Recommended Books
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500 CITATIONS
Cet ouvrage est conçu à l’intention des élèves des lycées et collèges et éventuellement des candidats aux concours professionnels ; de même qu’aux enseignants pour mieux aborder l’exercice de dissertation française.
Son objectif est de mettre à la disposition des futurs candidats au Baccalauréat et surtout aux élèves des séries littéraires un répertoire non exhaustif de citations selon les contextes et les thèmes abordés dans les sujets proposés. Au-delà de cet aspect, il constitue le meilleur outil adéquat pouvant contribuer à la culture de nos élèves que nous connaissons bien pauvres sur ce plan.Quant aux enseignants , il leur propose assez de citations qui leur permettront d’ illustrer mieux les sujets de dissertation qu’ils conduisent en classe et en même temps de faire usage des propositions de sujet pour un exercice ou une évaluation formative après l’ enseignement apprentissage de l’ exercice…
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Allégorie initiatique et stratégies de résistance féminine – Littérature et cinéma francophones en Afrique
Cet ouvrage est une étude de l’engagement féminin selon une perspective initiatique. Il propose de repenser les tensions et représentations de genre dans des œuvres littéraires et cinématographiques de
l’Afrique subsaharienne et du Maghreb. En se basant sur les concepts de la reproduction de l’habitus et de la violence symbolique, il analyse les dynamiques de l’oppression contre les femmes, leur prise de conscience de la violence et leur résistance contre les hégémonies et pratiques culturelles socialement normalisées. -
Aminata Sow Fall par les textes – Le lecteur en abyme
L’ouvrage que voici prolonge le livre Aminata Sow Fall romancière : l’écriture en abyme que le Pr. Birahim Thioune a consacré aux fictions romanesques de l’écrivaine sénégalaise. Il associe ainsi, aux préoccupations théoriciennes, des considérations pratiques accompagnées d’observations documentées et finement éclairées par les doctrines et l’histoire littéraires.
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Au plus noir de la nuit
Depuis Pleure, ô pays bien-aimé d’Alan Paton, ce roman est sans doute le plus révolutionnaire que nous ait donné la littérature sud-africaine. Le narrateur et héros principal, Malan, est un acteur noir. Il a eu le tort d’aimer une Blanche et d’être aimé d’elle. Il a été arrêté, torturé, condamné à mort. C’est dans sa cellule qu’il écrit l’histoire de sa vie et par là même celle de son peuple. Si l’on veut savoir ce que fut l’apartheid en Afrique du Sud, il faut lire ce terrible roman d’amour.
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Dagobert – Un roi pour un peuple
Dagobert 1er, roi des Francs de 623 à 639, fut enterré abbaye de Saint-Denis dont il était le bienfaiteur. Onze siècles plus tard, une chanson fut composée, qui installa pour toujours le bon roi dans la mémoire collective des Français.
Durant ce long millénaire, ce prince mérovingien, dont la vraie vie en son temps est presque impossible à connaître, ne cessa d’être détourné de ses origines au profit d’exigences ou d’intérêts divers: l’Eglise, la monarchie française en formation, la tradition populaire s’emparèrent du nom et de l’image de Dagobert, l’inscrivirent dans de multiples documents et lui composèrent des existences posthumes souvent surprenantes.
Cette biographie, rigoureuse et insolite, d’un roi très ancien constamment renouvelé, est aussi un pan de l’histoire de la nation française, où le souvenir de Dagobert est profondément inscrit, familier aux grands aussi bien qu’aux plus humbles. Laurent Theis est normalien et agrégé d’histoire. Il poursuit des activités à la fois d’historien, d’éditeur et de critique. -
Femmes fragmentées
Noires, blanches, les héroïnes de ces nouvelles expriment, chacune selon son tempérament et son histoire, le mal-être de la femme universelle dans une société où les rôles traditionnels se fondent peu à peu dans une uniformité sans repères. Telles des naufragées, leur instinct de survie les pousse à la recherche désespérée d’une nouvelle identité.
