Afficher 21–35 of 35 résultats

  • Nous autres, de Makulusu

    Sur le chemin du cimetière où l’on va enterrer son frère, officier de l’armée portugaise tué par les guérilleros angolais, le narrateur est traversé par les souvenirs. Ils surgissent à chacun de ses pas dans les rues de la vieille ville de Luanda : son arrivée en Angola avec sa mère, le passé heureux et innocent dans le quartier populaire de Makulusu, l’exploration de la Caverne aux Sorciers où, toutes couleurs de peaux mêlées, les enfant font serment d’union. Pris entre l’hostilité de la population blanche et l’indifférence du peuple africain, le narrateur subit les déchirements de la guerre coloniale. Pourra-t-il actualiser le serment de jadis, lui, le bilingue ? C’est ce bilinguisme, constitutif du narrateur, qui constitue aussi le récit. L’histoire d’un pays et celle d’un homme se confondent. Raison et passion, blanc et noir, richesse et dénuement composent un chant funèbre qui est un chant de vie, écrit dans la langue du mélange et de la déchirure, de la réalité et du fantasme.

    11040 CFA
  • Nulle part où poser sa tête

    Le sourire de Jean s’ouvrait grand comme les bras d’un ami chaleureux, c’était une belle maison à la porte ouverte qui vous invitait à entrer et vous enjoignait de rester longtemps. C’était le printemps après un long hiver…À la naissance, en voyant ses grandes mains, Papa avait dit :  » Peut-être qu’il sera gardien de but, plus tard. » À quoi Mami avait répliqué : « Ou peut-être simplement qu’il saura s’accrocher. Il en aura besoin. » Et effectivement, le petit Jean va en avoir besoin. Réfugié du Congo avec ses parents, il va devoir affronter très tôt une vie difficile à Londres. Alors qu’à Kinshasa son père allait devenir médecin et sa mère institutrice, ils sont désormais l’un vigile le jour et homme de ménage le soir, assistante de cantine scolaire pour l’autre. Dans le très petit appartement, on héberge aussi occasion d’autres réfugiés congolais – solidarité oblige – même si l’argent manque toujours. Et Jean s’accroche : il faut à tout prix réussir école. Heureusement, il y a aussi les copains et les parties de foot… Mais au-dessus de cette turbulente et si attachante tribu, où personne n’a de papiers en règle, plane la menace de l’expulsion – décrétée comme le dit amèrement « Papa », « par des gens que nous ne connaissons pas et qui ne nous connaissent pas… »

    19100 CFA
  • Paradis

    Quand ses parents annoncent à Yusuf, douze ans, qu’il va partir séjourner quelque temps chez son oncle Aziz, il est enchanté. Prendre le train, découvrir une grande ville, quel bonheur pour lui qui n’a jamais quitté son village de Tanzanie. Il ne comprend pas tout de suite que son père l’a vendu afin de rembourser une dette trop lourde – et qu’Aziz n’est pas son oncle, mais un riche marchand qui a besoin d’un esclave de plus chez lui. À travers les yeux de Yusuf, l’Afrique de l’Est au début du XX? siècle, minée par la colonisation, se révèle dans toute sa beauté et sa rudesse. Dans ces étendues désertiques traversées de lentes caravanes, dans ce paradis bientôt perdu, le poids d’une vie vaut celui de quelques gouttes d’eau.

    15250 CFA
  • Près de la mer

    Un soir de novembre 1994, Saleh Omar, soixante-cinq ans, débarque aéroport de Londres, un faux passeport en poche au nom de Mahmud. Dans son ancienne vie, sur l’île de Zanzibar, Saleh possédait une boutique, était marié et père de famille. Aujourd’hui, serrant contre lui un petit sac dans lequel se trouve son bien le plus précieux, une boîte en acajou contenant de l’encens, il demande l’asile à un pays qui ne veut pas de lui. Lorsque le fils du vrai Mahmud apprend que Saleh est en Angleterre, le passé ressurgit brusquement. Confrontés aux clichés que plaquent sur eux les Anglais, les deux hommes se racontent leurs véritables histoires, près d’une autre mer.

    17450 CFA
  • Puissions-nous vivre longtemps

    Après l’immense succès de Voici venir les rêveurs, Imbolo Mbue revient avec une œuvre d’une force et d’une beautouïes. Dans la lignée des Damnés de la terre de Frantz Fanon, Puissions-nous vivre longtemps est un grand roman politique sur les dégâts du capitalisme à outrance, sur l’Afrique et sur les fantômes de la colonisation ; c’est aussi l’inoubliable portrait d’une femme puissante et lumineuse.

