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  • Cinemaction N° 81- Jean Rouch Ou Le Cine-Plaisir-1996

    Jean Rouch fut un prophète du cinéma direct, auteur d’une centaine de films (Moi, un Noir, Les maîtres fous, Chronique d’un été…). Il compte parmi les cinéastes qui ont fait bouger le cinéma. Ce dossier est le seul ouvrage à camper l’œuvre et à évoquer toutes les ramifications de ce cinéaste-baobab. Ne restant que quelques exemplaires de la première édition (n° 17, intitulée Jean Rouch, un griot gaulois), ce n° 81 en est une réédition actualisée et refondue : tout sur le cinéaste ethnologue aux 100 films.
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  • Cinémas mémoire

    Un grand dossier sur la question de la mémoire dans le cinéma noir, avec de nombreux articles et entretiens. Puis toute l’actualité culturelle est passée en revue : cinéma (Tunisiennes, La Revanche de Lucy), musique (musiques cubaines et voix de femmes), théâtre (entretien avec Malmouna Coulibaly), livres, art, et l’agenda avec tous les événements culturels de l’été.

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  • Coin perdu pour mourir

    Le fils d’un politicien important meurt après avoir mangé des champignons vénéneux. Un domestique noir, qui a manifestement perdu la raison, est inculpé. Mais Yudel Gordon, le psychiatre de la prison, refuse cette version des événements. Pour prouver l’innocence du simple d’esprit, il se rend dans une ville reculée de province afin d’interroger des parents et des amis de la victime, ainsi que la presse locale. Il doit alors faire face à un milieu hostile, effrayant, meurtrier. Longtemps interdit en Afrique du Sud, Coin perdu pour mourir a pour héros Yudel Gordon, un psychiatre attaché autorité judiciaire, découvert dans La nuit divisée (Rivages/Noir) et retrouvé dans Le cercle fermé (Rivages/Noir).

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  • Contes animaux du pays mafa – Cameroun

    Les Mafa, connus autrefois sous le nom de « Matakam », habitent la partie centrale des monts Mandara, au Cameroun septentrional. Ils ont aménagé les montagnes en terrasses et cultivent le moindre arpent de terre, y semant principalement du sorgho et des arachides.  Leur langue et leur culture sont très vivantes et l’on assiste chez eux à un regain d’intérêt pour les valeurs de la tradition.  Les Mafa considèrent leurs contes comme des récits relatifs à des événements du passé. Il n’y en a donc pas qui soient considérés comme plus véridiques, plus symboliques ou plus pertinents que d’autres. Même les contes à personnages animaux passent pour véridiques. « Cela s’est passé comme ça, car, dans les temps anciens, les animaux parlaient », nous expliquait une conteuse. « Le père l’a raconté à son fils, et celui-ci au sien, jusqu’à nos jours. »
    Godula Kosack est professeur de sociologie à l’université de Leipzig (Allemagne). Entre 1985 et 1994, elle a passé vingt-six mois dans le village de Gouzda, en plein pays mafa, en compagnie de ses enfants. A partir de l’ensemble des contes qu’elle a pu enregistrer au cours des veillées, elle a préparé une monographie sur la société mafa vue par les femmes intuitu.

    Les Mafa, connus autrefois sous le nom de « Matakam », habitent la partie centrale des monts Mandara, au Cameroun septentrional. Ils ont aménagé les montagnes en terrasses et cultivent le moindre arpent de terre, y semant principalement du sorgho et des arachides.

    Leur langue et leur culture sont très vivantes et l’onassiste chez eux à un regain d’intérêt pour les valeurs de la tradition.

