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  • Amaryllis ma muse

    Quand on a dix-sept ans comme Milton, à Londres, en 1625 et qu’on vient de se faire renvoyer momentanément de l’université de Cambridge pour rébellion intellectuelle, tout ou presque semble subitement possible. Une rencontre, par exemple, au détour d’une ruelle, avec Amaryllis. Cette Éthiopienne, cette créature de rêve au nom de fleur accueille le jeune homme tantôt dans une crapaudière tendue de peaux de bêtes, tantôt sur une gondole d’amour descendant la Tamise. Elle a connu la peste et l’errance en Italie. Lorsque Milton s’en retourne vers Cambridge et ses études, il ignore encore quelles seront les couleurs de son avenir, mais il se sait métamorphosé, engagé pour la vie. Qu’est-ce qu’une muse ? Un fantasme de poète ? Une extraterrestre ? Quelle est la véritable identité de la belle câpresse qui déniaise, initie, inspire le jeune Milton ?Dans ce roman aux proportions parfaites, qui est aussi un long poème en prose, Paul West explore hardiment les mystérieuses et scandaleuses affinités de la sauvagerie et du génie artistique. À la fois brut et ciselé, barbare et raffiné, le style de Paul West réaffirme à chaque phrase cette vision d’un monde non conformiste de création et de liberté où les extrêmes peuvent parfaitement se rejoindre.

    14750 CFA
  • Chamane – D’après le film de Bartabas

     » Il y avait un homme qui chevauchait dans la taïga. On racontait à son sujet toutes sortes de légendes. On disait qu’il était capable de rester plusieurs jours sans manger et qu’il pouvait dormir dans la neige. On racontait que son cheval était magique, qu’il savait se rendre invisible et survoler les obstacles. Parfois, on croyait qu’il avait complètement disparu. Mais il réapparaissait toujours. On disait qu’une étrange musique faisait vibrer la taïga juste avant qu’il ne surgisse. On disait que cet homme avait tout connu, même la mort, mais que son cheval magique l’avait ranimé. On disait qu’il n’avait pas toujours été sauvage, qu’il avait, autrefois, vécu dans une grande ville. On disait qu’il savait parler aux arbres et que les animaux de la taïga lui obéissaient. On disait Voici son histoire. « .

    13365 CFA
  • Enrage contre la mort de la lumière – Rébellion d’une fille et sa mère dans un bidonville d’Afrique du Sud

    La vie n’a pas toujours été aussi rude pour Mvelo, quatorze ans, et sa mère Zola, qui vivent dans les bidonvilles de la périphérie de Mkhumbane, en Afrique du Sud. Autrefois, auprès de Sipho, l’amant de Zola, un avocat aisé, elles connaissaient de bons moments. Autrefois, Zola était championne de course à pied dans son école, et promise à un bel avenir. Jusqu’au jour où elle est tombée enceinte et où son père l’a reniée, l’exilant chez sa tante qui tient le bar clandestin dans lequel sa fille Mvelo a grandi… Lorsque Zola, la « malade en trois lettres », succombe au VIH, Mvelo, enceinte du pasteur qui l’a violée, part en quête de ses origines. Armée de sa résilience et d’un féroce instinct de survie, la jeune fille va devoir affronter un monde ravagé par l’apartheid qui laisse bien peu de chances à son genre et à sa condition. Avec ce roman court et percutant, véritable coup de poing littéraire, l’autrice peint le portrait de deux femmes, une mère et sa fille malmenées par la vie, et qui se battent bec et ongles pour conserver leur liberté. À travers une plume incisive qui ne laisse pas de place aux concessions, Futhi Ntshingila nous offre un roman social plein d’espoir et d’humanité, dont le message ne connaît pas de frontière géographique ou générationnelle. Car comme le précise la dédicace : « Aux enfants qui vivent en marge de notre société : votre voix compte. »

