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  • Assèze l’Africaine

    « Je m’appelle Assèze-Christine. Le hasard m’a fait naître dans un village cocorico-misérable, un coin de brousse qui n’a pas de nom défini ni d’histoire bien claire. Le paysage ? Une nature maladivement féconde, pétrie de sentines, bourrelée de frises, embrochée de lianes et de mille et un marigots, asiles de superstitions, de serpents-boas, de vipères, de hautes herbes coupantes et d’innombrables mille-pattes. Un vivier pour pangolins, moustiques, crocodiles et singes. Pas pour les hommes… « 
    Itinéraire d’une petite Cendrillon camerounaise transplantée de la poussière de son village dans les mirages de Douala avant de découvrir les clandés surpeuplés de Paris, Assèze L’Africaine est aussi le roman de l’Afrique d’aujourd’hui, déchirée entre ses splendeurs et ses erreurs, son orgueil et sa déchéance, son passé englouti et son avenir cahotique. Dans une langue multicolore où se mêlent avec une magie singulière la poésie, le lyrisme et l’humour, Calixthe Beyala croque une foule de personnages plus vrais que nature, d’où émerge le couple étrange et bouleversant que forment Assèze et Sorraya, soeurs ennemies qu’unit, au-delà de leur amour-haine, une même blessure : celle de l’Afrique. Avec ce nouveau roman qui marque le plein épanouissement de son talent, Calixthe Beyala retrouve le ton des livres qui ont fait d’elle l’une des plus belles voix de la littérature africaine contemporaine.

    14700 CFA
  • Branle-bas en noir et blanc

    Vous retrouverez ici les inoubliables personnages de Trop de soleil tue l’amour et, plus particulièrement Eddie, l’avocat roublard devenu détective privé ainsi que Georges, l’aventurier français aux motivations obscures.
    Lancés à la poursuite de la sublime Bébète dont la disparition reste compréhensible, nos deux héros affrontent sans frémir malhonnêtes et corrompus, pédophiles et barbouzes, sbires du pouvoir et adeptes de la magie noire.
    Sous la farce et la démesure de cette aventure échevelée, Mongo Beti dresse un portrait lucide d’une Afrique flamboyante et naufragée. Refusant les poncifs néocoloniaux et tiers-mondistes que les peuples d’Afrique traînent derrière eux comme une malédiction, il met en scène un monde exubérant qui chaque jour invente l’art de survivre.

    17050 CFA
  • Cave 72

    La Cave 72 est un bar de Brazzaville, refuge idéal pour boire, discuter d’amour et de livres et pour oublier un quotidien gouverné par l’absurde. Verdass, Ferdinand et Didi, trois jeunes, s’y retrouvent chaque soir.
    Mais quand un complot politique qui implique un ancien ministre, un Colonel, plusieurs hommes de main éclate, le Guide providentiel fait d’eux des coupables et de la cave 72 un repaire d’opposants. Ils deviennent des héros malgré eux : face à l’injustice de leurs arrestations,
    le peuple se soulève, brave l’armée et se met à espérer.

    Un premier roman qui mêle enquête et satire, où l’humour et la poésie tiennent une place centrale, porté par un style magnifique qui rappelle le choc littéraire que furent Verre cassé d’Alain Mabanckou et Tram 83 de Fiston Mwanza Mujila.

    « Quatre jeunes Congolais pris malgré eux dans les tourments politiques de leur pays. Un premier et parfait roman de Fann Attiki. » Livres Hebdo

    « Coup de maître. »L’Humanité

    « Une fresque drolatique et caustique du Congo d’aujourd’hui. » Télérama

    « La plume de Fann Attiki est truculente, intelligente, lyrique. Il puise dans la satire avec bonheur. Du grand art. » Le Figaro littéraire

