Afficher 221–240 of 245 résultats

  • Scènes de la vie d’un jeune garçon

    Depuis la parution en 1982 d’ En attendant les barbares, puis de Michael K, sa vie, son temps, salués comme de véritables événements littéraires, John Michael Coetzee a toujours montré une réticence à sortir de l’ombre. Pour la première fois le romancier revisite l’Afrique du Sud d’il y a cinquante ans, à la recherche de la fraîcheur, de la spontanéité, mais aussi de la fausse naïveté du garçon qu’il a été. L’évocation autobiographique plonge dans les hantises et les secrets d’un enfant – brillant et docile à l’école, despote et irascible à la maison – qui se cherche, entre un père qu’il méprise et une mère dont il craint sans cesse de perdre l’amour ; entre deux cultures et deux langues dont les sons rauques et obscurs lui font pressentir un monde troublant.

    Dans cette période de la vie qu’il faut « endurer en grinçant les dents », avec ses embellies à vélo ou à la chasse dans le Karoo désertique, où l’eau de la gourde pendue au bougainvillée reste fraîche, l’enfant découvre l’autre – Afrikaner, Anglais, métis, noir, juif – et son corollaire de préjugés et d’injustices, perçoit le mystère du sadisme et du désir. Déjà il sait : « ce qu’il écrirait, ce serait quelque chose de plus sombre, quelque chose qui, une fois que cela commencerait à couler de sa plume, se répandrait sur la page sans qu’on puisse l’arrêter, comme de l’encre renversée. Comme de l’encre renversée, comme des ombres qui courent à la surface de l’eau qui dort, come des éclairs qui crépitent et qui zèbrent le ciel. »

    20,73 
  • Senghor ou La tentation de l’universel

    Poète et président, dirigeant africain et académicien français, Léopold Sédar Senghor dit de lui-même :  » J’ai été un être déchiré « . Dans cet essai, Jean-Pierre Biondi souligne que la démarche constante de Senghor aura consisté à dépasser ce déchirement pour atteindre une symbiose perçue comme  » le fruit savoureux des contradictions « . Contradictions pour l’enfant sénégalais, entre les traditions animistes et l’école des Pères du Saint-Esprit ; pour le  » khâgneux noir  » de Louis-le-Grand, entre les explorations poétiques avec son condisciple Georges Pompidou et la révélation de la négritude avec l’Antillais Aimé Césaire ; pour le professeur du lycée de Saint-Maur, entre une calme carrière d’enseignant et l’appel du Sénégal qui le fait  » tomber en politique  » ; pour le député de la brousse, entre les velléités assimilationnistes de la IV République et le souffle indépendantiste venu du tiers-monde. Symbiose qui s’affirme avec éclat lorsque Senghor, tout en assumant pendant vingt ans les fonctions de président de la République du Sénégal, se veut également  » militant de la poésie « . En 1979, un an avant de quitter le pouvoir volontairement et discrètement, il évoque une question souvent posée :  » S’il fallait choisir, que voudriez-vous sauver de votre triple vie d’homme politique, de professeur et de poète ?  » et répond :  » Mes poèmes, c’est l’essentiel. « 

    11,24 
  • Senghor, Ethiopiques

    Résonances est une collection qui entend offrir l’essentiel des connaissances indispensables et incontournables permettant l’approche et l’étude efficace d’œuvres littéraires.

    8,37 
  • Senghor, Ethiopiques

    La multiplicité des approches du texte et la problématique des œuvres permet d’en apprécier la modernité, et de faire découvrir à des étudiants littéraires ou non littéraires des textes classiques qui, sans cela, seraient restés incompris voir connus. Pour chacun des ouvrages de la collection : la vie de l’auteur, l’œuvre, l’époque…
    De nombreuses contributions originales de spécialistes : études littéraires, explication de texte – approches philosophiques – approches psychanalytiques – anthologie critique – biographie, filmographie, entretiens, interviews, etc.

    15,33 
  • Senghor, Ethiopiques

    Quarante questions pour connaître l’œuvre dans ses grandes lignes et dans ses détails, l’action et les personnages, le contexte culturel et historique – Quarante réponses pour comprendre la signification de l’œuvre, sa portée symbolique, les intentions de l’auteur – Quatre études pour construire une réflexion sur les enjeux majeurs de l’œuvre.

    5,62 
  • Serenity House

    A Serenity House, maison de retraite modèle, on réprime vigoureusement, à l aide de méthodes ultramodernes, toutes les petites révoltes du corps contre les tyrannies de l âge. Parmi les pensionnaires décrépits et vaticants, Max Montfalcon joue le rôle du pitoyable vieillard victime de l avidité de ses enfants.

    Se sentant doté, par un passé funèbre, des compétences requises pour survivre et dominer à Serenity House, Max engage bientôt un duel sans merci avec Jack, un ancien employé de Disneyland, grand amateur de films d horreur, et qui exerce sur les retraités ses talents pour l euthanasie.

    Dans cette satire dévastatrice, Christopher Hope propose un voyage d une mordante et étourdissante drôlerie à travers les structures fascistes mortifères que sait abriter notre culture moderne.

