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  • Le quidam

    Le quidam avait fait sa carrière dans la chanson. Les évènements d’août 1968 l’avaient placé devant la cause révolutionnaire, devenue la sienne presque à son insu.

    Le Quidam avait fait sa carrière dans la chanson. Les événements d’août de 1963 l’avaient placé devant la cause révolutionnaire, devenue la sienne presque à son insu.

    Après le coup d’Etat d’août 1968, il avait pris peu à peu conscience que la Révolution avait désormais deux visages. L’un était celui d’un Parti unique embourgeoisé, plein d’affairistes, enfoncé dans la corruption. L’autre était celui d’un lieu dont les populations, souvent contraintes au minimum, vivaient dans le plus grand dénuement.

    Il avait commencé à comprendre que celui-ci était le pays réel, un endroit ou régnaient humiliation et détresse. N’aurait-il pas pu se comporter différemment, se mettre à l’écart en regardant de loin ce qui se passait ? Or, à mesure que les heures, que les jours passaient, il acquérait la conviction que l’action qu’il entreprendrait était nécessaire. Que ce qu’il ferait désormais en découlerait, en même temps qu’une sorte de fatalité.

    8850 CFA
  • Le sang pour l’alternance. Roman

    Derrière la nature généreuse et luxuriante de la Guiny, il y persiste une triste réalité, la malédiction de la présidence à vie. En 2010, un professeur de droit, Décon, accède à la magistrature suprême. C’était, pensait-on, la rupture avec le cercle vicieux de la présidence à vie et le début d’une nouvelle ère démocratique. Cependant vers la fin de son second et dernier mandat, il envisage d’adopter une nouvelle constitution pour remettre son compteur à zéro, pour mourir au pouvoir comme ses prédécesseurs. Mais, cette fois-ci, le peuple s’est réveillé et veut vivre les délices de la démocratie. Impulsés par la CNDC (coalition nationale pour la défense de la constitution), Faba, chef de file de l’opposition se mobilise avec d’autres jeunes pour barrer la route à Décon.

    12675 CFA
  • Les champs littéraires de la marge – Quelques perspectives africaines

    Dans les textes présentés ici, plusieurs objets ont été répertoriés comme relevant (ou ayant relevé) de la marge. En suivant l’ordre de leur déroulé, les petits récits d’Abidjan ou « écritures de la rue » ; la littérature de masse d’un certain Isaïe Biton ; les récits d’une diaspora africaine mondialisée ; le répertoire des héros inspirés par un acteur situé hors de la littérature comme Frantz Fanon ; la littérature ivoirienne en situation de crise militaro-politique ; et le positionnement médiatique comme genèse et structure d’un capital symbolique en histoire littéraire africaine, sont autant d’objets de la marge qui invitent à (re)penser les frontières institutionnelles de l’ainsi désignée « littérature africaine ».

    26150 CFA
  • Les eaux qui débordent

    Tu l’auras certainement déjà appris par la radio à la réception de cette lettre: ton frère, oui ton propre frère avec lequel tu as partager les misère de votre père, ton frère est devenu ministre. Je voulais dire qu’il est « enfin » devenu ministre, mais je te vois me reprochant d’avoir toujours été impatient. Je te revois, chaque fois que tu venais me rendre visite ici à la capitale et que je me plaignais de l’inutilité de mes retournement politiques, de l’ingratitude de ma vie de caméléon, de l’insuccès de mes courbettes et de mes dons d’or, de défenses d’éléphant et de champagne, je te revois me rappelant à la patience, insistant sur le fait que le laboureur finit n’importe comment par récolter, que la sueur ne coule jamais inutilement.

    10050 CFA
  • Les exilés de la forêt vierge – ou le grand complot

    « Par son talent de conteur, l’auteur réussit dans ces pages à nous convaincre que l’harmonie entre les peuples est plus qu’une utopie, que le pardon est possible des plus opprimés vers les plus odieux, que la repentance et le changement sont plus que des mots ou des idées… Une belle histoire venue de loin mais utile pour tous, pour garder un peu d’espoir, et croire que l’Afrique comme le reste du monde sauront sortir des guerres et des vengeance pour construire la paix ! » (une lectrice)

    11250 CFA
  • Les mamelles de Thiendella

    Voici le roman de la quête impossible. Thiendella, Aïcha, Djarno, Ben Latif, Natacha : chacun des personnages est à la fois narrateur et lecteur de sa propre fiction. Tout ce qui est affirmé est effacé. L’amour entre Aïcha et Thiendella se révèle irréalisable ; l’amour de Djarno, l’avocat des causes perdues, est subitement interrompu par la mort. Aïcha parcourt les rues de Djosssimo à la recherche désespérée de Thiendella : celui-ci échoue en solitaire sur la côte impériale des Mamelles, emporté par le déferlement de l’amour, de la poésie, du roman. Ainsi le récit se consume-t-il, à la flamme de ses propres histoires, entre illusion et vérité.

