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Le nombril de la terre
A travers cet étrange récit, l’auteur nous entraîne dans un univers où la force du verbe et la chaleur de la mère nourricière, la Terre, sont à la source de l’être.
Jadis, la Terre-Mère avait été souillée par deux jeunes gens. Depuis, les habitants de la vallée d’Obbo vivaient dans la crainte de l’apocalypse. Le vieux prêtre Soryul s’employait à conjurer l’instant fatidique. Mais le vertige du Mal continuait de rôder dans les fourrés.
Et un matin, vint une lueur qui laissa apparaître un sourire d’espérance sur le visage du vieux prêtre. De l’autre côté de la colline des Noces venait de naître l’enfant-tabou, Soryulé, le nombril de la terre. Selon la prophétie, elle sera une merveille, une beauté dont les traits n’auront aucun égal dans la nature. Mais, elle devra conserver toute la pureté de sa sève. Aussi, les hommes sauront-ils résister à son charme ? De la réussite de cette épreuve dépendait le sort des habitants de la vallée d’Obbo. A travers cet étrange récit, l’auteur nous entraîne dans un univers où la force du verbe et la chaleur de la mère nourricière, la Terre, sont à la source de l’Etre.
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Le Partage de l’Afrique – (1880-1914)
A la charnière de deux siècles, entre 1880 et 1914, s’est produit l’un des événements majeurs de l’histoire des temps modernes : le partage de l’Afrique. Sept puissances européennes ont participé à ce que l’on a appelé » la course au clocher « , menée jusqu’au cœur d’un continent alors très mal connu : avec la France qui y établit une grande part de son empire colonial, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la Grande-Bretagne, l’Italie et le Portugal. Sept sphères d’influence, plus ou moins vastes, pour cette Afrique qui, plus d’un siècle après, malgré des décennies d’indépendance, en porte durablement l’empreinte, à commencer par les frontières héritées de la colonisation et toujours plus contestées. Pour la première fois sont rassemblés dans un récit global tous les épisodes d’une histoire complexe où s’intriquent diplomatie et économie, où se croisent hommes d’Etat, chefs militaires, aventuriers chercheurs d’or ou de diamants : Brazza et Stanley, Bismark et Ferry, Rhodes, Goldie et Léopold II, le roi qui se veut entrepreneur au Congo ; mais aussi Samori, Ménélik, le khédive égyptien, le sultan chérifien ou encore, au large du continent, la reine de Madagascar.
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LE PASSÉ POSTÉRIEUR – Et 14 autres nouvelles
Pourquoi Marie-Madeleine Paulin se rend-elle si souvent devant la tombe d’Eugène-Louis Blanc, un homme qu’elle ne connaissait pas de son vivant ? Ce texte ainsi que les quatorze autres nouvelles composant le recueil ont été primés au 14e concours de la nouvelle organisé par RFI et l’Agence de Coopération culturelle et technique en 1991.
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Le petit Woody Allen illustré
Ce recueil des meilleurs extraits de l’œuvre cinématographique et écrite de Woody Allen offre une vision d’ensemble de ses sujets de prédilection : la psychanalyse, les intellectuels new-yorkais, les couples déchirés, les traditions juives, le sexe et l’amour…
» Cloquet haïssait la réalité, mais il admettait que c’était le seul endroit où se faire servir un bon steak. »
» Les méchants ont sans doute compris quelque chose que les bons ignorent. »
» La dernière fois que j’ai pénétré dans une femme c’était dans la statue de la Liberté. »
Le sexe, l’amour, les intellectuels, la psychanalyse, New-York, tel est le creuset magique d’où jaillit l’idylle la plus paradoxale qui soit entre l’humour juif américain et la France, patrie de l’esprit cartésien. Rassemblés pour la première fois, sous le titre Le petit Woody Allen illustré, voici les meilleurs extraits de l’œuvre de Woody Allen tirés de ses premiers sketchs, de ses dialogues de film les plus percutants et de ses rares interviews. Un exceptionnel florilège, mais plus encore un chef-d’œuvre de drôlerie qui consacre le talent du plus grand auteur comique américain.
