Afficher 21–25 of 25 résultats

  • Mamba Point Blues

    Rentrée littéraire 2021

    Des tranchées d’Argonne à Monrovia en passant par Dakar, New York et Paris, une fresque romanesque puissante qui court d’une guerre mondiale autre, rythmée par les accents vibrants du jazz.

    1918. Percussionniste virtuose école des djembés de Gorée, Jules, interprète du régiment de Noirs américains sur le front de cette France ravagée qu’il ne connaît qu’à travers Maupassant, vit aube de l’armistice un amour éphémère avec l’épouse d’une  » gueule cassée « . Ce souvenir indélébile l’accompagnera après la guerre dans son long périple à travers l’Amérique bouillonnante des Années folles, quand il rejoint le jazz-band de ses anciens compagnons de guerre, en tournée dans le Sud raciste, puis triomphe au célèbre Cotton Club de New York.

    Sa vie croise celle de Joséphine Baker qui l’emmène, avec sa Revue nègre, à Paris où l’amitié qu’il scelle avec l’écrivain-espion Graham Greene les entraîne dans une périlleuse expédition en Afrique. Ils iront jusqu’à Monrovia, capitale du Liberia, sur les traces de Julius Washington, l’arrière-grand-père de Jules, premier grand reporter photographe noir américain. Alors que de nouveau une guerre s’annonce, Jules s’installe à Mamba Point, dans la maison de Julius, l’homme qui a tenté de révéler la véritable histoire de ce pays : celle de ces esclaves affranchis envoyés en Afrique pour bâtir une nation libre. Un rêve devenu cauchemar.

    16650 CFA
  • Morsure (La)

    La morsure est un roman africain. Un moment délicat où un enlèvement d’un occidental provoque la fuite éperdue d’une femme. Le moment de la découverte d’une autre vie, d’une sagesse provoquée par cette morsure. Réelle ou fantasmée, cette morsure devient déchirement. Entre amour et haine, entre le réel ou le bien. Sur fond d’islamisme radical, un grand roman.

    12675 CFA
  • Nimi A Lukeni. Le roi forgeron de Kôngo

    Nimi A Lukeni
    Le roi forgeron de Kôngo
    Auteur : Bruce Mateso

    Le royaume Kongo est un des royaumes africains les plus célèbres et les plus décrits depuis le XVIème siècle. Pourtant son fondateur, Nimi a Lukeni (connu aussi sous le titre de Ntinu Mwene) reste une figure teintée de mystère, partagée entre le mythe et l’Histoire. Les Kongo l’ont tantôt décrit « comme un artisan habile et capable de forger le fer », tantôt comme « un cadet ayant hâte de commander » ou encore comme un « habile chasseur ».
    Quels sont les détails de son ascension vers le pouvoir ? Quels obstacles a-t-il surmontés pour fonder Kongo dia Ntotila ? L’épopée de Nimi a Lukeni est indissociable de la culture Kôngo, dont il en est le héros et une des figures tutélaires originelles.
    A travers XV chapitres, Bruce Mateso montre comment, de fil en aiguille, Nimi a Lukeni posa les jalons du kintotila kya Kongo, qui attisera plus tard la convoitise des Européens
    Tout au long de ce parcours initiatique où les nkulu (les ancêtres), les simbi (génies gouvernant les forces naturelles) accompagnent les destinées humaines, Nimi a Lukeni forgea aussi bien son destin personnel que celui de tout un peuple. D’enfant indocile à roi, il défia l’ordre établi afin d’en créer un nouveau, la première modernité socio-politique kôngo.

    15445 CFA
  • Tout ce bleu

    Douo, le narrateur, né « à l’ombre bleue d’un sisal solitaire », est le premier enfant d’une jeune mère de 15 ans, deuxième épouse d’un père de 30 ans. A l’âge de 4 ans, son père décide de le donner à Dieu et c’est ainsi qu’arraché à sa mère, il va être élevé par des religieuses. Dix ans plus tard et parce qu’il est très bon élève, Douo est envoyé en France pour parfaire son éducation. Solitaire, il continue à se perdre dans « ces rêveries où s’accrochaient des lambeaux de sacré qui n’avaient guère changé depuis l’enfance ». Son guide dans ce pays étranger, l’adulte qu’il aime et qu’il révère, est le père Marie-Pâques ; c’est lui qui a la charge de l’éducation intellectuelle et spirituelle de celui qui est devenu Douo-Papus. Est-ce parce que la solitude lui pèse trop qu’il croit reconnaître une jeune fille, Clara, déjà croisée, pense-t-il, en Afrique ? Elle est son premier amour, celui dont il espère qu’il apaisera la blessure de la séparation d’avec sa mère.

    10100 CFA
  • Trop de soleil tue l’amour

    Le vol d’une collection de CD de jazz ? En apparence une broutille. Mais si le lendemain on vous colle le cadavre d’un inconnu dans votre appartement, vous commencez à douter de la bienveillance de votre prochain. Pourtant Zam, journaliste politique, mène une existence sinon paisible du moins routinière, jalonnée de cuites quotidiennes, de ruptures sanglantes et de réconciliations éternelles avec Bébète, d’articles sans lendemain sur la dictature du régime. Se pourrait-il que son investigation sur la spoliation foncière des communautés villageoises au profit du gouvernement ait attiré sur lui les foudres des services secrets ? Zam en doute. Jusqu’au jour où il sort des décombres de son immeuble ravagé par une explosion criminelle. Ses mésaventures ne font que commencer. Autour de lui l’inertie le dispute absurdité : les policiers s’évertuent à ne pas enquêter, ses confrères de l’opposition trempent peu ou prou dans la corruption, les diplomates du pays des droits de l’homme ont à cœur de ne pas s’ingérer dans les affaires publiques. Si l’on ajoute à cette gabegie la disparition subite de Bébète poursuivie, dit-on, par un mercenaire français ; l’apparition non moins subite d’un fils naturel de Zam décidé à lui faire payer son abandon, on imagine à quel point notre héros aspire aux plaisirs simples de l’existence : un air du Duke ou de Parker et un whisky infect. Critiquer les institutions, peindre la misère morale des peuples, inventer mille rebondissements et des personnages aussi louches que truculents, telle fut la vocation des grands romans-feuilletons, de Sue à Balzac, telle est celle de Trop de soleil tue l’amour, peinture au vitriol d’un Cameroun dévasté par la corruption et la dictature. Entraîné par un écrivain d’une telle élégance morale et d’une verve aussi délirante, le lecteur n’hésite pas à rire en toute liberté. Quitte à mettre en sourdine les bons sentiments sur l’Afrique ou à s’interroger sur le rôle de la France dans les guerres et l’économie d’un continent à la dérive.

    15050 CFA