    10025 CFA
  • Les profondeurs cachées d’un coeur sans voix

    Ce roman est un véritable plaidoyer contre les harcèlements et les violences dont filles et femmes (élève, étudiante, épouse, femme de ménage, fille, mère, sœur, collègue, secrétaire, etc.) sont le plus souvent victimes dans le silence et l’indifférence de nos cités. Quand on est conscient(e) d’être né(e) d’une femme, on ne peut s’empêcher de le lire et de le proposer autour de soi.

    8325 CFA
  • Littératures africaines et écritures du terroir

    Cet ouvrage s’interroge sur le statut, les modes de fonctionnement et les finalités de cette littérature en Afrique. Il s’agit de définir, nommer et mieux comprendre les pratiques littéraires qui s’approprient les dimensions sociales, politiques et symboliques d’un territoire : cerner les modes de figuration du terroir, les appréhender comme fait de perception, réalité concrète et matière d’imaginaire, indissociable du système symbolique et ontologique avec lequel il entre en interrelation. Les différentes études permettent d’apporter une contribution au débat en formulant des interrogations sur la littérature régionale, en approfondissant la réflexion, en analysant les nouvelles tendances et les nouvelles orientations ainsi que la manière dont les écrivains les adaptent à leur fiction.

    23365 CFA
  • Marchands de mort subite

    Pierre Marlot observe une colonie d’avocettes en baie de Somme lorsqu’il reçoit un appel du consul de France en Ouganda. On n’a plus de nouvelles de sa fille Anne, journaliste prometteuse et farouchement indépendante, depuis qu’elle est partie dans l’Est de la République démocratique du Congo pour les besoins d’un reportage. En arrivant à Kampala, Pierre comprend qu’il ne faut rien attendre des services consulaires. Il se lance dans une quête solitaire sur les traces de sa fille. C’est ainsi qu’il rencontre Juliet Ochola, une journaliste travaillant pour un grand quotidien ougandais. Juliet décide de reprendre le travail d’Anne. Dans un pays où les journalistes subissent menaces de mort et arrestations arbitraires, elle s’engage dans une enquête à haut risque, alors même qu’un insurrection étudiante met la capitale à feu et à sang.
    Dans ce premier roman, passionnante enquête sur les minerais du sang qui tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page, Max Izambard nous transporte au cœur d’une Afrique des Grands Lacs affamée de justice. Dans un labyrinthe de questions et de faux-semblants, ses magnifiques personnages luttent pour faire émerger des vérités dérangeantes face à un pouvoir aux abois.

    17425 CFA
  • Mon rêve du père

    Mon rêve du père : voilà un rêve audacieux et nécessaire pour le jeune Maradona Pelé qui en explore les visages dans des chapitres qui sont autant de variations sur sa complexité, sa beauté et son urgence. Car il faut avoir le courage du rêve – un rêve qui court sur tout le récit comme une ample prière pour retrouver un père qui s’est éloigné hélas de son enfant et à la recherche duquel il faut partir. Mais la mort de la mère rend les retrouvailles aussi impossibles qu’elles sont désirées. Diverses éventualités sont alors évoquées : des retrouvailles dans un coin de rue, des retrouvailles dans un stade de football, des retrouvailles dans la mort… Maradona Pelé réussira-t-il à retrouver son père ?

    11100 CFA
  • Navigation D’un Faiseur De Pluie

    Roman du sable et du désert, La Navigation du faiseur de pluie raconte une improbable quête. Tanner, vingt-cinq ans, quitte un jour l’Angleterre pour s’installer au Soudan, la terre paternelle. A Khartoum, il habite une maison sinistre, vit mal sa liaison avec Nina. Sur fond de guerre – entre le Nord et le Sud – et de déréliction, il travaille à des missions de terrain. Au cours de l’une d’elles une jeune femme meurt par sa faute. Pour le compte de la société qui l’emploie, il prend alors la route avec un énigmatique Américain, technocrate ou terroriste, on ne sait. Avec lui, il va dans le Sud, là où l’on cherche – sans moyens et sans espoir – du pétrole et où règne une incessante guérilla. Les deux hommes peu à peu s’enfoncent au cœur du désert, dans une véritable descente aux enfers. Vers un dénouement tragique et poétique à la fois, que vient noyer la pluie.

    16950 CFA
  • No woman no cry

    Disons le tout de suite sans tourner autour du pot, je me trouve à Dakar depuis deux semaines pour espionner, écouter, renifler, traquer. Pour le compte de qui? Nous y reviendrons plus tard. Deux semaines donc que je fais équipe avec un dénommé Francis Morrecone dans ce mini-bus Honda d’apparence extérieure tout à fait normale, mais dont l’intérieur est, en fait, un laboratoire d’écoute aux performances absolument hors de proportion avec tout ce que l’espionnage moderne a connu jusqu’à nos jours.