    18225 CFA
  • Retour au jardin du Luxembourg – Littérature et politique en Afrique du Sud 1982-1998

    Retour au jardin du Luxembourg. Romancier célèbre mais aussi journaliste, critique, professeur, André Brink a été à la fois un protagoniste et un témoin de l’étonnante transition de son pays d’un état policier à une démocratie naissante. Sorte de suite à Sur un banc du Luxembourg, publié il y a quelque quinze ans, les textes réunis ici ont été écrits de 1982 à 1998, période charnière au cours de laquelle l’Afrique du Sud a décidé de faire table rase d’habitudes séculaires. On y retrouve, en même temps que la preuve constante de l’engagement total de l’auteur pour la liberté politique et individuelle, les problèmes particuliers rencontrés par les intellectuels sud-africains. Définir le rôle de l’écrivain dans la société a cessé alors d’être un thème de débat virtuel pour devenir une nécessité. Le monde des lettres s’est vu confronté impérieuse exigence d’ouvrir les portes du pouvoir, d’en être les passeurs, en un mot de « réinventer un continent. »

    15444 CFA
  • RETOUR AU PARADIS

    On connaît Breyten Breytenbach, l’auteur de {Mouroir}, d'{Une saison au paradis}, de {Mémoire de poussière et de neige} ; on connaît le militant, né en Afrique du Sud, engagé auprès de ses frères africains contre l’apartheid, emprisonné sept ans puis exilé. Dans {Retour au paradis}, l’auteur revisite l’Afrique tout entière à la lumière de cette nouvelle donnée qu’est l’espoir rendu aux Noirs de l’Afrique du Sud. Du Mali au Bénin, de Lomé à Pretoria, Breyten Breytenbach nous brosse un portrait tragique et magnifique de ce continent perdu et peut-être pas aussi condamné qu’on a bien voulu le dire. Il nous conduit dans les lieux les plus enchanteurs mais aussi les plus cruels de son pays, nous présente ses amis d’autrefois, qu’il redécouvre vieillis, engoncés dans une histoire qui n’est pas tout à fait celle qu’il avait rêvée depuis son exil. Le paradis n’est pas celui que l’on pouvait souhaiter.

    17700 CFA
  • Tout ira bien

    1901 et 2014, deux camps, deux drames, un lien inattendu et un pays : l’Afrique du Sud.

    1901. Afrique du Sud. Une guerre sans merci oppose l’armée britannique et les premiers colons. Sarah van der Watt et son fils sont emmenés de force dans un camp de détention. À leur arrivée, on leur assure que  » tout ira bien « . Dans les faits, c’est la naissance du premier camp de concentration de l’histoire…
    2010. Willem, 16 ans, ne veut qu’une chose : rester seul avec ses livres et son chien. Inquiets, sa mère et son beau-père l’envoient au camp  » Aube Nouvelle « , où on accueille des garçons pour en faire des hommes. Virils. Ici, lui assure-t-on,  » tout ira bien « .
    Ce qui lie ces deux drames ? Il faudra se plonger dans ces pages bouleversantes pour le découvrir.

    Tout ira bien célèbre les forces de ténacité et de résilience de l’esprit humain, dans un monde où l’histoire se répète, le plus souvent pour le pire.

     » On tremble pour chacun des protagonistes. Aussi haletant que déchirant !  »
    Maggie O’Farrell

    Traduit de l’anglais par Caroline Nicolas.

    6500 CFA
  • TOUT UN CHEVAL

    « Le livre s’intitule {Tout un cheval}. Il faut que vous sachiez que ce titre est extrait d’un aphorisme de Chuang Zou: « Le ciel et la terre sont un doigt, toutes les choses sont un cheval. » » Littérature engagée ? Peinture d’intellectuel ? Breyten Breytenbach, quel que soit son mode d’expression, ne peut pas oublier qui il est, d’où il vient, ni quel camp il a choisi. Mais il y a bien davantage dans son oeuvre, et on aurait grand tort d’y voir on ne sait quel témoignage, mis en vers, mis en couleur, d’une expérience carcérale ou d’un face-à-face avec l’horreur. Breyten Breytenbach est un {vrai} peintre, un {vrai} écrivain. Jonglant avec les mots comme avec les couleurs, mariant tendresse et cynisme, pessimisme et candeur, il nous donne ici, en vingt-sept textes et vingt-sept aquarelles alternés, une vraie oeuvre métaphysique.

    10200 CFA
  • Un acte de terreur T1 – Nina

    Posant l’éternelle question de l’utilisation de la violence comme moyen politique et de la responsabilité individuelle face histoire, le très grand roman d’André Brink, en deux tomes tome 1 : 54 4039 1, tome 2 : 54 4006 4

    14700 CFA
  • Un Acte de terreur Tome 2 Lisa

    Si, depuis Un turbulent silence, André Brink n’a cessé de dénoncer le régime qui mettait son pays au ban du monde occidental, il a su aussi dire avec lyrisme et émotion son amour pour la beauté de cette terre et le peuple qui l’habite. Un acte de terreur est probablement le point d’orgue de cette œuvre.
    Accompagné désormais par Lisa, Thomas poursuit sa fuite, avec à ses trousses le policier qui, depuis leur première confrontation des années auparavant, a juré sa perte. A travers ce pays dont la beauté violente les éblouit, ce sont d’autres rencontres – la bêtise des uns et la résignation des autres – et pour finir celle du père de Lisa, un pasteur, qui fera tout basculer. Un jour, plus tard, Thomas pourra achever la chronique de la famille Landman, l’histoire, commencée en 1604 en Hollande, de ses ancêtres qui lui ont légué une Bible et un miroir fêlé et qui, chacun pour son compte, ont posé l’éternelle question de la responsabilité individuelle face Histoire.
    Livre d’amour et de rage, réflexion sur l’utilité de la violence comme moyen politique, Un acte de terreur est peut-être le plus grand roman d’André Brink depuis Un turbulent silence.