    Les Mafa considèrent leurs contes comme des récits relatifs à des événements du passé. Il n’y en a donc pas qui soient considérés comme plus véridiques, plus symboliques ou plus pertinents que d’autres. Même les contes à personnages animaux passent pour véridiques. « Cela s’est passé comme ça, car, dans les temps anciens, les animaux parlaient », nous expliquait une conteuse. « Le père l’a raconté à son fils, et celui-ci au sien, jusqu’à nos jours. »

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  • Contes des veillées africaines

    Si les contes, que ce soient ceux de Perrault et de Grimm, font partie intégrante de notre littérature et de notre culture, ceux des autres continents – et en particulier ceux de l’Afrique – restent à découvrir… Les Contes du griot de Kama Kamanda nous initient ainsi à d’autres modes de vie, nous font partager des aventures avec d’autres animaux, d’autres personnages que ceux auxquels nous sommes habitués : les enfants volent des mangues, les singes se disputent avec les tortues… L’Afrique y est omniprésente avec ses légendes, ses croyances et sa féerie qui nous entraînent dans un univers merveilleux plein de naïveté, de sincérité et de fantaisie.

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  • Contes initiatiques peuls

    Aux premiers âges du peuple peul apparut une terrible sorcière, Njeddo Dewal, mère de toutes les calamités, suscitées par Dieu lui-même pour punir les Peuls de leurs péchés Au fil de multiples aventures, à la fois féeriques et fantastiques, ce conte traditionnel fondamental illustre la lutte éternelle entre le Bien et le Mal, le Bien étant ici incarné par un enfant miraculeux, Bâgoumâwel – avatar africain du Petit Poucet – qui seul pourra finalement triompher de la formidable puissance maléfique de Njeddo Dewal.
    Kaïdara raconte le voyage initiatique de trois compagnons, à travers un pays souterrain parsemé de rencontres symboliques et mystérieuses, vers la demeure du « lointain et bien proche Kaïdara », dieu de l’or et de la connaissance. Sur le chemin du retour, un seul sortira victorieux de toutes les épreuves : celui qui, par amour de la connaissance, aura su ne rien garder pour lui de tout l’or reçu dans la demeure du dieu. « Devenu roi sans l’avoir cherché », il recevra plus tard, en suprême récompense, la visite de Kaïdara lui-même et la révélation des secrets de tous les symboles rencontrés.
    Derrière l’aspect récréatif de ces deux grands contes africains conçus pour tous les âges, chaque image, chaque événement recèlent un sens caché qu’Amadou Hampâté Bâ nous aide à découvrir dans un important ensemble de notes sur la symbolique et la spiritualité africaines.

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  • Critique et réception des littératures francophones – Perspectives littéraires et esthétiques

    Il est question de confronter les approches de la critique et de la réception de la littérature francophone afin de permettre aux chercheurs issus de différentes sphères et écoles de porter des regards croisés sur le statut et les enjeux des productions occurrentes, les pratiques scripturales contemporaines qu’elles génèrent.

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  • De l’indigène immigré

    À la fin du XIX siècle, la France règne sur un immense empire : Maghreb, Afrique noire, Indochine… L’idéologie coloniale élabore un modèle de l’indigène », sauvage que la République va doucement amener aux lumières de la « civilisation ». Après 1945, le mythe de l’assimilation potentielle des peuples colonisés se brise sur l’écueil de la guerre d’Algérie, puis des indépendances. L’image de l’immigré supplante progressivement celle de l’indigène. Aujourd’hui, la perception des immigrés de l’ex-Empire témoigne d’un retour des stéréotypes coloniaux. Pascal Blanchard et Nicolas Bancel appellent à une analyse critique de cette page d’histoire, occultée depuis trente-cinq ans. Ce travail de mémoire permettrait de dénouer en partie les passions autour de l’immigration, enjeu majeur pour une société dont l’un des piliers fondateurs reste l’intégration.