    9850 CFA
  • Œuf De L’autruche

    Entre réel et imaginaire, fantasmes vécus et rêvés, ce récit évoque les territoires méconnus d’une sexualité avouée, au gré de l’histoire et du désir : le camp d’internement, l’échec de la lutte politique, l’exil sous d’autres cieux, européens ou arabes.
    18150 CFA
  • OLYMPIO HIGHLIFE – Chronique d’un assassinat

    Ce récit est particulier de par sa forme et son contenu. Par sa forme : un griot raconte. Par son contenu : il narre les dernières heures de Sylvanus Olympio, le premier président du Togo ; c’est la toute première fois qu’un chef d’État issu d’un pays des Afriques des indépendances est assassiné. Depuis la nuit du 12 au 13 janvier 1963, le Togo stagne dans un marasme interminable. Qui a tué S. Olympio, et pourquoi ? Les démobilisés de la Coloniale, l’Élysée ? Ce qui est sûr, c’est que cette nuit-là, on a commis un crime originel ineffaçable, et que ce secret d’État jusqu’ici impuni ronge le peuple togolais. Le coup porté à une autonomie prospère a figé le pays dans une répression sans fin et a réduit sa jeunesse à un silencieux désespoir. À la manière d’un polar, le griot dénoue les fils de cette obscure affaire. L’auteure a vécu ces heures. Elle en porte témoignage. Ce faisant, elle participe à l’avènement d’une autre Afrique. L’Afrique actuelle. Celle qui œuvre à se libérer des réseaux prédateurs, de la terreur. Celle qui, enfin réunie et apaisée, reprend son destin en main.

    11100 CFA
  • Ombre des voix

    Dans un contexte d’incertitudes, engendrées par la propagation du coronavirus sur l’intégralité du globe terrestre, la section sénégalaise de la Communauté Africaine de Culture avait au moins cette certitude : c’est au moment même de l’épreuve virale que se prépare le jour d’après. De son appel à textes ont résulté des échos qui ont traversé aires géographiques, catégories d’âge et profils professionnels, rendant, du coup, audibles les voix de plusieurs « résilients » résolus à faire des mots leur refuge, leur exutoire ou leur outil. Genres littéraires, styles et tons se croisent dans cette moisson pour conter la manière dont des espaces ont été désertés, reconfigurés ou retrouvés, et dire comment le temps a été habité au cours de cette longue saison.

    11100 CFA
  • On a giflé la montagne

    C’était l’année dite des indépendance africaines. A la force succédait la farce. Partout, dans le continent noir, des mains libres mais vides battaient sans répit, des tam-tams plus ou moins assourdissants pour célébrer par la danse, une liberté sans visage.

    Heureux comme il ne l’avait jamais été, Cham éclata de rire. Ses descendants allaient enfin briser leurs chaînes, défoncer les portes verrouillées des shéols mythiques et faire mentir les légendes. Déchargé de la malédiction qui pesait sur lui depuis le premiers matin des mondes, il se sentait lui aussi libre et indépendant à titre posthume.

    10650 CFA
  • On ne peint pas de larmes sur le visage de celui qui meurt – Roman

    Wolfgang a soixante-douze ans et des problèmes de mémoire. Pour ne pas s’oublier, il se met un jour à classer ses photos. Sur l’une d’elles, il tient, enfant, la main d’un cosmonaute : une scène surréaliste qui l’emmène voyager jusqu’au lieu où elle a été prise, pour comprendre si ce sont ses rêves ou sa mémoire qui lui jouent des tours. En chemin, il croise Anouk, vingt ans, qui est partie de Guinée depuis trop longtemps. Elle se défoule sur la vie, à cheval entre le désir et la folie. Lui n’a jamais eu d’enfants, elle refuse toute attache. Lui veut aller sur la lune, elle ne vit que dans les désillusions d’un monde qui souffre. Un récit tendre, drôle, absurde et émouvant. Une mosaïque d’histoires qui s’entrelacent pour brasser les cultures, réfléchir sur les débordements de nos sociétés et la part de poésie qu’on laisse à la vie.

    15050 CFA
  • Par-delà l’horizon

    Le destin d’une naïve villageoise du Ghana, devenue prostituée en Europe. Un récit-témoignage et le premier livre de l’auteur aujourd’hui de retour au Ghana.

    12050 CFA
  • Regard critique sur la littérature africaine. Huit œuvres majeures analysées

    Acquérir une connaissance systémique des ouvrages et des écrivains de la littérature négro-africaine, tel est l’objectif de cet ouvrage consacré analyse de huit œuvres majeures de la littérature africaine. Pour ce faire, plusieurs angles d’approche sont monopolisés : la position du narrateur, le récit livré par celui-ci, le choix des personnages, les tournures stylistiques propres à chaque écrivain, le choix des thèmes qui pousse le lecteur à s’interroger sur la société et à prendre conscience de sa condition humaine. De Batouala à Fama, de Térhé à Ibrahima Bakayoko en passant par Petit Bodiel, les personnages sont engagés dans une perpétuelle lutte et traduisent la soif du lecteur de défendre ses propres malheurs.

    22180 CFA