Recommended Books
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Barzakh
Un conte philosophique raconté par les moyens de la science-fiction et écrit comme un concert de musique maure. L’auteur est né en 1956 à Boutilimit (Mauritanie), et a publié son premier roman en 1991 sous le titre L’Amour impossible.
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BLANCHETTE ET SES CHEVREAUX FACE AUX DANGERS DU MONDE – Conte français pour le Rwanda
La chèvre Blanchette mène une vie aventureuse avec ses sept chevreaux. Imana, le Dieu du Rwanda, lui a fait don de la ruse, une arme précieuse qu’elle met entre les pattes de ses sept garçons. Ceux-ci sont fort intelligents, mais leurs petits défauts risquent de les jeter dans la gueule de trois hyènes redoutables qui vagabondent sur les collines… Ces contes sont accessibles à tout public ; des adultes rwandais comprendront aisément qu’il s’agit d’une famille de réfugiés qui croit et espère toujours avoir trouvé le refuge et la sécurité.
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Branle-bas en noir et blanc
Vous retrouverez ici les inoubliables personnages de Trop de soleil tue l’amour et, plus particulièrement Eddie, l’avocat roublard devenu détective privé ainsi que Georges, l’aventurier français aux motivations obscures.
Lancés à la poursuite de la sublime Bébète dont la disparition reste compréhensible, nos deux héros affrontent sans frémir malhonnêtes et corrompus, pédophiles et barbouzes, sbires du pouvoir et adeptes de la magie noire.
Sous la farce et la démesure de cette aventure échevelée, Mongo Beti dresse un portrait lucide d’une Afrique flamboyante et naufragée. Refusant les poncifs néocoloniaux et tiers-mondistes que les peuples d’Afrique traînent derrière eux comme une malédiction, il met en scène un monde exubérant qui chaque jour invente l’art de survivre. -
C’est le soleil qui m’a brûlée
La tête dans les odeurs de l’homme, la bouche contre son sexe, elle se dit qu’il est devenu complètement fou, qu’elle est devenue complètement folle (…). Dans l’état actuel de l’histoire, quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise, elle aura toujours tort. L’homme c’est lui. »
Cameroun. Chaleur humide, ciel hypnotique. Dans le bidonville où elle a grandi, abandonnée par sa mère, Ateba cherche avec désespoir sa place dans une société où la femme n’a qu’un droit : se taire. Ecartelée entre plusieurs sentiments contraires, la jeune fille, le ventre en feu, la haine au cœur, est certaine qu’elle peut devenir un jour la plus forte. Incapable de se résoudre à concilier sexe et asservissement, elle refuse de passer sa vie à genoux. -
Ça ne gêne personne
L’homme dévêtu du manteau des valeurs morales et spirituelles, obsédé par la quête du bonheur matériel, est devenu insensible au malheur du voisin. L’auteur relève la dualité de cet homme, qui se plaint des gens qui lui portent ombrage et qui sont en même temps des victimes de sa méchanceté. Diop, un vieux sage, conseille à chacun d’entre nous de se placer devant un miroir pour percevoir ce que nous dénonçons chez l’autre.
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Cahier nomade
Abdourahman A. Waberi promène son cahier nomade dans le paysage de Djibouti. Composant le deuxième recueil d’un trilogie sur Djibouti, entre Pays sans Ombre et Balbala, voici treize nouvelles, treize caravanes venues de ce pays sans ambre mi-réel, mi-rêvé. Waberi fait la chronique de sa terre africaine depuis le temps où le général-président venu de France visitait ce <> et se souvient de l’époque heureuse où sept salles de cinéma faisait rêver les Djiboutiens, où son père exorcisait la nuit de son chant.
Aujourd’hui les assemblées sont des tours de Babel où chacun y va de son dialecte, les présidents promettent des jeux et des mots à des foules exsangues, et il ne reste plus que les gouteurs d’étoiles et les guetteurs de l’horizon pour nous raconter la légende du sommeil nomade.
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Cantate de l’ouvrier – Poème
De sa fenêtre, le poète regarde passer les ouvriers de Sarcelles dans la banlieue nord de Paris. De toutes origines : Français, Espagnols, Portugais, Nord-Africains, Nègres, ces ouvriers symbolisent le cortège millénaire des travailleurs de la terre soumis à la même justice sous le même regard de Dieu. Et il s’interroge sur les responsables. Est-ce l’homme ? Est-ce Dieu ? Le Tiers-Monde, n’est-ce pas eux, ainsi que tous les déshérités de la terre ?