Noires, blanches, les héroïnes de Femmes Fragmentées expriment chacune selon son tempérament et son histoire, le mal-être de la femme universelle dans une société où les rôles traditionnels se fondent peu à peu dans une uniformité sans repères. Telles des naufragées, leur instinct de survie les pousse à la recherche désespérée d’une nouvelle identité.
Femmes Fragmentées – premier recueil de Marie-Félicité Ebokea – est en fait, une tentative de rapprochement entre deux univers fondamentalement différents, par un phénomène de complémentarité où l’un s’enrichit au contact de l’autre. Citoyenne du monde, cette jeune écrivaine y dévoile sa vision pluri-culturelle de la vie qui s’appuie sur sa double expérience du Cameroun et de la France.
Le style de Marie-Félicité Ebokea est à l’image de son époque et de sa quête personnelle ; alerte, dépouillé, direct. Tantôt cru, tantôt recherché, il illustre l’attitude de cet auteur qui souhaite rester à l’écart de toute catégorisation.
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Henri Lopes : Coups doubles
Durant cinquante ans, Henri Lopes a mené une double carrière, politique et littéraire. Il est aussi devenu l’auteur d’une œuvre double, d’abord par ses lieux de publication, ensuite par ses orientations esthétiques. Les romans d’Henri Lopes abondent en doubles de l’écrivain, en effets de miroir. Face à ces jeux de dédoublements multiples, le présent ouvrage se veut à son tour un coup double critique, où chacun des huit contributeurs revient à deux reprises aux récits lopésiens, de Tribaliques (1971) à Il est déjà demain (2018). Aux analyses de l’oeuvre dans son ensemble (« coups de filet») succèdent ainsi des lectures de détail, qui s’attachent à des figures récurrentes (« coups de projecteur ») ou à un roman en particulier (« coups de sonde »). L’ouvrage se conclut sur l’étude des « coups de maître », qui font d’ores et déjà d’Henri Lopes un « classique africain »
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Le chien qui fume
Des deux côtés de l’avenue la foule compacte, contenue par des soldats en armes. Dans les tribunes, des notables hypocrites et corrompus. La chaleur, la poussière. Lentement la limousine s’avance vers le palais présidentiel. A son bord, Hypolithe Berger, le nouveau maître du pays. Ivre du pouvoir conquis. Amer de l’angoisse qui toujours lui taraude le ventre. Commence alors le monologue aux accents shakespeariens d’un voyou devenu tyran, le récit d’une destinée implacable. Défilent les six années de luttes et de crimes, l’ascension jonchée de cadavres, le jeu du mensonge et de la vengeance qui ont noyé l’espérance dans le sang.
Reviennent aussi l’enfance perdue, la solitude, la hantise du sort réservé aux assassins. Y a-t-il un salut pour celui qui s’est abandonné à la folie du pouvoir ? Avec cette confession furieuse, cynique et tendre qui inaugure
immanquablement un règne de terreur, l’Afrique se raconte. L’Afrique livrée à la barbarie, prise aux entraves de l’Histoire, hier comme aujourd’hui. -
Le nombril de la terre
A travers cet étrange récit, l’auteur nous entraîne dans un univers où la force du verbe et la chaleur de la mère nourricière, la Terre, sont à la source de l’être.
Jadis, la Terre-Mère avait été souillée par deux jeunes gens. Depuis, les habitants de la vallée d’Obbo vivaient dans la crainte de l’apocalypse. Le vieux prêtre Soryul s’employait à conjurer l’instant fatidique. Mais le vertige du Mal continuait de rôder dans les fourrés.
Et un matin, vint une lueur qui laissa apparaître un sourire d’espérance sur le visage du vieux prêtre. De l’autre côté de la colline des Noces venait de naître l’enfant-tabou, Soryulé, le nombril de la terre. Selon la prophétie, elle sera une merveille, une beauté dont les traits n’auront aucun égal dans la nature. Mais, elle devra conserver toute la pureté de sa sève. Aussi, les hommes sauront-ils résister à son charme ? De la réussite de cette épreuve dépendait le sort des habitants de la vallée d’Obbo. A travers cet étrange récit, l’auteur nous entraîne dans un univers où la force du verbe et la chaleur de la mère nourricière, la Terre, sont à la source de l’Etre.
