Roman de contes, donc unique en son genre, ce livre réunit d’abord de nombreux contes. Quarante-cinq contes, courts et longs, pour les grands et les petits, mais entendons-nous bien, pas pour n’importe qui ! Pour ceux des enfants qui vivent la plénitude de l’enfance. Pour ceux des adultes qui vivent leur âge en état d’alerte curiosité. Pour tous ceux, de 11 à 110 ans, qui aiment écouter et/ou raconter ! Quarante-cinq contes peuplés de rois, de marchands, de paysans, de guerriers, de diables et de fées, de saints et de sages (ce qui n’est pas la même chose !), d’artisans et de vagabonds, de monstres et d’anges… Et d’une faune où loup, abeille et taureau croisent cheval, sirène et colibri (cherchez l’erreur !). Une fresque à trame multicolore, avec ses royaumes et ses tribus, ses îles et ses villes, ses déserts, ses océans, et l’infinité de ses portes et ses chemins qui s’ouvrent, s’effacent et renaissent en un miroir sans fin… Ce livre est aussi un roman, le roman d’un conteur. Les ancêtres sont tous là. Les grands-pères : Pierre, « l’Américain », et Gilbert, « empereur de sous-préfecture », et l’Etienne, l’oncle-grand, Marie des Santons et Rose à la hanchée superbe, et le chasseur de grenouilles, son père, et sa mère, passeuse d’ombres. Tous avec leur voix, leurs histoires et, parmi elles, celles de leur vie, ramassées en un seul chœur dans la voix et le geste de Jeannot-grandes-oreilles.