    15050 CFA
  • Ces orphelins rwandais chéris. Roman

    Le gouvernement de Kigali voudrait que tous les enfants abandonnés ou rendus orphelins par la guerre et le génocide Tutsi soient élevés en famille. Mais certains rapaces les adoptent pour pouvoir toucher des subsides ou comme main d’œuvre bon marché. Cet ouvrage raconte l’histoire d’Édouard Rwagasana, un homme d’affaires de Butare. Non satisfait d’avoir spolié de tous ses biens son orpheline de nièce, il veut étendre sa cupidité en adoptant deux enfants abandonnés à la suite de la fermeture des camps de réfugiés du Congo, pour profiter des aides et renflouer son affaire. Réussira-t-il son coup, devant la vigilance des ONG qui gèrent les aides, le gouvernement qui contrôle les adoptions, et surtout l’amour né entre Émilie et Eugène Muhire, le bel agent de l’un des orphelinats de Kigali ?

    17030 CFA
  • Clandestins

    « Quelques jours plus tard, Néné m’a appelé ; elle était angoissée : « Ils sont de nouveau venus ce soir et ils ont saccagé toute la maison… Je suis vraiment inquiète pour toi mon fils. Écoute le conseil de ton père : je veux que tu quittes ce pays ! » Malal va connaître la faim, la soif, la peur, et côtoyer la mort à plusieurs reprises. Mais il rencontrera aussi d’autres exilés qui lui confieront leurs histoires, et des personnes prêtes aider comme ce couple d’Algériens qui les recueilleront en plein désert, ou ce chauffeur de bus qui les laissera monter sans papiers d’identité. C’est ce qui fait sans doute la grande originalité de ce récit : ce mélange d’horreur et d’humanité, de cruauté et de solidarité qui nous emporte dans ce beau roman venu d’Afrique.

    13860 CFA
  • Cœur du Sahel

    Faydé vit dans les montagnes dans l’extrême-nord du Cameroun. Pour que sa mère, ses frères et sa sœur ne soient pas dans le besoin, son beau-père ayant disparu au cours d’une razzia de Boko Haram, la jeune adolescente décide de partir à Maroua, la ville la plus proche, où elle sera domestique. Comme ses comparses, elle devra se faire à sa nouvelle vie, citadine et difficile pour les filles. Mépris de classe, mauvais traitements, viols… Comment Faydé parviendra-t-elle à se frayer son chemin dans un environnement, où son destin semble tracé à l’avance ?
    Djaïli Amadou Amal signe, avec Cœur du Sahel, un nouveau roman sur la condition de la femme dans le Sahel à travers la vie non plus des « Impatientes » mais de leurs domestiques, marquant encore plus son engagement contre les injustices faites aux femmes.

    15050 CFA
  • Contes initiatiques peuls

    Aux premiers âges du peuple peul apparut une terrible sorcière, Njeddo Dewal, mère de toutes les calamités, suscitées par Dieu lui-même pour punir les Peuls de leurs péchés Au fil de multiples aventures, à la fois féeriques et fantastiques, ce conte traditionnel fondamental illustre la lutte éternelle entre le Bien et le Mal, le Bien étant ici incarné par un enfant miraculeux, Bâgoumâwel – avatar africain du Petit Poucet – qui seul pourra finalement triompher de la formidable puissance maléfique de Njeddo Dewal.
    Kaïdara raconte le voyage initiatique de trois compagnons, à travers un pays souterrain parsemé de rencontres symboliques et mystérieuses, vers la demeure du « lointain et bien proche Kaïdara », dieu de l’or et de la connaissance. Sur le chemin du retour, un seul sortira victorieux de toutes les épreuves : celui qui, par amour de la connaissance, aura su ne rien garder pour lui de tout l’or reçu dans la demeure du dieu. « Devenu roi sans l’avoir cherché », il recevra plus tard, en suprême récompense, la visite de Kaïdara lui-même et la révélation des secrets de tous les symboles rencontrés.
    Derrière l’aspect récréatif de ces deux grands contes africains conçus pour tous les âges, chaque image, chaque événement recèlent un sens caché qu’Amadou Hampâté Bâ nous aide à découvrir dans un important ensemble de notes sur la symbolique et la spiritualité africaines.