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Le Putsch
Le putsch, ou Grandeur et Décadence du colonel Hakim Ellelloû, président-dictateur de l’ex-colonie française de Noire, rebaptisée Koush. Ex-soldat de l’armée française, ex-étudiant des universités américaines, écartelé par sa culture entre l’Afrique et l’Amérique, par son idéologie entre l’Islam et le marxisme, par la chair et l’amour entre ses trois épouses noires et sa quatrième, une Blanche, Ellelloû incarne les antinomies fondamentales et irréductibles entre races et cultures différentes. Poète et mystique, sensuel et austère, Ellelloû témoigne de la persistance, chez Updike, de la veine calviniste et de la veine libertine.
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Les champs littéraires de la marge – Quelques perspectives africaines
Dans les textes présentés ici, plusieurs objets ont été répertoriés comme relevant (ou ayant relevé) de la marge. En suivant l’ordre de leur déroulé, les petits récits d’Abidjan ou « écritures de la rue » ; la littérature de masse d’un certain Isaïe Biton ; les récits d’une diaspora africaine mondialisée ; le répertoire des héros inspirés par un acteur situé hors de la littérature comme Frantz Fanon ; la littérature ivoirienne en situation de crise militaro-politique ; et le positionnement médiatique comme genèse et structure d’un capital symbolique en histoire littéraire africaine, sont autant d’objets de la marge qui invitent à (re)penser les frontières institutionnelles de l’ainsi désignée « littérature africaine ».
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Les littératures de la traversée
A partir d’une étude des œuvres de Yambo Ouologuem, de Dany Laferrière et de Kossi Efoui, l’auteur propose un nouveau concept pour penser la francophonie dans le cadre de la mondialisation de la littérature, celui de littératures de la traversée. Il le définit d’abord comme une traversée des champs littéraire : inventivité, détour ainsi que réflexion sur les enjeux de territoire et de langue.
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Les Nègres / Pour jouer « Les nègres » – Clownerie
« Cette pièce, je le répète, écrite par un Blanc, est destinée à un public de Blancs. Mais si, par improbable, elle était jouée un soir devant un public de Noirs, il faudrait qu’à chaque représentation un Blanc fût invité – mâle ou femelle. L’organisateur du Spectacle ira le recevoir solennellement, le fera habiller d’un costume de cérémonie et le conduira à sa place, de préférence au centre de la première rangée des fauteuils d’orchestre. On jouera pour lui. Sur ce Blanc symbolique un projecteur sera dirigé durant tout le spectacle. Et si aucun Blanc n’acceptait cette représentation ? Qu’on distribue au public noir entrée de la salle des masques de Blancs. Et si les noirs refusent les masques qu’on utilise un mannequin. « Jean Genet.
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Notes sur le chagrin
Comment dire adieu à un être cher alors que le monde entier est frappé par une crise sanitaire, que le défunt repose au Nigeria et que ses enfants sont bloqués en Angleterre et aux États-Unis ? Le père de Chimamanda Ngozi Adichie vient de mourir. Séparée de ses proches, cette dernière vit un deuil empêché et solitaire. Elle écrit alors sous la forme de courts chapitres, composés comme des soubresauts de chagrin et de rage, où l’amour et l’admiration qu’elle portait à son père explosent à chaque page. James Nwoye Adichie a traversé plusieurs époques de l’histoire du Nigeria. S’il a transmis la culture et la langue igbos à ses enfants, essentielles œuvre de l’autrice, il s’est aussi élevé contre certaines traditions de son pays. En partageant des anecdotes familiales simples et touchantes, Chimamanda Ngozi Adichie rend hommage au professeur émérite de l’université du Nigeria, mais surtout au père humble et affectueux qu’il était, son « dadounet originel ». La perte se voit ainsi transcendée par l’amour et la transmission.