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Le principe de ruine
« Dans Calcutta surpeuplée, dans la cité que les pauvres assiègent et occupent, le rêve de fonder des cités pour établir le nom d’homme dans son humanité et son universalité se renverse en règne de l’inhumanité universelle, et l’idée moderne de progrès se voit remplacée par celle de cycle, où domine le principe de ruine. La ruine, ici, est un principe et non un résultat ; une action, non un état. L’homme démesurément pauvre, l’homme qui est au-delà de la misère, l’homme qui a faim et qui ne mange rien, l’homme miné, celui-là ne vit pas en cité : il s’agglutine en masse et fait bloc de son corps avec les autres corps ; il s’enfonce dans des niches sans air, sous des couvertures puantes ; il dort partout, au soleil comme ombre, entre les autos, entre vos jambes, dans la poussière grasse et l’huile de voiture et dans la fumée des échappements ; il fait des feux sur le trottoir et gratte pour les manger les immondices qu’il dispute aux chiens, aux corbeaux, aux chevreaux, aux vaches.Ici ce n’est pas la raison qui triomphe, ni non plus la déraison, mais la régression vers le besoin nu, absolument insatisfait. La ville est redevenue une nature. »Danièle Sallenave.
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Le quidam
Le quidam avait fait sa carrière dans la chanson. Les évènements d’août 1968 l’avaient placé devant la cause révolutionnaire, devenue la sienne presque à son insu.
Le Quidam avait fait sa carrière dans la chanson. Les événements d’août de 1963 l’avaient placé devant la cause révolutionnaire, devenue la sienne presque à son insu.
Après le coup d’Etat d’août 1968, il avait pris peu à peu conscience que la Révolution avait désormais deux visages. L’un était celui d’un Parti unique embourgeoisé, plein d’affairistes, enfoncé dans la corruption. L’autre était celui d’un lieu dont les populations, souvent contraintes au minimum, vivaient dans le plus grand dénuement.
Il avait commencé à comprendre que celui-ci était le pays réel, un endroit ou régnaient humiliation et détresse. N’aurait-il pas pu se comporter différemment, se mettre à l’écart en regardant de loin ce qui se passait ? Or, à mesure que les heures, que les jours passaient, il acquérait la conviction que l’action qu’il entreprendrait était nécessaire. Que ce qu’il ferait désormais en découlerait, en même temps qu’une sorte de fatalité.
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Le Roi, le Sage et le Bouffon. Le grand tournoi des religions
Suite à d’étranges rêves, le Roi d’un pays lointain, conseillé par son Sage et son Bouffon, décide de convoquer le premier Grand Tournoi de la Vérité. Les concurrents sont des athlètes de haut niveau ; leurs disciplines sont l’athéisme et les grandes religions du monde. A la recherche de la Beauté éternelle et de la Sagesse véritable, ils mettront tout en œuvre pour se dépasser et communiquer le meilleur d’eux-mêmes. Mais que se passe-t-il quand un juif, un chrétien, un musulman, un hindou, un bouddhiste et un athée se rencontrent ? Qui sortira vainqueur de cette compétition ? Une fable brillante et pleine d’humour, où les religions sont au cœur d’un récit passionnant.
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Le vallon du diable
Une communauté de calvinistes purs et durs est venue, époque du Grand Trek (1838), s’installer dans un vallon quasiment impossible d’accès au nord-est du Cap. Prisonnière d’une conception xénophobe et puritaine du monde, cette communauté s’est rapidement coupée de la société extérieure, s’enfonçant au cours des années dans une autarcie culturelle et économique qui s’avérera suicidaire. Historien de formation et journaliste vaguement raté, Flip Lochner, cinquante-neuf ans et des tonnes de cynisme, une vieille ambition académique ranimée par sa bizarre rencontre avec un jeune garçon originaire du vallon, décide d’enquêter sur cette communauté afin d’en retracer l’histoire. Il y découvre un monde régi par des lois religieuses archaïques qui autorisent les crimes les plus sordides ; un univers peuplé d’êtres difformes, fruits d’accouplement incestueux ; une société patriarcale où les hommes font la loi et où les femmes, soumises à leurs maris et à leurs pères, sont lapidées au cas d’adultère avec des hommes étrangers à la communauté à Tandis que les éclairs de chaleur déchirent le vallon ravagé par la sécheresse, Flip Lochner tente de découvrir aussi la vérité derrière une succession d’histoires et de légendes contradictoires au point de balayer en lui toute certitude. Sauf une : sa passion pour la jeune et mystérieuse Emma qui l’entraîne sur un chemin encore plus dangereux. Une somptueuse histoire par un maître du roman contemporain.