    19750 CFA
  • De quoi aimer vivre

    « Pour qui ne craint pas la noyade, la lune n’est jamais loin. Elle se reflète dans toutes les eaux, flotte entre toutes les paupières. N’est-ce pas son éclat qui fait briller les yeux des amants et leur donne le pouvoir ensorceleur ? »

    À partir de simples instants de vie, Fatou Diome scrute les comportements et sonde les cœurs d’une galerie de personnages rêvés ou croisés : qu’ils aient le cœur en berne ou comblé, tous savent, au fond, que l’amour est la grande affaire de nos vies.
    Vingt ans après La Préférence nationale, Fatou Diome renoue avec la nouvelle, genre dans lequel elle excelle, et nous démontre, avec brio et malice, que « chercher le bonheur c’est oser le vertige ».

    14177 CFA
  • Destins croisés. Nul n’est prophète en son pays – Roman

    Contrairement à ses parents, Gérard s’intéresse beaucoup Afrique, et ces derniers cèdent devant l’obsession du garçon à partir. Une fois en terre africaine, le volontaire ouvre plusieurs fronts : se présenter comme un Blanc pas comme les autres ; améliorer les conditions de vie et de travail du personnel du projet et lutter contre la ségrégation dont sont victimes certaines familles. Pour joindre l’acte à la parole, Gérard se marie dans la plus modeste famille de Kolindou. Et ce, malgré la mise en garde de sa mère qui lui avait dit : « Ne nous reviens surtout pas ici avec une négresse, s’il te plaît ! ». L’idéal du jeune volontaire risque de tourner au drame : il est mordu par la dent qu’il a soignée.

    10300 CFA
  • La Petite Fille du réverbère

    « J’étais la petite fille la plus sale du quartier, mais j’étais princesse. Je ne portais pas de couronne, mais grand-mère m’en tressait une, invisible œil. J’étais à la fois le centre de ses ambitions et de toutes ses espérances, son passé et son avenir. J’absorbais ses récits, émerveillée. Des légendes, certes, mais si vivantes qu’elles vibraient dans mes veines et s’emmêlaient dans mes pensées. Je voyais les esprits courir et les morts danser sur les toits. J’entendais leurs cris quand ils se sentaient étroit dans les cimetières et qu’ils venaient troubler le sommeil des vivants. Aujourd’hui encore, si vous passez sur nos terres, vous entendrez un murmure. Ne vous étonnez plus : c’est le chant des feuilles mortes gorgées de notre épopée. » À travers le récit de la petite Tapoussière élevée par sa grand-mère en l’absence de sa mère, disparue, et de son père, inconnu, Calixthe Beyala revient au plus près de ses racines. Force d’imprécation, tendresse, lyrisme, mais aussi colère et humour, La petite fille du réverbère dévoile les secrets d’un héritage – celui d’une enfance misérable dont l’auteur n’a jamais pu guérir. Largement autobiographique, ce roman est sans doute le plus intime et le plus émouvant que l’auteur de Assèze l’Africaine et Les Honneurs perdus (Grand Prix du roman de l’Académie française) ait jamais écrit. Le livre clé d’une ceuvre originale, singulière et généreuse, marquée à tout jamais du sceau de l’Afrique éternelle.

    11839 CFA
  • La plus secrète mémoire des hommes

    Un magistral roman d’apprentissage, une saisissante enquête sur les traces d’un mystérieux auteur menée par un jeune écrivain africain à Paris

    Prix Transfuge du meilleur roman de langue française

    En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938 : Le Labyrinthe de l’inhumain. On a perdu la trace de son auteur, qualifié en son temps de  » Rimbaud nègre « , depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Diégane s’engage alors, fasciné, sur la piste du mystérieux T. C. Elimane, où il affronte les grandes tragédies que sont le colonialisme ou la Shoah. Du Sénégal à la France en passant par l’Argentine, quelle vérité l’attend au centre de ce labyrinthe ?
    Sans jamais perdre le fil de cette quête qui l’accapare, Diégane, à Paris, fréquente un groupe de jeunes auteurs africains : tous s’observent, discutent, boivent, font beaucoup l’amour, et s’interrogent sur la nécessité de la création à partir de l’exil. Il va surtout s’attacher à deux femmes : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda…
    D’une perpétuellventivité, La plus secrète mémoire des hommes est un roman étourdissant, dominé par l’exigence du choix entre l’écriture et la vie, ou encore par le désir de dépasser
    la question du face-à-face entre Afrique et Occident. Il est surtout un chant d’amour à la littérature et à son pouvoir intemporel.