    27,96 
  • Sony Labou Tansi ou La quête permanente du sens

    Les textes rassemblés dans cet ouvrage sont issus pour la plupart des travaux du colloque international que l’Union Européenne, occasion du premier anniversaire de la mort de Sony Labou Tansi. La puissance, l’ampleur prophétique, l’intensité dramatique et l’intérêt historique des œuvres de l’écrivain congolais justifient largement l’organisation d’une telle rencontre. Les études et témoignages rassemblés ici tentent de montrer qu’à travers la description des monstruosités, de l’affrontement entre le Bien et le Mal, du désordre social et moral, de l’Enfer, l’ uvre de Sony Labou Tansi exprime une seule et même préoccupation: l’obsession de la vie.

    48,08 
  • Sorcellerie à bout portant

    « Dans les centres urbains, on immole en général la bête de ses moyens : une poule, un coq. Mais au fur et à mesure qu’on monte dans l’échelle sociale et qu’on est bourré aux as, l’obole passe d’une chèvre ou d’un bouc au mouton, d’un mouton à une vache, de la vache à un être humain, ce dernier étant généralement considéré sans protection surnaturelle… »

    8,52 
  • Sous les bombes de Char-kosy

    Ce livre n’est pas une thèse sur les évènements qui ont débuté en septembre 2002 en Côte d’Ivoire avec le coup d’État manqué mené par la rébellion pour s’achever le 11 avril 2011 avec l’arrestation de Laurent Gbagbo. L’auteur a tout simplement voulu parler de sa souffrance, l’exprimer, dire comment il a vécu ces douloureux évènements. Ce livre relate son quotidien et est l’expression concrète de la force de l’amour au sein d’une famille, sous les bombes de Char-Kozy.

    28,83 
  • Sur l’autre rive

    « Jour après jour, s’insinuant en moi à pas de loup, la mer a accompli sa tâche. Elle m’a envahie, a noyé tous les paysages de la mémoire, et les bougies de l’enfance se sont éteintes. Mais on a beau laver son corps, le savonner et le parfumer, l’odeur de la peau finit toujours par remonter. Ils ont retrouvé ma piste la nuit dernière. »

    Dans une île des Caraïbes, vit Marie-Eve, une femme apparemment comblée. A la veille d’un vernissage qui va assurer sa consécration, elle rencontre un couple étrange, qu’elle a peur de reconnaître.

    Commence alors un long voyage intérieur qui nous conduit au Gabon, puis sur les rives du Congo. Au centre du roman une histoire d’amour dans une Afrique ensoleillée, qui danse et chante ; une Afrique qui veut demeurer attachée à d’anciennes croyances et, dans le même mouvement, s’interroge sur sa place dans ce siècle de vitesse. La narratrice nous fait découvrir une société sur laquelle elle pose un regard affectueux, souvent ironique, toujours lucide. Au-delà d’un pays, c’est une plongée dans la profondeur d’un être décidé à aller jusqu’au bout d’elle-même. Il lui faudra franchir le fleuve, changer de paysage, aborder l’autre rive.

     

    21,76 
  • Telescope de rachid (le)

    Roman d’aventures, roman de formation, quête métaphysique et fabrique de rêves, ce livre interroge la science et la foi dans leurs antagonismes, et invente un héros magnifique en lutte, dès le XVIIe siècle, contre les fanatismes de tout bord.

    25,94 
  • Terre Promise

    Un titre onirique pour un monde sans pitié: l’Afrique du Sud et ses Blancs déphasés face au ressentiment d’une communauté noire à laquelle on reconnaît enfin… le droit existence. Et l’impuissance avérée de la bonne conscience européenne à penser la véritable situation dans laquelle se débat ce pays.

    17,69 
  • Toiles d’araignees bab n.296 – COLLECTION AFRIQUES

    Parce qu’elle a refusé d’épouser le fiancé de soixante-dix ans que lui destinait son père, Mariama se retrouve en prison : un livre d’une rare violence sur une société où le droit du plus fort a valeur de législation.

    11,72 
  • Tout ce bleu

    Douo, le narrateur, né « à l’ombre bleue d’un sisal solitaire », est le premier enfant d’une jeune mère de 15 ans, deuxième épouse d’un père de 30 ans. A l’âge de 4 ans, son père décide de le donner à Dieu et c’est ainsi qu’arraché à sa mère, il va être élevé par des religieuses. Dix ans plus tard et parce qu’il est très bon élève, Douo est envoyé en France pour parfaire son éducation. Solitaire, il continue à se perdre dans « ces rêveries où s’accrochaient des lambeaux de sacré qui n’avaient guère changé depuis l’enfance ». Son guide dans ce pays étranger, l’adulte qu’il aime et qu’il révère, est le père Marie-Pâques ; c’est lui qui a la charge de l’éducation intellectuelle et spirituelle de celui qui est devenu Douo-Papus. Est-ce parce que la solitude lui pèse trop qu’il croit reconnaître une jeune fille, Clara, déjà croisée, pense-t-il, en Afrique ? Elle est son premier amour, celui dont il espère qu’il apaisera la blessure de la séparation d’avec sa mère.