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  • Décolonisation et émergence du Tiers-Monde

    La décolonisation fut un phénomène d’une ampleur et d’une rapidité exceptionnelles : en une vingtaine d’années seulement de nombreux pays d’Afrique et d’Asie accèdent indépendance en s’émancipant de la tutelle exercée des puissances coloniales, notamment France et Royaume-Uni. Après avoir dressé un tableau des Empires coloniaux, cet ouvrage explique les circonstances favorables à la décolonisation à partir de la Seconde Guerre mondiale. Il rappelle les principales étapes et les formes de l’accès à la souveraineté en Asie comme en Afrique, en développant les exemples les plus significatifs. Enfin il montre le rôle que jouent à partir de 1955 les nouveaux pays émancipés dans les relations internationales.

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  • Décolonisations et nouvelles dépendances – modèles et contre-modèles idéologiques et culturels dans le Tiers-monde

    Le concept de « Tiers-Monde » a recouvert des idéologies diverses sinon contradictoires. Que reste-t-il en 1983 du Tiers-Monde de 1952? N’y a-t-il pas eu éclatement des solidarités? Et, surtout, est-il encore possible de parler d’un ensemble en quête d’un développement différent? Vis-à-vis du monde occidental situé au cœur stratégique de l’économie mondiale, parce qu’il détient le pouvoir décisionnel et technologique, les pays en développement se trouvent incontestablement en situation de dépendance. C’est bien la raison pour laquelle les idéologies du Tiers-Monde s’élaborent d’abord en fonction d’un modèle occidental, soit pour l’assimiler, soit pour le rejeter. Deux champs d’études ont été privilégié dans ce livre: le domaine du politique -l’Etat étant sans doute l’expression la plus flagrante de la fascination exercée par le modèle- et le domaine culturel (naturalité, scolarité, information). Des interrogations essentielles demeurent certes posées au terme de cette investigation: la déculturation est-elle inéluctable? La coupure entre élites et masses ne fera-t-elle que s’accentuer? Peut-on parler d’échec d’un « métissage culturel »? Etc. C’est le mérite de ces articles de les poser avec une acuité sans complaisance, acuité qui invite non à la démobilisation mais à des efforts renouvelés d’approches et de réflexion. Les articles ici rassemblés reprennent les communications présentées dans le cadre du séminaire méthodologique et théorique du DEA « Connaissance du Tiers-Monde » (Universités Paris 7 et Paris 8), durant l’année 1981-1982.

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  • Des Choix difficiles – Les dilemmes moraux de l’humanitaire

    La fin de l’innocence. Telle est désormais la réalité de l’action humanitaire. Somalie, Éthiopie, Cambodge, Haïti, Rwanda, Bosnie, aujourd’hui le Kosovo : combien, en effet, d’interventions destinées à alléger les souffrances des populations, voire à jeter les bases de la paix civile, ont eu des conséquences autres, imprévues ?Depuis la fin de la guerre froide, dans un monde traversé par la tension entre la globalisation et le repli identitaire, les conflits internes se sont multipliés, de nouveaux acteurs sont apparus : organisations non gouvernementales, groupes d’intérêt de la société civile, groupes paramilitaires, armées privées, réseaux liés au crime organisé. Les États influents, désireux pour leur part de jouer un rôle immédiat face aux crises, prennent de plus en plus en main l’action humanitaire d’urgence au détriment de l’action politique centrée sur la résolution des conflits. En sorte que droit d’ingérence et intervention humanitaire ont été mêlés, avec des fortunes diverses. Aujourd’hui l’assistance humanitaire engendre souvent une dépendance durable des bénéficiaires égard des donateurs ; elle alimente parfois les guerres dont elle a pour objet d’alléger les souffrances. Pour sortir de ces dilemmes moraux, pour éviter le piège d’une aidconséquente ou d’un refus conséquent d’aider, l’humanitaire doit apprendre à s’interroger sur les causes des situations d’urgence dans lesquelles il se déploie.