    17425 CFA
  • Le Gros Carat

    Quatre jeunes venus de Kinshasa viennent grossir le nombre des orpailleurs dans les carrières proches de Bavandomo. Ce qui les attend là dépasse en efforts tout ce qu’ils s’étaient imaginé. Le travail est harassant, souvent infructueux, leur quotidien est fait de privations, leur sens de la solidarité est mis à rude épreuve. De tels sacrifices en valent-ils la peine ? Et si cette quête du gros carat n’était qu’un leurre ? Pourquoi ne pas rentrer à Kinshasa ? Ce livre est le roman de ces travailleurs oubliés, forçats courageux d’un système extractiviste que l’auteur explore avec lucidité.

    « Kitsivu et Kongoli arrachaient de grosses mottes de terre avec leurs bêches qu’ils lançaient avec la plus grande énergie en dehors du puits. À cette profondeur d’un demi-décamètre où ils étaient placés, ce n’était pas une tâche facile de projeter leurs bêchées à l’extérieur. De la même manière, Mwambala et Lutswamba avaient du pain sur la planche. Puiser et jeter ces eaux qui assaillaient le puits était tout aussi pénible que bêcher et projeter la terre à l’extérieur du puits.

    Torse nu, les jeunes gens travaillaient avec la rage d’un forçat décidé à en finir une fois pour toutes avec sa corvée. Ils transpiraient à grosses gouttes sous ce soleil de la mi-journée qui les rôtissait comme du café dans un séchoir. »

    7950 CFA
  • Le silence des horizons

    C’est l’histoire d’une course éperdue contre des passions impossibles. Un jeune homme tourmenté s’enfuit et rejoint un ami parti accompagner quelques touristes dans le Sahara. Parcourant l’immensité brûlante et les anciennes cités des sables, le héros tente de se délester des images qui le poursuivent : un premier amour déçu, le rictus affreux d’une femme qui l’a trop aimé, un père honni par la société mais était-il vraiment coupable ? Seule la tendre attention des enfants, lorsque le soir venu il s’improvise conteur, console son errance.
    Tour à tour enquête policière, émouvante introspection, conte contemporain, ce roman nous emporte aux confins du désert, dans un décor majestueux. Portée par l’écriture singulière et poétique de Beyrouk, grand écrivain mauritanien, c’est aussi une ode à la beauté de la nature et à l’écoute des autres.

    14256 CFA
  • LE TRIO BLEU

    Góora n’a qu’un projet en tête : retrouver son Jolof natal et son amour de jeunesse Jóojo. Sa situation précaire et solitaire en Occident est temporaire. Bientôt, il pourra rebrousser chemin et emménager dans la villa qu’il fait construire chez lui. Après un périple douloureux et des années d’inadéquation et de déracinement, le grand jour est enfin arrivé. Mais une fois au pays, rien ne se passe comme prévu et ses projets comme ses certitudes s’effondrent rapidement.

    Entre perte de repères, deuil, trahisons et renversements inattendus, Le Trio Bleu est un grand roman d’apprentissage alliant la douleur violente de l’exil au lyrisme contemplatif de l’errance. Un texte moderne et mordant, dont les pages crient l’injustice, mais qui trouve son salut loin des convenances sociales et du matérialisme à travers la poésie, l’humour et la quête perpétuelle d’une tranquille intérieure.

