Recommended Books
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Achille Mbembe – Le devenir-nègre du monde
La tradition critique occidentale s’est pendant très longtemps privée d’une ressource essentielle pour penser et agir.
Il s’agit de l’école autocritique, une tradition critique développée par des penseurs africains et afro-descendants à partir de l’expérience coloniale, et aujourd’hui indispensable pour comprendre les formes contemporaines de violence, quelles soient liées à la globalisation, à l’autoritarisme, au néolibéralisme ou encore à la résurgence des extrémismes de tout genre.
Ce livre collectif présente et travaille la pensée d’Achille Mbembe, un représentant majeur de l’école afro-critique. Une pensée qui cherche constamment à se défaire du piège identitaire mais ne sous-estime pas le désir d’ancrage et de territoire. Une pensée qui ne cesse de garder les yeux ouverts sur le futur, sans pour autant céder aux sirènes du pessimisme. Une pensée exigeante et libre, profondément originale, mélange d’éclats et d’opacité.
Ce livre est une invitation à la rencontre et au dialogue, sur les traces de l’un ries grands penseurs de notre temps.
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BOLIBANA – et autres nouvelles africaines
Bolibana signifie en bambara : c’est fini de courir ! La nouvelle qui donne son titre au recueil décrit cette dérive des anciens exilés de retour au pays, et cette recherche d’une identité perdue auxquelles le phénomène actuel de l’immigration donne une résonance particulière. Elle donne aussi son ton ensemble des six nouvelles qui composent l’ouvrage.
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CHEIKH ANTA DIOP
» Les pharaons étaient des Noirs « . Pendant trente ans, Cheikh Anta Diop fut mis au ban des scientifiques pour cette affirmation pour le moins osée. Depuis, le questionnement scientifique a fait son chemin et Cheikh Anta Diop est cité dans des écoles prestigieuses (Louvre, Sorbonne). Redécouvrir sa pensée demeure dispensable aube d’un nouveau siècle la quête des racines étant éternelle.
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De l’origine et du progrès du café
En 1696, Antoine Galland rapporte de Constantinople de précieuses médailles, les Mille et Une Nuits et un opuscule sur le café. De L’origine et du progrès du café, premier grand livre sur le café aux saveurs d’une Mille et Deuxième Nuits.
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Entraide villageoise et développement – Groupements paysans au Burkina Faso
Comment définir le développement rural autrement qu’une conjugaison de processus dynamiques, plus ou moins lents, de prise en charge d’une communauté par elle-même? C’est en tout cas votre conviction profonde suite à un certain nombre d’impondérables.
Notre contribution à cette recherche conseille d’aider à a découverte de l’environnement humain et physique adapté qui baigne les projets et leurs acteurs, milieu à partir duquel il faut déclencher une dynamique consciente cohérentes et innovatrices.
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L’ESTHETIQUE LITTERAIRE DE CAMARA LAYE
Une réflexion sur l’esthétique littéraire de Camara Laye. Revenant sur les rapports entre le langage et le pouvoir, l’écrit et l’oral ou la philosophie et la littérature, ce livre est, à bien des égards, le débordement d’un certain champ de lecture et de discussion. Le but de ce travail n’est pas d’étudier exhaustivement les récits de Laye, mais, d’abord, de reconnaître l’espace au sein duquel ses différents récits trouvent leur place.
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La galère de dieu
« Tu t’es laissé conduire : Inch Allah, et pas même à Dieu vat… La liberté des enfants de Dieu, tu l’as bradée, Julie ! C’est peut-être cela aussi qui t’empêche de dormir, en plus de la canicule… » Elle a couru, couru, pendant trente-sept ans mais vint le temps où elle fut lourde d’une vie et plus seulement de la chaleur de juin. De la ferme bretonne à l’immeuble de banlieue, une vie, sa vie, dans ce concerto à plusieurs voix qu’est « La galère de Dieu »
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LA NUIT DES CHIENS
Ouagadougou, capitale du Burkina Faso ; à la faveur du vent de démocratisation qui souffle depuis La Baule sur le continent noir, des élections présidentielles viennent de se tenir dans le pays. Un thriller africain. Portrait d’un jeune État africain en proie au difficile apprentissage des mécanismes démocratiques.