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Scénographies de l’échec dans le roman francophone
Cinq auteurs, deux générations d’écrivains, mais un même regard sur les sociétés postcoloniales au sud du Sahara : chez Cheikh Hamidou Kane, Mongo Beti, Ahmadou Kourouma, Boubacar Boris Diop et Ken Bugul, la thématique de l’échec est présente, pressante, voire obsédante. Jonathan Nsangou ne se limite pas à faire le constat d’un échec tant postulé par la plupart des critiques des œuvres francophones. Il en questionne les fondements et propose des pistes de solution. Quelle est l’origine du chaos tous azimuts ? Pourquoi les romanciers postcoloniaux décrivent-ils avec insistance les parcours d’échec ? Mieux, la mise en scène de l’échec constitue-t-elle leur visée ultime ? Il examine dans les interstices de leurs œuvres les voix/voies de déconstruction et de dépassement d’un imaginaire de l’échec, et invite à une lecture afro-optimiste.
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SORORITÉ CHÉRIE
L’anthologie »Sororité Chérie » coordonné par Carmen Toudonou est édité par Vénus d’Ébène. Il présente les textes de 32 contributrices du monde entier sur la thématique de la sororité. Elles sont Béninoises, Ivoiriennes, Camerounaises, Suissesse, Françaises, Togolaise, Canadienne et Malienne, et elles unissent leurs voix autour de cette thématique. Le collectif présente des réflexions, du théâtre, des nouvelles, de la poésie et de l’art graphique. Les contributrices sont écrivaines, journalistes, chanteuse, enseignantes, dramaturges, bibliothécaires, avocate, peintre, chercheures…
La sororité, c’est la solidarité entre femmes. Aussi vrai que les femmes ne devraient pas être forcément des rivales les unes pour les autres.
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Tierno Bokar – Le Sage de Bandiagara
Tierno Bokar vécut au Mali, au début du XXe siècle. Fervent musulman, d’obédience soufie, il créa à Bandiagara une école où il dispensait un enseignement spirituel préconisant l’ijtihad, « l’effort de réflexion personnelle ». Fin observateur de la nature et des scènes de la vie quotidienne, il s’en inspirait pour inventer des contes philosophiques qui touchaient essentiel. Son école devint le pôle de référence pour les habitants qui y envoyaient leurs enfants et où se retrouvaient de nombreux jeunes gens et marabouts de la ville. Mais cet enseignement, prônant la tolérance, le dialogue entre les religions et les cultures, n’était pas du goût des marabouts islamiques orthodoxes qui firent tout pour le réduire au silence. Louis Decque retrace son voyage sur les traces de Tierno Bokar, recueillant les témoignages des derniers disciples encore vivants et relatant la vie de cet homme remarquable. Tout au long de sa quête, il nous fait entendre les paroles de celui qu’on appelait Le Sage de Bandiagara, paroles étonnamment actuelles tant elles sont universelles.
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Un instant dans le vent
L’expédition conduite par Erik Larsson intérieur du continent sud-africain se termine par un désastre : le guide se suicide, les porteurs s’enfuient, les deux Blancs qui l’avaient conçue meurent. Elisabeth Larsson reste seule survivante, au milieu de l’immense veld. Apparaît Adam, un esclave en fuite, qui a suivi le convoi de loin. Cette femme blanche, cet homme noir que tout sépare vont cheminer ensemble des mois, vers ce qu’ils appellent encore la civilisation. Mais le vrai cheminement s’accomplit en eux-mêmes à la rencontre l’un de l’autre et de l’amour qui va les unir. On retrouve dans Un instant dans le vent la même langue somptueuse, le même
amour passionné de la terre africaine et la même condamnation des rigueurs de l’apartheid que dans les autres romans d’André Brink. La montée de l’amour entre ces deux êtres est une des plus belles choses qui aient été écrites.