    Écrivaine pluridisciplinaire née au Sénégal en 1947, Ken Bugul se consacre principalement à l’écriture. Anciennement fonctionnaire internationale, elle continue d’animer des ateliers d’écriture et de promouvoir l’art sous toutes ses formes. Après dix ouvrages publiés, dont Riwan et le chemin de sable (Éd. Présence Africaine) récompensé par le Grand Prix littéraire d’Afrique noire en 1999, Ken Bugul a également été nommée Commandeur des Arts et des Lettres de la République française. Le Trio Bleu est son onzième roman.

    10300 CFA
  • Les Aquatiques

    Le roman d’émancipation d’une femme africaine au XXIe siècle, entre ombre et lumière.

     » Je n’étais jamais retournée sur la tombe de Madeleine. N’y avais jamais apporté son repas préféré, de l’huile de palme, du sel ou une cruche de vin de raphia. Madeleine, pour autant que je m’en souvienne, préférait le vin rouge. Mais enfin, le vin de raphia, c’est ce que l’on déposait sur la tombe des morts dans le Haut-Fènn.  »
    Vingt ans après la mort de sa mère, Katmé Abbia, enseignante, apprend que la tombe doit être déplacée. Son mari, Tashun, préfet de la capitale, voit dans ce nouvel enterrement l’occasion providentielle de réparer les erreurs du passé et surtout de donner un coup d’accélérateur à sa carrière politique. Quand Samy, artiste tourmenté, ami et frère de toujours de Katmé, est arrêté et jeté en prison, les ambitions politiques de son mari entrent en collision avec sa vie et la placent devant un choix terrible.
    Porté par une écriture puissante où l’âpreté du réel le dispute à un humour à froid, Les Aquatiques est à la fois le portrait intérieur d’une femme qui se révèle à elle-même et une réflexion profonde sur les jeux de pouvoir dans une société africaine contemporaine.
    GRAND PRIX PANAFRICAIN DE LITTERATURE

    GRAND PRIX PANAFRICAIN DE LITTERATURE

    15250 CFA
  • Les arbres qui murmurent

    Pour les Arbres qui murmurent
    D’histoires fantasques en contes fantastiques, la prose ironique d’Abubakar Adam Ibrahim parcourt le Nigeria. L’écrivain nous emmène dans des récits qui fusionnent réalisme magique et critique sociale pour raconter son pays, ses vents tourmentés, ses sorcières maléfiques ou bienveillantes, ses politiciens véreux, et ses arbres qui murmurent.

    15050 CFA
  • Les Honneurs perdus

    « Que ceci soit clair : je m’appelle bien Saïda Bénérafa. Jusqu’à quarante et quelques années, je n’avais jamais quitté New-Bell Douala nº5. Je n’étais pas encore la jeune fille de cinquante ans qui passionne Belleville. Pourtant, même à cette époque, je faisais déjà la Une du téléphone arabe. »
    Entre Couscousville, à la périphérie de Douala, et les hauteurs bigarrées de Belleville, la route est longue, pavée d’embûches, de petites joies et de grandes tragédies. Saïda va mettre longtemps à la parcourir, avec pour seule richesse son inaltérable confiance en la race humaine et son honneur qu’elle ne veut pas perdre. Cet «honneur», c’est aussi celui de toutes les femmes, qu’elles soient riches, jeunes, belles ou tout le contraire, qu’elles soient blanches ou noires, servantes ou maîtresses, catholiques ou musulmanes.
    Jamais l’auteur d’Assèze l’Africaine n’avait décrit avec autant de verve sa belle et crasseuse Afrique, éclatante de vie, de couleurs et de gaieté malgré sa misère. Jamais elle n’avait dit avec autant de force son attachement à une France envoûtante, fragile et parfois impitoyable. Les Honneurs perdus, une déchirante tragicomédie de notre époque qui confirme Calixthe Beyala comme un des grands auteurs francophones, internationalement reconnus.

