Recommended Books
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LA MESURE DES ARBRES ET DES PEUPLEMENTS FORESTIERS
Mesurer les arbres relève d’une science à part entière : la dendrométrie, dont les objectifs se sont considérablement élargis au fil du temps et les méthodes singulièrement affinées grâce au développement des moyens informatiques. Complément obligé de la sylviculture et de l’aménagement des forêts, la dendrométrie a aussi des retombées pratiques dans les domaines de l’écologie et de la gestion de -notre environnement naturel. » La mesure des arbres et des peuplements forestiers » est un véritable manuel de référence. Il aborde les principes fondamentaux de la mesure du matériel ligneux et les méthodes d’exploitation de données dendrométriques. L’auteur privilégie la démarche qui situe l’arbre au sein d’un ensemble appelé à évoluer au cours du temps et qui nécessite une approche globale. Il consacre une attention particulière aux appareils et aux erreurs de mesure ainsi qu’aux outils que sont les tables de cubage mathématiques, les tables de production et les modèles de croissance, les indicateurs de productivité forestière et les inventaires par échantillonnage. L’ouvrage, abondamment documenté et illustré de nombreux exemples tirés de l’expérience de terrain de l’auteur, est un des seuls du genre en langue française. Rédigé pour répondre aux besoins de l’enseignement et de la recherche, ce traité s’adresse aussi au producteur, gestionnaire ou utilisateur de la matière ligneuse, et à tous ceux qui sont impliqués dans des démarches d’écologie appliquée.
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La Notion de grand événement
» Ce qui se passe, se produit ou arrive et qui présente une certaine importance pour les hommes » : pareille définition, en raison de son manque de rigueur scientifique, ne saurait satisfaire l’auteur de cet ouvrage. Le grand événement y est présenté comme une notion susceptible de faire l’objet d’une approche authentiquement épistémologique. Rejetée du système scientifique de façon tapageuse, hâtive et passionnelle durant la majeure partie du XXe siècle par contagion disciplinaire en dépit du réel tourmenté de cette période, la notion de grand événement a été réhabilitée à la faveur de Mai 1968 et des récentes découvertes des sciences dites exactes, mais avec une certaine confiance voire une certaine honte et sans que l’on en ait tiré toutes les conséquences. L’auteur se prononce en faveur d’une prise en considération affirmée et effective de cette notion intrinsèquement révolutionnaire qui apparaît, à plus d’un titre, comme le trublion de l’ordre scientifique établi. Il se risque même à préconiser la création d’une science transversale dont le grand événement constituerait l’objet. Son approche se situe à la croisée des recherches sur le travail de mémoire et sur le retour du présent qui animent la réflexion de ce changement de siècle et de millénaire. Cette provocation épistémologiquterpellera tous ceux qui, à un titre ou à un autre, ont été ou sont confrontés aux grands événements : historiens, journalistes, politologues, diplomates, juristes… acteurs et spectateurs.
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La Palabre – Une juridiction de la parole
La palabre, en tant que discussion sans fin – mais pas sans structure – peut s’envisager comme une réponse à de nombreuses questions. Cette pratique, qui recouvre presque tous les domaines de la vie en Afrique (des conflits familiaux en passant par les enjeux fonciers jusqu’au prix des denrées sur les marchés populaires) indique l’instabilité et la mobilité : on peut discuter de tout, publiquement.
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La Petite Peule
Naître femme au Sénégal n’est peut-être pas une bénédiction du Ciel. Mariama Barry en sait quelque chose. Elle trouve les mots pour évoquer les émotions de son enfance et son itinéraire. Au cours de celui-ci, elle croise le mépris, l’incompréhension, et subit de profondes blessures physiques et morales. Elle ne se plaint pas : elle raconte. Et raconter, c’est se révolter : contre le machinisme imbécile, contre la mauvaise application des traditions cultuelles ou culturelles et contre cette suprême justice pour un enfant : l’égoïsme de l’adulte.
De la « case départ » à la décision de vivre autrement par la « Petite Peule » devenue une femme qui a peur d’aimer.
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La prière gagnante
Beaucoup d’idées sont déjà écrites et dites au sujet de la prière, pourtant très peu de personne sont délivrées de la méthode tâtonnement dans son application. Dr David Oyedepo dans ce livre à présenter les principes de la prière efficace. Il a étalé les pratiques d’alliance qui rendent les principes efficaces.