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LE VENT ET LE MENDIANT
Le Mendiant a faim, et cherche à échanger sa chanson contre de la nourriture. Si les animaux ont été accueillants, dès son arrivée en ville, il est rejeté de toutes parts. Seul un paysan accepte de lui offrir du riz, mais le Vent, soudoyé par un Marchand malhonnête, souffle sur le bol et en laisse échapper le précieux contenu. Le Juge du Ciel devra trancher. Le Vent et le Mendiant est l’adaptation d’un conte populaire vietnamien.
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Le voyage en Orstomie de Jean Naymard (1944-1994) – Fragments pour un clinquantenaire
Par tradition la France privilégie la recherche et la coopération. Par ailleurs, notre pays ne sait rien faire sans créer une administration quand est identifié un problème. Ces instituts font actuellement l’objet d’une série de monographies critiques du CNER, Centre National d’Evaluation de la Recherche. A côté de cet effort officiel, écrit en langage administratif, existent d’autres efforts, d’un style souvent plus léger, utilisant la force critique de l’humour. Comment se fait la science ? Comment se fait la coopération ? A ces 2 questions que se posent chercheurs et coopérants, ce livre tente de répondre.
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Les anticolonialistes – 1881-1962
La « France profonde » a-t-elle été « colonialiste » ? A-t-elle été “anticolonialiste” ? Elle a pu sembler, selon les époques, plutôt l’une ou plutôt l’autre. Masse distraite entre des minorités passionnées. C’est peut-être pourquoi l’« anticolonialisme » en tant que mouvement d’idée en France n’a jusqu’à présent fait l’objet que d’études partielles ou ponctuelles. Ce livre est donc la première synthèse consacrée au phénomène, et surtout à ses principaux acteurs. Il couvre la période d’existence du « deuxième domaine colonial », c’est-à-dire les quatre-vingts années qui vont du premier gouvernement Jules Ferry, en 1881, à la signature des accords d’Évian en 1962. Et s’efforce alors de répondre à l’insolite question : Qui ont été les « anticolonialistes » ?
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Les bouts de bois de Dieu
Le 10 octobre 1947, les 20 000 cheminots de la ligne Dakar-Bamako, qui s’appellent entre eux les » Bouts de bois de Dieu « , se mettent en grève. Après cinq mois de conflit, ils parviennent à faire plier la direction et obtiennent gain de cause. Cet affrontement très dur marque un tournant profond dans les relations entre la population et l’administration coloniale. Mais il représente surtout une épreuve terrible pour les grévistes et leur famille.
D’Ibrahima Bakayoko, le sage et charismatique leader du mouvement, à Ramatoulaye, Mame Sofi et toutes les femmes de Dakar, chacun affronte la répression et la faim, les dissensions et les doutes pour faire, enfin, triompher la solidarité… -
LES COUPEURS DE TÊTE
Après une quinzaine d’années passées étranger, où il n’a connu qu’une succession d’échecs, un homme revient dans son pays avec l’espoir d’y trouver un travail et reprendre goût existence. Il est aussitôt assailli par un flot de rumeurs sur l’ouverture démocratique, la chasse à la corruption et sur les agissements d’énigmatiques coupeurs de têtes. Et, brutalement, il se retrouve, bien malgré lui, mêlé à une sordide affaire de spéculation foncière.