    14600 CFA
  • Les réveilleurs de soleil

    Depuis que le soleil ne se lève plus, la vie s’éteint à petit feu. Rosie craint pour la santé de son grand-père Edmond, qui pousse des quintes de toux à arracher des séquoias. Du haut de ses treize ans, elle décide de trouver un moyen de ramener le soleil et part sur son vélo Harley à sa recherche. Mais sa bonne volonté ne suffit pas.  Après avoir échoué à convaincre Noé, l’homme le plus riche du monde, de l’aider, elle se lance dans une épopée qui lui fera croiser la route de Crépuscule, un paria au grand cœur, Aube, son ange gardien, Vénus, la femme la plus belle du monde, le fameux Famos, Ilra la magicienne et son mari le Chat Cinno, Momo le pêcheur, un sonneur de cloches et même des éléphants footballeurs.
    Mais qui va réussir à réveiller le soleil ?

    Dans ce premier roman lumineux, Oxmo Puccino s’empare de l’énergie de la jeunesse pour pointer l’urgence écologique, la vanité de la célébrité, le vertige des passions.  Avec humour, poésie et tendresse, il nous offre surtout une histoire d’amour et d’amitié, une quêtitiatique entre Le Petit Prince et Tim Burton.

    Sélection Prix Les Inrockuptibles 2021, catégorie Premiers Romans

    « Tel un botaniste de l’imaginaire, Oxmo Puccino plante les graines de demain dans une langue chantante, aux aspirations écologiques.  » Livres Hebdo

    « C’est comme si Jules Verne avait posé le pied sur une planètconnue – dans la tête d’Oxmo, là où le Soleil ne se couche jamais. » L’Obs

    « Avec Les Réveilleurs de soleil, le rappeur Oxmo Puccino réussit en beauté son entrée sur la scène littéraire, entre onirisme et surréalisme. » L’Express

    « Le premier roman du rappeur, et poète, Oxmo Puccino, déjà publié et approuvé comme tel, est une bonne et belle surprise. » Le Point

    « Entre le petit Prince et Tim Burton » La Grande librairie

    « Un roman formidable à découvrir d’urgence ! » Francter, La bande originale

    15050 CFA
  • MA : cette syllabe universelle évoque la douceur de la maternité, un hymne à la femme et à la féminité…  est bien cela : un cantique qui célèbre le bonheur et la douleur d’être mère sur ce continent tissé de mystères qu’est l’Afrique. L’enlèvement de son premier enfant, offert aux religieuses par son mari, plonge Sabeth dans une nuit profonde qui ranime les souvenirs de sa prime enfance à Obala, où déjà elle avait subi les mortifications dues à sa condition de femme. Après un mariage traditionnel avec un polygame, les humiliations redoublent : troisième femme de son mari, Sabeth tente en vain de se faire une place dans sa nouvelle famille qui la réduit en esclavage. Lorsqu’elle rencontre Mâ, sa marraine, féticheuse de son état, elle espère, grâce à son aide, pouvoir ramener à elle son premier-né, Douo. Commence alors un long parcours initiatique qui mènera Sabeth de sorcier en sorcier, jusqu’à ce qu’elle rencontre Emmanuel, avec lequel elle renaîtra dans le feu de la passion. La célébration d’un monde fascinant, empreint de magie et de sensualité diffuse, ainsi que la ferveur du style, parviendront seuls à dénouer ce destin. Avec ce deuxième livre, Gaston-Paul Effa confirme ses dons de prosateur lyrique et incantatoire.

    14130 CFA
  • Maman a un amant

    « On m’appelle Loukoum et j’ai maintenant douze ans. Depuis Le Petit Prince de Belleville, beaucoup de choses ont changé : j’ai une nouvelle maîtresse, je parle beaucoup mieux le français, je suis plus que jamais amoureux de Lolita, mais la vie n’est pas tous les jours facile. Surtout quand Maman décide de prendre un amant, un Blanc par-dessus le marché, et qu’elle .se met à vouloir apprendre à lire et à écrire. La liberté des femmes, c’est de la mauvaise graine. Elle pousse n’importe où, même entre leurs cuisses. C’est mon papa qui le dit. Et quand tout Belleville a appris la nouvelle, il n’a pas été le seul à le penser. Les Nègres en sont restés la langue dehors, les yeux sortis de la tête… Mais je vais tout vous raconter. ».

    11850 CFA