    15,37 
  • Transitions et subordinations au capitalisme

    Aujourd’hui que le capitalisme va connaître une nouvelle expansion mondiale sur les débris du système « socialiste » qui se présentait comme son alternative, une dizaine d’anthropologues analysent des mécanismes et des formes de subordination et même de transition au capitalisme au sein de diverses sociétés locales d’Europe, d’Amérique latine, d’Asie et d’Océanie. Ils montrent comment le développement de la production marchande et de l’usage de la monnaie décompose d’anciennes formes d’organisation sociale qui peuvent disparaître entièrement, végéter pendant des siècles dans un faux archaïsme, ou se réorganiser sur d’autres bases fournies par le capitalisme lui-même. Un processus mondial commencé il y a plusieurs siècles mais plus que jamais d’actualité.

    40,21 
  • Tribulations d’une Métisse Optimiste

    Corinne Happy, petite-fille d’une reine bamiléké de la chefferie de Bana, nous entraîne en compagnie de sa jumelle Ghislaine, dans le faste des cérémonies de son village. Elle nous fait découvrir la richesse des grands plateaux de l’ouest du Cameroun, sans oublier sa Provence natale, les senteurs du mimosa et son amour de la langue française. Nous suivrons avec plaisir le parcours de cette femme riche de multiples cultures qui nous donne un premier livre plein de parfums, de couleurs et d’odeurs épicées.

    14,09 
  • Trop de soleil tue l’amour

    Le vol d’une collection de CD de jazz ? En apparence une broutille. Mais si le lendemain on vous colle le cadavre d’un inconnu dans votre appartement, vous commencez à douter de la bienveillance de votre prochain. Pourtant Zam, journaliste politique, mène une existence sinon paisible du moins routinière, jalonnée de cuites quotidiennes, de ruptures sanglantes et de réconciliations éternelles avec Bébète, d’articles sans lendemain sur la dictature du régime. Se pourrait-il que son investigation sur la spoliation foncière des communautés villageoises au profit du gouvernement ait attiré sur lui les foudres des services secrets ? Zam en doute. Jusqu’au jour où il sort des décombres de son immeuble ravagé par une explosion criminelle. Ses mésaventures ne font que commencer. Autour de lui l’inertie le dispute absurdité : les policiers s’évertuent à ne pas enquêter, ses confrères de l’opposition trempent peu ou prou dans la corruption, les diplomates du pays des droits de l’homme ont à cœur de ne pas s’ingérer dans les affaires publiques. Si l’on ajoute à cette gabegie la disparition subite de Bébète poursuivie, dit-on, par un mercenaire français ; l’apparition non moins subite d’un fils naturel de Zam décidé à lui faire payer son abandon, on imagine à quel point notre héros aspire aux plaisirs simples de l’existence : un air du Duke ou de Parker et un whisky infect. Critiquer les institutions, peindre la misère morale des peuples, inventer mille rebondissements et des personnages aussi louches que truculents, telle fut la vocation des grands romans-feuilletons, de Sue à Balzac, telle est celle de Trop de soleil tue l’amour, peinture au vitriol d’un Cameroun dévasté par la corruption et la dictature. Entraîné par un écrivain d’une telle élégance morale et d’une verve aussi délirante, le lecteur n’hésite pas à rire en toute liberté. Quitte à mettre en sourdine les bons sentiments sur l’Afrique ou à s’interroger sur le rôle de la France dans les guerres et l’économie d’un continent à la dérive.

    22,90 
  • Un attiéké pour Elgass

    Farine de manioc et poisson frit, l’attiéké est un plat qui se mange chaud dans les maquis de Bidjan-là-même. Nul doute que les exilés guinéens de la capitale ivoirienne s’en régaleront ce soir, chez tantie Akissi, à la santé de leur jeune compatriote Idjatou qui doit s’envoler demain pour l’Europe. Mais depuis quand Elgass est-il mort? Elgass, c’était l’aîné, le précurseur, la conscience paradoxale qui avait servi de fil-à-plomb à leur insouciance dans la sauvagerie de la grande cité. Il a suffi qu’il meure pour que renaissent les vieilles querelles, les suspicions enfouies, désormais en suspens dans l’air vicié de la lagune. Après nombre de déambulations et péripéties dilatoires à travers les bus et les quartiers de Bidjan, l’heure est venue de regarder les choses en face, de mettre sur la table ces petits mensonges, ces mesquines vilenies de chacun qui font le remords de tous. Où sont passés les deux cent mille d’Elgass, Habib ? Et ce fétiche dont nul ne se souvient, Arsiké ? Et Badio lui-même serait-il sans tâche? « Jeu d’awélé, jeu de vérité. » Personne n’en sortira grandi, sinon la formidable rumeur de la métropole, toute bruissante déjà de ses trafics et de ses légendes, vie et mort mêlées dans la même grandeur et la même dérision. Tout juste le temps de préparer un nouvel attiéké…

    Au fait, depuis quand Elgass est-il mort ?

    20,37