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  • Jazz et vin de palme

    Emmanuel Dongala a dix-sept ans en 1958, quand le Congo devient une république dépendante. Dans huit longues nouvelles au rythme balancé et humour corrosif, il fait revivre la Révolution rouge de Brazzaville, qu’il considère avec un profond pessimisme, et promène son blues dans les boîtes de jazz de New York, où il se repaît des sonorités inspirées de John Coltrane. Sous la naïveté burlesque des sujets, tels ces extraterrestres prenant possession de la planète et que seul l’enivrant vin de palme peut adoucir, nous sont livrées quelques-unes des plus belles pages sur la défaite du rêve des jeunes États africains, évoquée comme en écho par la tragédie d’un saxophoniste de génie en quête de l’absolu.

    6446 CFA
  • Justice traditionnelle, justice moderne – Le devin, le juge, le sorcier

    A l’heure où l’on parle tant d’acculturation, de sous-développement, de crise de la société africaine mais où l’on assiste également à la revendication d’un Etat de droit en Afrique, la reconnaissance des droits coutumiers ne relève pas de délectation passéiste. Au contraire, la prise en compte de ses principes généraux peut déboucher sur l’élaboration d’un droit moderne authentiquement africain donc ayant enfin une chance d’être compris, reconnu et respecté ; un droit contrôlé par la société, un droit unique et original qui respecte les valeurs culturelles tout en les transcendant pour tenir compte d’une évolution inéluctable.

    L’Afrique est à l’heure actuelle tiraillée entre deux mondes aux valeurs profondément antinomiques : le monde traditionnel, pétri de sacralité, et le monde moderne matérialiste. Cette dualité se retrouve naturellement en matière de criminalité : criminalité traditionnelle et criminalité de  » type occidental  » coexistent en s’opposant. Mais la notion de criminalité n’est pas appréhendée de la même façon par la loi et par les hommes. La justice  » moderne  » se révèle donc inadaptée à la pensée et à la société traditionnelles et s’avère incapable de juguler la criminalité qui en émane. Seule une approche ethno-criminologique peut permettre de comprendre la réaction sociale face à la législation et à la déviance, peut concourir à la redéfinition de l’acte criminel et nous aider à repenser la signification et le rôle de la peine afin que disparaisse cette inadéquation de la justice aux hommes auxquels elle s’applique. A l’heure où l’on parle tant d’acculturation, de sous-développement, de crise de la société africaine mais où l’on assiste également à la revendication d’un Etat de droit en Afrique, la reconnaissance des droits coutumiers ne relève pas de délectation passéiste. Au contraire, la prise en compte de ses principes généraux peut déboucher sur l’élaboration d’un droit moderne authentiquement africain donc ayant enfin une chance d’être compris, reconnu et respecté ; un droit contrôlé par la société, un droit unique et original qui respecte les valeurs culturelles tout en les transcendant pour tenir compte d’une évolution inéluctable. Les juges peuvent être les maîtres de demain. Mais pour ne pas devenir des despotes, ils devront toujours garder à l’esprit qu’ils ne sont qu’un volet du triptyque : devin, juge et sorcier.

    25575 CFA
  • KASETI LE LIÈVRE – Contes du Zaïre

    Méfiez-vous de Kaseti, ce lièvre rusé, trompeur et malicieux ! Tous les animaux vous le diront : n’a-t-il pas ridiculisé Ngozi-le-Léopard, humilié Nkima-le-Singe et même osé bafouer Nsimba-le-Lion, roi des animaux ? Ce n’est pas parce que dans ces contes les animaux ressemblent étrangement aux êtres humains qu’ils doivent en prendre tous les travers ! Heureusement, ce misérable lièvre reçoit souvent la monnaie de sa pièce ; et, sous la farce, perce alors toute la sagesse transmise par une tradition orale plus que millénaire.

    5600 CFA
  • Kilomètre 30- Afrique: 30 ans d’indépendance

    Douze nouvelles, écrites par douze auteurs venant de douze pays différents d’Afrique noire francophone : ce livre est le résultat d’un concours littéraire lancé par Africa n° 1, autour d’un thème unique : trente ans d’indépendance. Le bilan apparaît bien amer : au kilomètre 30, les désillusions ont fait suite aux espoirs les plus fous.

    5625 CFA
  • L’Afrique occidentale au temps des Français

    L’histoire de la colonisation s’est inscrite dans le face à face des institutions, des esprits et des cultures. Ce regard croisé est origine de ce livre, fruit d’un travail d’équipe mené depuis plusieurs années par les meilleurs spécialistes africains et français, qui ont mobilisé des archives ouvertes parfois depuis peu, et les souvenirs oraux d’acteurs souvent encore en vie.

