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  • Absence, enquête et quête dans le roman francophone

    La thématique du crime, de l’enquête ou du suspect, en termes de vraies et de fausses pistes, suffit-elle encore pour faire avancer la recherche sur les frontières entre le roman policier et les autres formes du récit ? Cette question est au centre des réflexions de ce livre. Cet ouvrage explore les zones opaques de l’écriture romanesque et ses voiles identitaires et imaginaires. Il aide à mieux décrire la production de sens dans le roman par le biais des modèles issus de la linguistique, de la pragmatique, de la sémiologie, de la poétique et de la narratologie, qui ouvrent plusieurs perspectives sur l’aspect mystérieux du récit romanesque dont l’œil narratif accompagne le silence des personnages et engage le lecteur dans une vaste entreprise d’élucidation. Il exploite les ressorts épistémologiques et esthétiques d’un type de narration fondée sur le manque et l’inadaptation.

    $57,67
  • AKOUN

    Akoun, récit du Fokwé,  » retrace les prouesses que doivent accomplir les futurs guerriers en chef des tribus Akhan avant d’obtenir des aînés le flambeau de la maturité et pour les braves l’épée héréditaire de leur clan et de leur classe d’âge « . Il se présente sous la forme d’un recueil de récits contés par le grand-père le soir au coin du feu. Nous suivons Akoun, le héros, depuis sa naissance jusqu’au jour où, élu Saphohin, il part pour la guerre contre les tribus voisines. L’auteur, maître d’une écriture riche, élégante, flamboyante, chante les étapes de son éducation virile, qui exige du garçon un perpétuel dépassement de soi dans des épreuves et des prouesses : tout petit encore, il participe à une chasse au buffle avec son père et Agbana le guérisseur, dont il reçoit des leçons de choses d’une rare qualité ; à dix ans, à la  » conquête du palmier « , il livre un combat victorieux à un serpent naja ; plus tard le sollicitent joutes, durs travaux des champs, qui exigent vigueur et endurance, amitiés viriles et rivalités, enfin un duel titanesque contre Yapo – prouesses par lesquelles il veut mériter la belle Ahoua. Arrivé à l’âge d’homme, Akoun s’illustre à la guerre, et rapporte un glorieux trophée : une tête de Saphohin. Après une séance de palabres homériques, il est élu Saphohin à son tour. Doté d’un glaive forgé par 10 000 forgerons en 7 fois 7 jours et 7 fois 7 nuits, enduit de poison, éprouvé par 7 fois 7 chocs contre un rocher, béni par le féticheur, Akoun n’a plus qu’à partir guerroyer.  » La paix c’est pour les femmes, les hommes font la guerre.  » Il va attaquer Otchougoumou l’Imprenable. Laurent Mama Abéhikin reprend dans Akoun la tradition orale de son clan, la geste des Akhan, il se fait l’aède de cette épopée.

    $10,56
  • Des Choix difficiles – Les dilemmes moraux de l’humanitaire

    La fin de l’innocence. Telle est désormais la réalité de l’action humanitaire. Somalie, Éthiopie, Cambodge, Haïti, Rwanda, Bosnie, aujourd’hui le Kosovo : combien, en effet, d’interventions destinées à alléger les souffrances des populations, voire à jeter les bases de la paix civile, ont eu des conséquences autres, imprévues ?Depuis la fin de la guerre froide, dans un monde traversé par la tension entre la globalisation et le repli identitaire, les conflits internes se sont multipliés, de nouveaux acteurs sont apparus : organisations non gouvernementales, groupes d’intérêt de la société civile, groupes paramilitaires, armées privées, réseaux liés au crime organisé. Les États influents, désireux pour leur part de jouer un rôle immédiat face aux crises, prennent de plus en plus en main l’action humanitaire d’urgence au détriment de l’action politique centrée sur la résolution des conflits. En sorte que droit d’ingérence et intervention humanitaire ont été mêlés, avec des fortunes diverses. Aujourd’hui l’assistance humanitaire engendre souvent une dépendance durable des bénéficiaires égard des donateurs ; elle alimente parfois les guerres dont elle a pour objet d’alléger les souffrances. Pour sortir de ces dilemmes moraux, pour éviter le piège d’une aidconséquente ou d’un refus conséquent d’aider, l’humanitaire doit apprendre à s’interroger sur les causes des situations d’urgence dans lesquelles il se déploie.