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La production végétale – La maîtrise technique de la production
Actions sur les facteurs climatiques. Les modifications climatiques et l’agro-météorologie. Actions sur le milieu édaphique. Le travail du sol. La maîtrise de l’eau. L’état calcique du sol. Les matières organiques et l’azote. L’amélioration et l’entretien des capacités nutritives du sol. Actions sur le matériel végétal. L’installation et la préservation des cultures. L’amélioration des plantes. Les cultures en milieu artificiel. Gestion de l’espace agricole. Connaissance du milieu et valeur agronomique. Les systèmes de production et les systèmes de culture. La production végétale et l’environnement. Conclusion. Bibliographie. Glossaire
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La Révolte du Kómó
Au pays de Tèrè, circonscription d’une jeune République africaine, on se désole de voir les jeunes préférer la ville et s’y exiler. Zan, fils de Numukè, un des trois Chefs du village, découvre avec stupéfaction au Musée national la statue du Kómó, volée au temps de la colonisation, et le révèle à son père. Après délibérations, les trois Chefs décident de réclamer aux autorités la restitution de cette statue, symbole de leur identité. Mais celles-ci, et le Ministre de la Culture en particulier, leur opposent une fin de non-recevoir sous prétexte que ce serait aller contre le progrès et la démocratie. Les trois Chefs font alors appel alors à tous les «Kómóden», enfants du village dispersés de par le monde, et ceux-ci se retrouvent le jour dit au village pour une action épique…La modernité oublie les privilèges ancestraux. La «révolte du Kómó» va bouleverser la vie politique, culturelle et religieuse de tout le pays. Ironie, burlesque, humour seront les armes des révoltés.
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La Vie et demie
Chaïdana et les siens sont le jouet d’une violence sans fin : le Guide Providentiel fait régner sur le peuple de Katamalanasie sa dictature absurde et sanglante. Dans ce pays maudit, les vivants ont à peine le droit de vivre et les morts refusent de mourir. Les guerres, les croyances et les amours se succèdent, déroulant la fable visionnaire d’un monde bien réel.
Sony Labou Tansi est né en 1947 au Congo où il a vécu jusqu’à sa mort en 1995. Romancier, poète et dramaturge, il est l’auteur de six romans, dont Les Sept Solitudes de Lorsa Lopez qui est disponible en Points, et d’une douzaine de pièces de théâtre. La Vie et demie est son roman le plus célèbre. « Ce poète a été la plus noble voix du Congo. Il n’a pas cessé, dans une œuvre drue de prendre fait et cause pour les peuples de son pays. »
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La volonté d’un père
Ce livre retrace la vie d’un jeune guinéen vivant actuellement aux USA. Ses réminiscences nous permettent de découvrir non seulement les étapes de sa vie, mais aussi les joies et les peines de personnages aux prises avec les difficultés de la vie quotidienne. D’abord sa grand-mère avec qui il partage un intimité émouvante. Son père, un homme sachant rester digne dans la pauvreté; sa mère, le socle qui l’empêche de tomber…
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Lagon, lagunes – Tableau de mémoire
Lagon, lagunes évoque les stations du chemin d’une conscience mise au ban des identités admises. Placé sous le signe de l’errance dans le temps et l’espace, ce parcours précipite la « Rebelle » aux points névralgiques qui jalonnent une mémoire travaillée par la douleur et l’orgueil à la fois. Écrit dans une riche prose poétique qui joue sur tous les registres de la langue, ce texte se présente comme une mosaïque faite de fragments littéraires, historiques et mythologiques. « Prenez garde à ma couleur. Je ne suis pas noire, il est vrai, mais belle… » »Mon clan dispersé a connu toutes les ordalies et mon nom n’est pas un qui ait besoin de prendre leçon de parenté. J’ai le sang amer mais je sais toutes les routes. »
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Le Dernier éléphant
Gilligan a cinquante-sept ans. Mais il peut toujours abattre une bête avec la même rapidité, la même aisance qu’à ses débuts de chasseur de fauves, trente ans plus tôt. Il ne s’inquiète donc pas des approches de l’âge, et il repart, loin de la civilisation, loin des villes – Nairobi, Mombasa, Dar es-Salam -, loin des « Hommes-Fourmis » qu’il déteste. En plein cœur de l’Afrique, au-delà du fleuve Waso Larok, dans la montagne bleue, se trouve l’éléphant que veut Muller. Un vieux solitaire qui finit par représenter le seul adversaire à la taille du chasseur Gilligan, et le but ultime de sa vie d’homme. Tout à la fois ce qui cache et incarne sa propre mort. Un jour, l’éléphant se tourne vers lui, l’expression brusquement rusée, bien que pleine d’innocence. Son dernier éléphant. Sa dernière aventure sauvage.