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Cendres et braises
La mère est là, assise, en boubou indigo et blanc. Autour d’elle s’affaire le monde des poules, des coqs, des poussins et des fourmis. Elle se lève posant son regard sur sa fille qui vient vers elle : « Ah ! la Mère, la créature la plus extraordinaire, le sentiment, le sang, la source ! » La fille s’en va à Paris vers l’art, la mode, la beauté noire, l’amour et le désamour, une véritable valse infernale. Et parvient à dérober quelques jours hors de ce monde, un peu de bonheur en Bretagne entre le rêve et l’océan. Mais l’enfant bleu est toujours là, et le Marabout et le ndour qui donnent une saveur si délicieuse au mil ! La Mère toujours est présente. « Cendres et Braises » est le roman grave et léger de la dérive et de la liberté. Une quête pour se réconcilier avec soi-même au sein des Harmonies Eternelles.
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Ceux de July
En Afrique du Sud, les Noirs prennent le pouvoir. Ils pillent, occupent, et repoussent les Blancs affolés dans les aéroports. Plutôt que d’attendre un improbable avion qui leur permettrait de quitter le pays, les Smales fuient la capitale avec leurs trois enfants et vont chercher refuge dans un village perdu en pleine brousse, le village de July.
July était depuis quinze ans le domestique des Smales. En raison de leurs idées « progressistes », July a toujours été traité avec considération et dignité, mais sans échapper complètement à sa condition de « domestique noir ». Au village, ce rapport maître-serviteur va évidemment se trouver inversé. C’est maintenant July qui accueille les Blancs et les protège. Nulle arrogance chez lui, nul esprit de revanche. Simplement la découverte, d’abord confuse, que le monde a changé. -
Chamane – D’après le film de Bartabas
» Il y avait un homme qui chevauchait dans la taïga. On racontait à son sujet toutes sortes de légendes. On disait qu’il était capable de rester plusieurs jours sans manger et qu’il pouvait dormir dans la neige. On racontait que son cheval était magique, qu’il savait se rendre invisible et survoler les obstacles. Parfois, on croyait qu’il avait complètement disparu. Mais il réapparaissait toujours. On disait qu’une étrange musique faisait vibrer la taïga juste avant qu’il ne surgisse. On disait que cet homme avait tout connu, même la mort, mais que son cheval magique l’avait ranimé. On disait qu’il n’avait pas toujours été sauvage, qu’il avait, autrefois, vécu dans une grande ville. On disait qu’il savait parler aux arbres et que les animaux de la taïga lui obéissaient. On disait Voici son histoire. « .
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Cheikh Anta Diop et l’Afrique dans l’histoire du monde
Ce livre introduit et commente succinctement la vie et l’œuvre de Cheikh Anta Diop, auteur de « Nations nègres et culture » considéré comme un texte majeur dans la renaissance du monde noir. A travers ses ouvrages, il réinvente, au cœur des luttes de l’après Seconde Guerre mondiale, l’antiquité négro-pharaonique à la suite du jamaïcain Edward Wilmot Blyden et de Marcus Garvey. Une référence pour tous ceux qui désirent étudier son œuvre et sa vie.
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CHRISTIAN LATTIER – Le sculpteur aux mains nues
Le sculpteur aux mains nues, premier essai consacré exclusivement à un artiste plasticien africain, est un livre vif et passionnant. Par sa manière de dire l’art et grâce à la qualité de son texte, Yacouba Konaté ressuscite une figure majeure de la sculpture africaine contemporaine, décédée prématurément à Abidjan en 1978. Avec ce livre, l’auteur s’affirme comme un talentueux critique d’art.
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Cinéma
Binguel (« p’tit môme » en langue peule) ne rêve qu’à une chose : fuir la maison familiale où règnent son père, le tyrannique Môdy Djinna, et les deux épouses de celui-ci. L’une, Néné Goré, est mourante ; l’autre, Mère-Griefs, ne cesse de l’accabler de reproches. Au-dehors non plus, rien de bien exaltant. D’un côté le fouet de Karamoko, l’illustre maître de Coran qui a voué sa vie à Dieu et voudrait bien y consacrer aussi celle de ses ouailles. De l’autre, Mademoiselle Saval, la jeune femme venue de France, dont les airs austères d’institutrice ont vite fait de dissiper l’attrait troublant qu’elle exerce sur le jeune garçon.
Heureusement, il y école buissonnière, celle donnant sur la vie par la porte de l’aventure. Ardo, le cireur de chaussures, et Benté, le mystérieux cow-boy, n’ont pas leur pareil pour vous conduire au rêve. Des dédales du marché au cinéma du Libanais Seïny-Bôwal, le chemin est long pour initier un adolescent africain aux caprices du monde moderne…
En cette année 1958, Mamou, bourgade du Fouta-Djallon, en Guinée, garde encore cette touche coloniale et cosmopolite propre aux villes portuaires et ferroviaires. Mais De Gaulle (Général) s’apprête à rendre visite à Sékou Touré (Boubou-Blanc). Binetôt, Africains, Français et Libano-Syriens vont devoir relire la page de leurs destins. Le combat des Titans n’arrange pas toujours le sort des petites gens…
Qui est le plus fort en fin de compte : Général, Boubou-Blanc ? Peut-être bien ce beau diable de Gary Cooper…