    15390 CFA
  • Un instant dans le vent

    L’expédition conduite par Erik Larsson intérieur du continent sud-africain se termine par un désastre : le guide se suicide, les porteurs s’enfuient, les deux Blancs qui l’avaient conçue meurent. Elisabeth Larsson reste seule survivante, au milieu de l’immense veld. Apparaît Adam, un esclave en fuite, qui a suivi le convoi de loin.  Cette femme blanche, cet homme noir que tout sépare vont cheminer ensemble des mois, vers ce qu’ils appellent encore la civilisation. Mais le vrai cheminement s’accomplit en eux-mêmes à la rencontre l’un de l’autre et de l’amour qui va les unir. On retrouve dans Un instant dans le vent la même langue somptueuse, le même
    amour passionné de la terre africaine et la même condamnation des rigueurs de l’apartheid que dans les autres romans d’André Brink. La montée de l’amour entre ces deux êtres est une des plus belles choses qui aient été écrites.

    6100 CFA
  • Un turbulent silence

    C’est génial ! On s’attendait à un roman politique sur l’esclavage et on lit un formidable hymne tellurique qui prend la dimension d’un continent. Dans cette Afrique du Sud du siècle dernier, le sang et la mort, la passion et la violence, le sexe et la haine sont au rendez-vous. En toile de fond : l’émancipation de Galant, esclave  sublime dont la révolte incarne la fierté d’un peuple déchu. Ecrivain afrikaner en lutte contre l’apartheid, André Brink se révèle ici bien plus qu’un contestataire : un poète de l’épopée totale. André Clavel, Les Nouvelles littéraires. Dans ce style chaleureux et sensuel qui vrille le cœur, André Brink fait vivre ses personnages avec une intension incroyable. Ils sont tapis au fond de nous pour toujours… Au total, un splendide roman chargé d’histoire, de passions et d’amour de l’Afrique. On l’ouvre et on le dévore. Jean-Philippe Caudron, La Vie.

    6852 CFA
  • Une saison blanche et sèche

    Prix Médicis étranger 1980, Une saison blanche et sèche est le quatrième roman d’André Brink. Interdit dès sa publication en Afrique du Sud, il fut traduit dans une dizaine de langues. écrit dans le style somptueux, riche de couleurs et d’images, d’Au plus noir de la nuit, c’est l’œuvre la plus significative, la plus engagée, la plus achevée, d’un très grand romancier.

    Le type même du roman complet, construit, partant d’intrigue passionnante mais anecdotique, pour aboutir aux problèmes fondamentaux : les libertés individuelles, le droit de disposer de soi, l’incommunicabilité entre les races, entre les classes sociales, l’illusion du combat solitaire. Un grand livre, d’une écriture généreuse et courageuse, qui se lit d’une traite en haletant. M. C. A., Femme pratique.

    6615 CFA
  • Une Saison blanche et sèche

    Ben Du Toit est un Afrikaner bien tranquille – un père de famille sans histoire que rien ne distinguerait de ses quatre millions de frères et sœurs bien tranquilles, sûrs d’eux-mêmes et de leur supériorité. Jusqu’au jour où Ben veut savoir. Savoir pourquoi le jeune fils de Gordon, le jardinier noir de l’école où il enseigne, a disparu sans laisser de trace dans les locaux de la police sud-africaine. Savoir pourquoi Gordon va disparaître à son tour, qui cherchait à connaître la vérité sur la mort de son fils. Savoir ce qui se cache sous les versions officielles. Savoir, par exemple, ce qui s’est vraiment passé à Soweto. Savoir au fond ce qu’est la vie de ces millions de Noirs qu’il a côtoyés toute sa vie sans les voir. Mais au pays de l’apartheid, il ne fait pas bon vouloir trop en savoir. Le long de son douloureux chemin de Damas, Ben va peu à peu le découvrir. Et l’amour de Mélanie, engagée dans le même combat que lui, ne le protégera pas de la machine infernale qui s’est mise en marche. Implacablement.

    André Brink est né en Afrique du Sud en 1935. Il est professeur de littérature contemporaine à Rhodes University. Toute son oeuvre est publiée en France aux Editions Stock. Une saison blanche et sèche avait été couronné par le Prix Médicis étranger en 1980. Ce roman est aujourd’hui porté écran par Euzhan Palcy, avec parmi les acteurs principaux, Donald Sutherland et Marlon Brando.

    14580 CFA