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Le Jujubier du patriarche
Le cinquième roman d’Aminata Sow Fall, Le Jujubier du patriarche, nous plonge dans la complexe mémoire africaine, tissée autour d’un chat, le chant qui célèbre les lignées des héros antiques, des bâtisseurs et des grands guerriers. L’enjeu de la mémoire c’est la place qui revient aujourd’hui à chacun au sein de la société. Mais le tissage peut aussi être déchiré par l’intrusion du monde » moderne » qui suit les Indépendances…
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LE PASSÉ POSTÉRIEUR – Et 14 autres nouvelles
Pourquoi Marie-Madeleine Paulin se rend-elle si souvent devant la tombe d’Eugène-Louis Blanc, un homme qu’elle ne connaissait pas de son vivant ? Ce texte ainsi que les quatorze autres nouvelles composant le recueil ont été primés au 14e concours de la nouvelle organisé par RFI et l’Agence de Coopération culturelle et technique en 1991.
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Le petit Woody Allen illustré
Ce recueil des meilleurs extraits de l’œuvre cinématographique et écrite de Woody Allen offre une vision d’ensemble de ses sujets de prédilection : la psychanalyse, les intellectuels new-yorkais, les couples déchirés, les traditions juives, le sexe et l’amour…
» Cloquet haïssait la réalité, mais il admettait que c’était le seul endroit où se faire servir un bon steak. »
» Les méchants ont sans doute compris quelque chose que les bons ignorent. »
» La dernière fois que j’ai pénétré dans une femme c’était dans la statue de la Liberté. »
Le sexe, l’amour, les intellectuels, la psychanalyse, New-York, tel est le creuset magique d’où jaillit l’idylle la plus paradoxale qui soit entre l’humour juif américain et la France, patrie de l’esprit cartésien. Rassemblés pour la première fois, sous le titre Le petit Woody Allen illustré, voici les meilleurs extraits de l’œuvre de Woody Allen tirés de ses premiers sketchs, de ses dialogues de film les plus percutants et de ses rares interviews. Un exceptionnel florilège, mais plus encore un chef-d’œuvre de drôlerie qui consacre le talent du plus grand auteur comique américain.
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Le principe de ruine
« Dans Calcutta surpeuplée, dans la cité que les pauvres assiègent et occupent, le rêve de fonder des cités pour établir le nom d’homme dans son humanité et son universalité se renverse en règne de l’inhumanité universelle, et l’idée moderne de progrès se voit remplacée par celle de cycle, où domine le principe de ruine. La ruine, ici, est un principe et non un résultat ; une action, non un état. L’homme démesurément pauvre, l’homme qui est au-delà de la misère, l’homme qui a faim et qui ne mange rien, l’homme miné, celui-là ne vit pas en cité : il s’agglutine en masse et fait bloc de son corps avec les autres corps ; il s’enfonce dans des niches sans air, sous des couvertures puantes ; il dort partout, au soleil comme ombre, entre les autos, entre vos jambes, dans la poussière grasse et l’huile de voiture et dans la fumée des échappements ; il fait des feux sur le trottoir et gratte pour les manger les immondices qu’il dispute aux chiens, aux corbeaux, aux chevreaux, aux vaches.Ici ce n’est pas la raison qui triomphe, ni non plus la déraison, mais la régression vers le besoin nu, absolument insatisfait. La ville est redevenue une nature. »Danièle Sallenave.
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Le Roi, le Sage et le Bouffon. Le grand tournoi des religions
Suite à d’étranges rêves, le Roi d’un pays lointain, conseillé par son Sage et son Bouffon, décide de convoquer le premier Grand Tournoi de la Vérité. Les concurrents sont des athlètes de haut niveau ; leurs disciplines sont l’athéisme et les grandes religions du monde. A la recherche de la Beauté éternelle et de la Sagesse véritable, ils mettront tout en œuvre pour se dépasser et communiquer le meilleur d’eux-mêmes. Mais que se passe-t-il quand un juif, un chrétien, un musulman, un hindou, un bouddhiste et un athée se rencontrent ? Qui sortira vainqueur de cette compétition ? Une fable brillante et pleine d’humour, où les religions sont au cœur d’un récit passionnant.