    L’Afrique  » vue d’en bas  » : c’est sur une histoire méconnue que ce livre original lève le voile ; Malgré sa brièveté relative, l’épisode colonial a profondément marqué les États de l’ancien Ouest africain français. Ils sont neuf aujourd’hui, d’ouest en est et du nord au sud : Mauritanie, Sénégal, Niger, Burkina-Faso, Guinée, Côte d’Ivoire, Bénin, Togo. Or, tandis que la politique  » métropolitaine  » commence à être bien connue, il n’en va pas de même de la rencontre entre colonisés et colonisateurs, de l’histoire vécue sur le terrain, tour à tour et à la fois lutte, dialogue et échanges. L’histoire de la colonisation s’est inscrite dans le face à face des institutions, des esprits et des cultures. Ce regard croisé est origine de ce livre, fruit d’un travail d’équipe mené depuis plusieurs années par les meilleurs spécialistes africains et français, qui ont mobilisé des archives ouvertes parfois depuis peu, et les souvenirs oraux d’acteurs souvent encore en vie. La première partie traite de thèmes communs ensemble : la politique et la géopolitique françaises, l’armée coloniale, les objectifs économiques, les dynamiques sociales, le rôle de l’islam. La seconde partie rassemble les monographies consacrées à chacun de ces  » États coloniaux  » : ils ont été marqués par une histoire chaque fois différente, suivant des milieux géographiques contrastés, des péripéties antérieures, des héritages démographiques et culturels anciens, et les modalités spécifiques de la pénétration française. Au total, un ouvrage de référence dispensable pour comprendre, dans les États francophones de l’Afrique de l’Ouest, l’unité et la diversité des soubresauts et des aspirations d’autrefois et d’aujourd’hui.

    28440 CFA
  • L’auteur en souffrance

    Dans le langage des psychanalystes, une lettre en souffrance est une lettre qui n’a pas été distribuée, un signifiant qui n’a pas été entendu. Pourquoi l’auteur antillais serait-il donc en souffrance ? Ce n’est pas tant qu’il souffre, on peut néanmoins décrire une certaine passion antillaise : une collectivité déchirée, une culture en voie de disparition, un narrateur parfois traite à sa communauté .. .Mais l’auteur antillais est avant tout un auteur qui n’a pas été entendu par le lecteur idéal auquel il s’adresse faute d’un langage commun, de repères communs et d’une Histoire commune. C’est pourquoi l’auteur, le narrateur « marqueur de paroles » qui hante la littérature antillaise contemporaine tentent de fonder un lieu de parole et d’écoute, le temps d’une veillée durant laquelle s’esquisserait un imaginaire commun. Les récits de Patrick Chamoiseau, Raphaël Confiant ou Edouard Glissant tissent des tresses d’histoires afin de se réapproprier cet imaginaire. Ils tentent la synthèse de l’oral et de l’écrit, du créole et du français, du passé et du présent. Les auteurs antillais ont en commun un projet d’écriture : légitimer une certaine autorité de l’écrivain sans toutefois se situer dans le discours du maître. Texte de couverture

    16900 CFA
  • L’autre et le sacré – Surréalisme, cinéma, ethnologie

    Dans ce livre, des témoins de choix, Mary Douglas, Germaine Dieterlen, Luc de Heusch et Jean Rouch, ainsi que des historiens de l’ethnologie, du surréalisme et du cinéma décrivent et interrogent ce versant moins connu de l’aventure culturelle française qui a anticipé sur bien des traits de l’ethnologie postmoderne.

    32305 CFA
  • L’Aventure humanitaire

    L’histoire du malheur des hommes – guerres, catastrophes, épidémies, famines – répond la longue aventure de ceux qui tentent de les secourir : Vincent de Paul et ses œuvres de charité, Henri Dunant et la Croix-Rouge, Albert Schweitzer et la médecine coloniale, l’Organisation des Nations Unies, les Médecins sans frontières… À chaque époque, de nouveaux drames, mais aussi des formes spécifiques de l’action humanitaire : secours d’urgence, aide au développement, assistance aux réfugiés. En restituant aventure humanitaire sa perspective historique et politique, Jean-Christophe Rufin nous donne les clés pour comprendre un univers à la fois très médiatique et très mal connu.

    12850 CFA
  • L’économie de marché et le Tiers-Monde – actes du colloque du XXVe anniversaire de l’Université de Rouen, [novembre 1991]

    L’ECONOMIE DE MARCHE ET LE TIERS MONDE, ACTES DU COLLOQUE DU XXVe ANNIVERSAIRE DE L’UNIVERSITE DE ROUEN. 1993. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 328 pages. Etiquette de code sur le dos. Tampon et annotations de bibliothèque en page de titre. 1er plat légèrement abîmé sur le bord.. . .