    $24,66
  • ENTRE LES EAUX

    Un prêtre noir, un intellectuel occidentalisé découvre l’ambiguïté de sa situation. Si par fidélité au message évangélique il renie l’Eglise, son adhésion aux thèses marxistes-léninistes de maquisards africains n’est encore qu’une fuite, un tourment et un terrible échec. Ce roman témoigne de la quête exemplaire d’une authenticité humaine dont ce monde rend peut-être l’accomplissement impossible.

    $7,90
  • Exil et Torture

    Un couple de psychanalystes uruguayens apporte ici son témoignage sur l’exil et la torture. Ils tentent de ne pas effacer la mémoire d’un vécu (de terreur). La mort demeurant, par là, soutien de la vie pour eux. Si leur discours fait lien social, c’est qu’il s’inscrit au champ d’une lutte politique, voire idéologique. L’éthique qui s’en dégage est non pas une élaboration d’une morale militante, mais une recherche concernant les conditions possibles d’une pratique analytique.

    Une vérité ne peut que se mi-dire et c’est dans l’action ratée, comme dans un rêve, que se retrouve ce « rogaton de savoir » à assumer comme sujet de l’inconscient. Qu’aujourd’hui les analystes aient gardé un certain effroi de l’inconscient, voire l’horreur d’une vérité qu’ils estiment ne pas avoir à être dite, c’est évident.

    $27,47
  • Gens de sable

    Du Sénégal, d’un Sénégal intérieur, une voix parle et interroge. Son écho se répercute dans l’entre-deux mondes de l’Afrique et de l’Occident. Nous sont contées les histoires inédites de ces gens du Sahel, de ces gens de sable : la grand-mère, l’architecte, le géant lettré ; tous personnages étonnants et pourtant sans renommée. Tout en contant, l’auteur s’amuse à inventorier les survivances africaines têtues derrière le chaos d’aujourd’hui. Sahel de maintenant où le téléphone et la radio viennent renforcer l’oralité, où le plastique peut avoir un usage magique. Le livre n’est ni d’ethnographie, ni de sociologie, il invite à une lecture transparente, hédoniste, à la sérénité, et étonnement devant le presque rien.

    $13,33
  • L’ambivalence de la sacralisation de l’enfance – Dans l’écriture de Gisèle Pineau, Malika Mokeddem, Ken Bugul

    Le présent travail va montrer, avec différents outils d’analyse, les concordances et les discordances entre ces écritures féminines qui appartiennent à des champs littéraires plus vastes : la littérature antillaise, maghrébine et subsaharienne. Nous concevrons notre recherche sur une perspective de confrontation entre ces écrits à travers une thématique commune : l’enfance. Elle sera abordée, paradoxalement et de façon ambivalente à travers la sacralisation et la désacralisation. Ce choix du thème répond intérêt croissant que nous portons à la figure de l’enfant qui nous semble privilégiée dans les écrits de femmes. Quant au choix des romancières, il correspond à une curiosité attentive pour les littératures antillaises et subsahariennes qui mettent en avant une certaine démarcation par rapport à la littérature maghrébine qui a fait l’objet de nos précédentes recherches.

    $43,29
  • L’amour extraconjugal en littérature

    L’amour extraconjugal est associé à un désir d’ailleurs, un espace de liberté qui ne pâtit pas et ne doit pas pâtir des contraintes du quotidien. Des liaisons interdites aux amours clandestines, les artistes de chaque époque ne manquent pas d’imagination et mettent en avant ce mode de vie : ils le célèbrent, parfois plus rêvé qu’accompli, parfois dans les amours libres comme l’amour lesbien. Ils nous plongent dans les méandres de tous les sentiments qu’engendre ce démon : souffrances, plénitude, angoisse, désir, folie, etc. Dans ce douzième numéro des Cahiers du CRLF, ces artistes n’hésitent pas à explorer l’amour extraconjugal dans toutes ses formes.

    $34,35
  • L’HOMME DU TROUPEAU DU SAHEL

    L’abondance du récit, la minutie des descriptions, la diversité des personnages, les premières entreprises d’un héros ambigu, l’homme du destin dont on pressent l’ascension future, le fond historique réel où se déploie la fiction aux multiples péripéties, le ton détaché, drôle ou grave, tout conspire à faire de l’Homme du Troupeau du Sahel – premier tome d’une trilogie intitulée les Cités du Termite – l’ouverture, accomplie en elle-même, d’une moderne épopée africaine.