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  • Dieu dope

    Les enfants de migrants – les blacks, les beurs et les antillais – n’intéressent personne. Pourtant, une puissance les appelle, au moins sous forme de petites pilules de couleur orangée aux étranges effets… Un inspecteur de police communiste dont la carrière traîne un peu, un vulcanologue passionné par la jouissance des femmes et des volcans et le célèbre psychiatre Nessim Taïeb se mêlent à la vie des enfants des rues et de leurs ancêtres.

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  • Ecopathologie animale – Méthodologie, applications en milieu tropical

    La démarche éco-pathologique s’insère aujourd’hui dans le contexte de l’élevage extensif dans les conditions tropicales. Malgré les programmes de lutte contre les grandes maladies infectieuses ou parasitaires, l’éleveur et les acteurs de la santé animale dans ces milieux restent confrontés à la pathologie du quotidien. Débouchant sur les facteurs de risque sur lesquels on peut agir directement, l’éco-pathologie constitue un outil de développement particulièrement efficace dans l’action sanitaire. A partir d’enquêtes menées au Tchad, au Brésil, au Zimbabwe, au Sénégal et en Inde, les auteurs dégagent les contraintes spécifiques du milieu tropical et proposent des réponses méthodologiques. La démarche éco-pathologique s’insère aujourd’hui dans le contexte de l’élevage extensif dans les conditions tropicales. Malgré les programmes de lutte contre les grandes maladies infectieuses ou parasitaires, l’éleveur et les acteurs de la santé animale dans ces milieux restent confrontés à la pathologie du quotidien. Débouchant sur les facteurs de risque sur lesquels on peut agir directement, l’éco-pathologie constitue un outil de développement particulièrement efficace dans l’action sanitaire. A partir d’enquêtes menées au Tchad, au Brésil, au Zimbabwe, au Sénégal et en Inde, les auteurs dégagent les contraintes spécifiques du milieu tropical et proposent des réponses méthodologiques.

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  • EKOMO

    Dans un village de la forêt guinéenne, sont apparus les signes surnaturels d’une tragédie annoncée. Alors pour Ekomo, frappé par le destin, et Nnanga sa femme, commence un long voyage où le couple, porteur de toute la sagesse et la science de leurs ancêtres mais sans défense contre le nouveau monde, pour eux incompréhensible et parfois hostile, va de guérisseurs africains en communication avec l’au-delà aux médecins blancs réalistes et froids, sans trouver la salvation. Toute leur histoire, dite par Nnanga de sa voix simple, est égayée et illuminée par le récit de leur enfance et de leurs amours tumultueuses. Ekomo, fils de l’exorciste, beau et dominant, elle, la danseuse inspirée, la Colombe de feu, parois violente, mais soumise aux rites de sa tribu forment un couple hors du commun. Pour sauver son homme, elle franchit tous les obstacles, tous les tabous que lui opposent son éducation, à la fois chrétienne et africaine.

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  • Elle sera de jaspe et de corail – Journal d’une Misovire

    En ce roman trois voix sont mêlées. Ecoutons celle de Lunaï, village qui végète et qui s’abîme dans une désespérance morne ; celle qui, en contrepoint, s’élève, élégiaque, célébrant une humanité autre à venir, en sa lumière, et aussi, au confluent, celle d’une femme, témoin vigilant et critique,  » misovire « . Polyphonie,  » entrechoc  » des styles, contraste du lyrique et du satirique se fondent dans l’unité d’une oeuvre aboutie. Après Orphée-Dafric, le second roman de Werewere Liking est d’une novation formelle et thématique peut commune dans la littérature africaine, tout en s’enracinant profondément dans la tradition de l’Afrique.

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  • ENTRE LES EAUX

    Un prêtre noir, un intellectuel occidentalisé découvre l’ambiguïté de sa situation. Si par fidélité au message évangélique il renie l’Eglise, son adhésion aux thèses marxistes-léninistes de maquisards africains n’est encore qu’une fuite, un tourment et un terrible échec. Ce roman témoigne de la quête exemplaire d’une authenticité humaine dont ce monde rend peut-être l’accomplissement impossible.

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