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LA PEINTURE CENTRAFRICAINE
L’urgence de ce livre est dictée par le manque de considération pour la vigueur de la création artistique et par la nécessité de donner une impulsion à la promotion de la peinture en Centrafrique. Ces artistes de l’ombre, coupés des marchés internationaux, ouvrent dans des conditions matérielles particulièrement difficiles, auxquelles il faut ajouter les soubresauts politiques et les récentes tragédies guerrières de 1996. Pourtant, ces artistes continuent à travailler, à inventer, à découvrir des matériaux inédits pour nous faire partager la magie des choses.
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LE CHEMIN DE LA MÉMOIRE
Pepo a cru en vain en l’amour d’une Barbadji. Il l’a aimée contre la volonté de la famille ! Et, elle a fini par l’abandonner un jour pour d’autres aventures. Ensuite est arrivée Tamariva, la douce et tendre, l’arrière-petite-fille indienne. C’est à travers cette toile d’amour qu’Okoumba-Nkoghé s’est ingénié à tracer » le chemin de la mémoire » d’un fils du pays, qui fait référence à la culture ancienne réincarnée dans le Mvett, dans Olendé et dans l’objet d’art, une sculpture mystique qui est source de tragique mort.
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LE TUEUR DE SERPENTS
«Les demeures de ce monde ne sont qu’un passage et non un lieu où s’éternisent les hommes. Nous avons raconté l’histoire qui illustre les noms des habitants de ce pays. Eh bien ! demandez-les moi : c’est moi qui vous réponds, moi le perceur de secrets de famille, le tonnerre de la foudre qui s’est fait entendre. Myombekere veut dire « fonde une famille », Bugonoka signifie « le malheur vient sans prévenir ». C’est pourquoi il faut se tenir prêt. Ntulanalwo est mot-à-mot « je vis toujours avec ». Avec quoi ? Il s’agit de la mort. Une telle conscience guérit de toute peur et de toute agressivité dans les situations difficiles. C’est ainsi que fut nommé le fils de Bugonoka ; Bulihwali, la fille de Myombekere, signifie « quand le malheur trouvera-t-il sa fin ? » Ce nom cache l’espoir voire la certitude que le malheur finira un jour.» Deuxième partie de la saga d’une famille de la région des Grands Lacs sur deux générations débutée avec Les Enfants du faiseur de pluie, ce livre décrit avec précision la vie quotidienne de l’ancienne Afrique. A travers les défis du quotidien, l’auteur exprime avec une impressionnante verve les valeurs spirituelles et éthiques de son peuple. Basé sur son vécu sur une île du lac Victoria au début du siècle et sur sa profonde connaissance de la tradition, ce roman traduit du kiswahili constitue un document important du patrimoine mondial et de l’histoire africaine.
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ONDONGO
Tandis que le grossier croquis de cette statue, dénommée » Ondongo » rend le passant antipathique, l’auteur, en sollicitant son il pour penser prend conscience de sa dimension historique et démontre dans ce livre, qu’elle est le témoignage visuel, d’un incroyable mouvement de masse qui a incarné, pendant un moment dans l’histoire du Congo, la grande amitié entre les populations, dans leurs différences, dans leurs identités.
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PANORAMA DES LITTERATURES AFRICAINES – État des lieux et perspectives
Y sont abordées les littératures de la plupart des langues enseignées Inalco, notamment les littératures africaines, en langues africaines, orales et écrites restent encore mal connues. Cet ouvrage nous fait découvrir la littérature berbère, amharique, peule, haoussa, bambara, swahili, tigrinya et malgache mais également la littérature dogon et gbaya.