    $15,42
  • LA NAISSANCE D’ABIKOU

    Ce deuxième volume de mes nouvelles regroupe des textes écrits entre 1953 et 1984. A l’exception de Mashoka alfu moja (L’insurrection des Milles Haches) paru en 1986 aux éditions Gallimard, dans le collectif intitulé POUR NELSON MANDELA, toutes ces nouvelles sont inédites en France. Le Veilleur de nuit, écrit pour Le Monde, devait paraître plus tard, à Tübingen (Mélanges, offerts à Aimé Césaire) ensuite, en anglais, aux USA. Oni Loni Jé, figure dans  » Hommage à Léopold Sédar Senghor  » ouvrage publié par le Moussem culturel d’Asilah, Forum culturel afro-arabe dont je suis un des principaux fondateurs avec Mohammed Benaïssa ancien ministre de la culture du Maroc et Tchicaya U. Tam’si. C’est enocre à Tübingen que paraît Une Grande Amitié, tandis que Funmilayo a eu les honneurs du Bulletin de l’ASCALF Université de Dublin (Irlande). Les Editions Wologuèdè (Bénin) ont publié les Francs-Maçons, écrit en 1954. La majorité des nouvelles traduites en anglais est connue des lecteurs anglo-saxons, alors que la totalité a été, de 1984 à 1996, refusée par plus de dix éditeurs français. Outre le surréel, amitié, amour, tendresse, humour, violence et radioscopie du racisme piégé dominent ces récits. On avait, à un moment donné, pensé à en faire un autodafé. Folie ? Non. Révolte d’un auteur qui en avait assez des mépris et de l’ostracisme d’un milieu où il constate l’étouffement de la littérature africaine d’expression française éditée par des éditeurs de moyenne importance. La publication, dans cette édition béninoise, est due à une seule phrase d’un ami africain-americain :  » Plutôt que de les brûler, pourquoi ne pas en faire don à notre bibliothèque ? Elles échapperaient ainsi à la Francophonie « . Deux amis (une Anglaise et un Irlandais) m’ont, eux aussi, suggéré de donner les manuscrits aux Bibliothèques de leur université. Mais je veux que mon pays et l’Afrique ne soient pas frustrés. Cette volonté qui s’est opposée à l’autodafé. L’avenir me donnera peut-être tort.

    $23,70
  • Les entrailles du porc-épic

     » Partager du savoir  » est une collection qui tend à rendre compte des réalités complexes, des préoccupations humaines et contemporaines qui dépassent le seul cadre disciplinaire de l’activité traditionnelle de la recherche universitaire. Il s’agit ici de rétablir les passerelles entre la science et le citoyen.

    Edgar Morin

    « L’Afrique est arrimée à l’Occident par un faisceau de conditionnements et semble marquée à tout jamais dans ses attitudes, dans l’exercice de sa pensée, dans ses pratiques de connaissance ainsi que dans ses manières de vivre.

    D’aucuns y ont vu, outre l’existence du « Père », l’étrangeté de son « odeur ». L’Occident demeure maître et civilisateur. Par le biais privilégié de sa technoscience, il règne encore au cœur de l’Afrique. Mais peut-on évoquer judicieusement l’Afrique d’aujourd’hui sans prendre en compte ce nouvel écosystème ? La question du rapport entre cette technoscience occidentale et la culture négro africaine est un des grands défis posés à un continent en quête de développement authentique.

    Car l’intrusion de la technoscience occidentale dans les mailles de la société africaine repose la question des valeurs contemporaines : quelles sont en fait nos idéologies ? Le mal-être de l’Afrique ne réside-t-il pas dans les incohérences individuelles et sociales ? Et quelle sera notre nouvelle éthique ? »

