Cette œuvre autobiographique retrace le parcours de l’auteur depuis son enfance, marquée par le divorce de ses parents, et décrit l’amour inébranlable de sa mère à travers les grandes étapes de la jeunesse de son fils : la crise d’adolescence, le premier travail… Entre le monde insouciant d’un adolescent révolté et l’univers mystique des traditions, ce livre témoigne des difficultés d’une société où la jeunesse lutte chaque jour pour survivre et où la « réussite » semble être le seul objectif à atteindre.

À la suite de la découverte par les auteurs de carnets remplis de notes et de réflexions, nous suivons la vie d’un consul qui a séjourné dans différents pays d’Afrique, en Europe, au Moyen-Orient, en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Nous découvrons, au fil des pages, des souvenirs épars qui ne suivent pas nécessairement un fil chronologique. Même si cela n’apparaît pas comme tel dans le texte, ce livre est le fruit de la rencontre de deux frères que la vie avait éloignés, et la redécouverte de leur connivence, enfouie pendant une quarantaine d’années.

Cet ouvrage évoque une vie d’enseignant riche en conseils et sagesse depuis le sombre passé de la République démocratique du Congo jusqu’au présent bouillonnant de ce géant africain qui peine à se réveiller. Il se présente aussi comme un réquisitoire de la gestion calamiteuse du Congo d’hier et une « réelle » incarnation de l’espérance pour le Congo de demain. Ce récit est la chronique d’une élite oubliée, dont l’émigration engendre la diaspora actuelle à laquelle appartient Samuel GANSA NDOMBASI. Ce dernier nous fait part de ses réflexions pertinentes sur le difficile retour de la diaspora au bercail.