    21750 CFA
  • L’ESTHETIQUE LITTERAIRE DE CAMARA LAYE

    Une réflexion sur l’esthétique littéraire de Camara Laye. Revenant sur les rapports entre le langage et le pouvoir, l’écrit et l’oral ou la philosophie et la littérature, ce livre est, à bien des égards, le débordement d’un certain champ de lecture et de discussion. Le but de ce travail n’est pas d’étudier exhaustivement les récits de Laye, mais, d’abord, de reconnaître l’espace au sein duquel ses différents récits trouvent leur place.

    10700 CFA
  • L’exil et la nuit

    Dans un tressaillement de tout son corps, Alabo se dressa brusquement sur son séant. Il transpirait de la tête au pieds, en proie à une violente émotion. Son cœur battait à une allure folle contre sa poitrine. A présent son esprit aspire à se détourner de la pensée qui s’était imposé à lui depuis le matin et qui continuait à le hanter dans le. sommeil;

    11250 CFA
  • L’Histoire des contes

    Les contes ont une histoire. Ils ne sont pas hors du temps, mais s’inventent et se transforment au fil des différentes versions dont ils sont l’objet: formes orales traditionnelles, éditions lettrées ou populaires, chansons, pièces de théâtre, vies de saints, images,…

    Les contes évoluent selon la société qui les produit, celle qui les transmet et celle qui les reçoit. Ainsi, en Bretagne, sous l’influence de Gilles de Rais, le sadique Barbe-Bleuitie sa femme à une sexualité déviante et la tue lorsqu’elle lui annonce la naissance d’un héritier. A Marseille, une corporation d’artisans transforme l’histoire de Geneviève de Brabant pour redorer son blason; à Lille, des montreurs de marionnettes et de lanternes magiques font de Geneviève, épouse calomniée, une amoureuse passionnée…

    Le conteur ne se contente pas de broder sur un thème donné. Tout son talent consiste précisément à savoir adapter son récit à son auditoire. Les éditeurs de la Bibliothèque bleue _ cette collection d’ouvrages vendus par les colporteurs _ le savaient bien qui ont modifié les contes en fonction de ce qu’ils supposaient être l’attente du public. De même, au XVIIIe siècle, selon les éditeurs ou les conteurs, la fille aux mains coupées est tour à tour une sainte ou une prostituée, tandis que les romantiques, clercs aussi bien que lettrés, associeront la Vénus d’Ille à sainte Agnès ou à la Vierge Marie. Au cours des siècles, les contes nous offrent leur richesse pour comprendre l’étroite relation qui n’a cessé d’exister entre ceux qui les disent, ceux qui les écoutent ou ceux qui les lisent.

    22890 CFA
  • L’HOMME DU TROUPEAU DU SAHEL

    L’abondance du récit, la minutie des descriptions, la diversité des personnages, les premières entreprises d’un héros ambigu, l’homme du destin dont on pressent l’ascension future, le fond historique réel où se déploie la fiction aux multiples péripéties, le ton détaché, drôle ou grave, tout conspire à faire de l’Homme du Troupeau du Sahel – premier tome d’une trilogie intitulée les Cités du Termite – l’ouverture, accomplie en elle-même, d’une moderne épopée africaine.

    9600 CFA
  • L’ULTIME TRAGÉDIE

    La tragédie a toujours deux versants. L’un tragique pour pleurer, l’autre comique, pour rire aux larmes. L’ultime tragédie n’échappe pas à cette ambivalence et présente deux aspects : celui du colonisateur, convaincu de ses pouvoirs et celui du colonisé à la recherche de ses droits. Outre les relations complexes qui se tissent entre ces personnages, s’affirme un autre élément, le style novateur du roman, qui, par un judicieux recours au kriol, ous entraîne à la découverte des couleurs locales…

    5605 CFA
  • L’UNIVERS MYTHIQUE DE TCHICAYA U TAM’SI A TRAVERS SON OEUVRE EN PROSE

    Connu d’abord comme poète, le Congolais Tchicaya U Tam’si (1931-1988) s’est révélé être un remarquable dramaturge, romancier et nouvelliste, profondément enraciné dans la tradition culturelle de son pays. A partir des mythes – du héros national, de la famille et de la condition africaine de l’homme, l’auteur reconstitue la vision du monde et de l’homme qui sous-tend la création théâtrale et romanesque. Retraçant la démarche ethnographique, littéraire et poétique de Tchicaya, il remonte jusqu’au mythe hypotexte : le mythe du mauvais sang. N’est-ce pas retrouver le poète à travers le prosateur ? La cohérence interne de l’œuvre repose sur les thèmes mythiques, mais aussi sur leur orchestration à travers des correspondances d’œuvre à œuvre. Première tentative d’investigation mythopoétique sur l’ensemble de la prose tchicayenne, cet essai est une contribution importante dans le domaine des études littéraires africaines.

    71698 CFA