    On’Okundji Okavu Ekanga

    $25,34
  • Les fils de rois

    En 1898, le capitaine Voulet, type même du « bâtisseur » de notre empire colonial, s’associe avec le lieutenant Chanoine, fils du ministre de la guerre, pour conduire d’ouest en est une expédition vers le lac Tchad. C’est l’époque où le commandant Marchand prend position sur le nil, à Fachoda, au risque d’une guerre avec l’Angleterre. La mission Voulet-Chanoine quitte Bordeaux en Juillet 1898. En septembre, après avoir remonté le Sénégal en bateau puis traversé le haut plateau mandingue (sud du Mali actuel), elle se divise en deux groupes. L’un embarque sur le Niger qu’il descendra jusqu’à Say, l’autre traverse les territoires nouvellement conquis au Brukina, dans la boucle du fleuve. Début 1899, pour la dernière année du siècle, les unités très disparates de la mission passent sur la rive gauche du Niger et marchent à la frontière des possessions encore mal définies des Britanniques au Nigeria. Bien que les ministres concernés soient sans nouvelles de l’expédition depuis des mois, une étrange rumeur prend corps à Paris. Au point que les autorités envoient, sur les traces de Vouvet et de Chanoine, un officier au-dessus de tout soupçon qu’elles chargent d’une enquête. Cet officier, le colonel Klobb, Saharien de grande valeur, est accompagné d’une escorte légère. Il découvre, dans le sillage de ceux qu’il cherche, une immensité d’horreurs.

    $25,22
  • LES REMPARTS DE LA MEMOIRE

    Ce recueil déploie en une fresque polyphonique en vers libres les  » interrogations  » d’un intellectuel africain, confronté à sa mémoire – bardé de  » richesses pérégrines et de faussetés authentiques  » -, à ses doutes, son propre vécu existentiel, spirituel, se faisant l’écho de la situation de son peuple sans prétendre vouloir parler au nom de celui-ci ; et qui s’interroge chemin faisant sur sa propre trajectoire identitaire. Les remparts dont il s’agit ici protègent de et contre une mémoire possessive et exigeante. Mémoire plurielle aussi. Tout le recueil est constitué d’un poème unique organisé en tableaux-partitions, à lire comme séquences de ladite mémoire, articulé autour de grands moments, et qui se présente comme une  » expansion  » continue du titre. L’auteur fait partie de la nouvelle génération de poètes africains, qui tout en admirant les aînés, refusent d’être de simples épigones et explorent de nouvelles voies tant dans l’inspiration que dans l’écriture.

    $12,73
  • Nègres blancs – Représentations de l’autre autre

    Réfléchir sur le Nègre blanc, c’ests ‘interroger sur sa propre identité, mais c’est encore être amené à respecter celle des autres. À partir du phénomène du Noir albinos, reconnu comme génétique au XVIIIe siècle, la réflexion se développe parmi les travestissements littéraires et artistiques, notamment dans la littérature et la bande dessinée. Au XIXe siècle surtout, le Nègre blanc devient un Blanc considéré comme un vil esclave, alors qu’au XXe siècle, les écrivains coloniaux puis les Noirs eux-mêmes prennent la parole pour se gausser de la prétention des Nègres blancs qui singent le colonisateur…

    $18,04
  • Notes sur le chagrin

    Comment dire adieu à un être cher alors que le monde entier est frappé par une crise sanitaire, que le défunt repose au Nigeria et que ses enfants sont bloqués en Angleterre et aux États-Unis ? Le père de Chimamanda Ngozi Adichie vient de mourir. Séparée de ses proches, cette dernière vit un deuil empêché et solitaire. Elle écrit alors sous la forme de courts chapitres, composés comme des soubresauts de chagrin et de rage, où l’amour et l’admiration qu’elle portait à son père explosent à chaque page. James Nwoye Adichie a traversé plusieurs époques de l’histoire du Nigeria. S’il a transmis la culture et la langue igbos à ses enfants, essentielles œuvre de l’autrice, il s’est aussi élevé contre certaines traditions de son pays. En partageant des anecdotes familiales simples et touchantes, Chimamanda Ngozi Adichie rend hommage au professeur émérite de l’université du Nigeria, mais surtout au père humble et affectueux qu’il était, son « dadounet originel ». La perte se voit ainsi transcendée par l’amour et la transmission.

    $12,61
  • Sony Labou Tansi. Folies romanesques

    « En Afrique subsaharienne, le fou mène une existence axiale » écrit Bessem Aloui dans l’introduction de son ouvrage. L’expression est saisissante. Ce livre explore ce paradoxe d’une folie à la fois destructrice et créative susceptible de mettre en tension, un espace, une temporalité et une écriture. Dans le combat qu’il engage au sein de son époque, Sony Labou Tansi choisit résolument le côté de la vie. Bessem Aloui rend compte de la démesure de la folie qui naît dans les trous de silence de l’ordre mondial. La folie est chez Sony Labou Tansi un foyer de distorsion. Elle crée son propre centre à partir duquel doit se réagencer tout un environnement social, écologique et cosmique. Par sa démesure même, la folie nous fait signe. Elle est au coeur de la puissance d’interpellation de la littérature de Sony.

    $36,91