    15050 CFA
  • Etats d’urgence – Notes pour une histoire d’amour

    Dans un pays où a été proclamé l’état d’urgence, où les trois-quarts de la population sont privés des droits les plus élémentaires, où l’on ne peut ni se déplacer ni s’exprimer comme on le souhaite, où la liberté reste un mot et rien de plus – peut-on encore aimer, mener une existence d’homme, une existence de femme comme les autres ? Peut-on encore créer, trouver dans l’art ce que le quotidien vous refuse ? Mais l’amour, mais la création ne sont-ils pas eux aussi des domaines, des territoires où l’on vit en état d’urgence ?
    Le héros du nouveau roman d’André Brink est un écrivain qui, dans l’Afrique du Sud d’aujourd’hui, tente d’écrire un roman d’amour. Il va au fil des pages nous faire partager ses désirs et ses angoisses et cristalliser autour de ses héros, Philip Malan, le brillant professeur d’université et Mélissa, la trop jolie étudiante, ses rêves les plus secrets. C’est le roman dans le roman que nous fait découvrir André Brink. C’est au cœur même de la création qu’il nous conduit dans un éblouissant jeu de miroirs brisés dont les reflets se répercutent infini. Peut-il y avoir une issue heureuse histoire de Philip et de Mélissa ? Les amants peuvent-ils s’aimer, l’écrivain peut-il écrire là où la liberté n’existe pas ?

    On retrouvera dans ce roman la langue somptueuse d’André Brink, les personnages de passion qu’il sait créer mieux que personne, sur fond d’émeutes et de drames qui sont le lot de l’Afrique du Sud au jour le jour.
    André Brink est né en Afrique du Sud en 1935. Il est professeur de littérature contemporaine à Rhodes University. Toute son oeuvre est publiée en France aux Editions Stock. Rappelons qu’un de ses romans, Une saison blanche et sèche, a été couronné par le prix Médicis étranger en 1980.

    14550 CFA
  • Etonner les dieux

    Nvisible, il a quitté son pays pour trouver le secret de la visibilité. Débarqué sur une îlconnue après sept ans de voyage, il traverse une ville étrange et déserte. Des voix lui parlent et le guident dans un monde merveilleux où princesses, prophètes et licornes le mettent à l’épreuve : un parcours initiatique qui le mènera à percer le mystère de son destin.

    Né en 1959, Ben Okri est un poète et romancier nigérian. Il a dirigé la section « Poésie » du West Africa Magazine pendant sept ans. Considéré comme une figure de proue de la littérature postcoloniale anglaise, il a reçu le Booker Prize en 1991 pour La Route de la faim.

    « Il est peu de livre aussi entraînant et lumineux que cet Étonnement des dieux. »

    La République des lettres

    11400 CFA
  • Il n’y a pas de petite querelle

    Contes traditionnels du Mali ou d’ailleurs, ces « nouveaux contes de la savane » sont rapportés et développés par Amadou Hampâté Bâ dans le style plein de vivacité, d’humour et de poésie qui est le sien.

    Qu’il s’agisse de grands récits d’aventures mêlés de fantastique, de satires morales ou sociales, de contes humoristiques ou de tranches de vie savoureuses, on y trouvera non seulement un vif plaisir de lecture et de dépaysement, mais aussi de nombreux sujets de réflexion dont l’actualité est de tous les temps.

    Certains de ces contes projettent en effet une lumière particulière sur divers défauts ou qualités de la nature humaine ; d’autres stigmatisent certaines tares sociales : tentation du despotisme, fanatisme religieux, indifférence devant les conflits qui ne nous concernent pas, etc. ; d’autres enfin, à travers les aventures de personnages d’exception cachés sous des dehors repoussants, nous invitent à ne jamais juger d’après les apparences…

    11250 CFA
  • L’Ambassadeur

    C’est à Paris qu’André Brink a écrit L’ambassadeur, son premier roman, entre 1959 et 1961. A sa publication en Afrique du Sud en 1963, ce fut un tollé, assorti de tentatives d’interdiction et de sermons prononcés du haut des chaires – principalement à cause du lien que le jeune écrivain y établissait entre religion et sexualité.
    « Aujourd’hui, écrit André Brink, il faut le lire comme ce qu’il était, une lutte pour découvrir ou redéfinir certaines valeurs dans le naufrage de mon univers familier. » C’est à travers l’étrange huis clos amoureux qui s’instaure entre eux que les trois personnages principaux de L’ambassadeur vont se retrouver de plain-pied avec leur destin. Il y a Paul Van Heerden, le diplomate arrivé au sommet de sa carrière, qui voit vaciller sous ses pas le monde qu’il croyait être le sien. Il y a Stephen Keyter, le troisième secrétaire de l’ambassade, déchiré entre un désir de pureté et une ambition forcenée qui peut le conduire aux pires lâchetés. Il y a enfin Nicole Alford, une jeune Sud-Africaine aux mœurs très libres, qui va servir de révélateur aux deux hommes.
    Avant de pouvoir faire face à sa propre liberté, chacun à sa manière, ils devront tous les trois entreprendre une terrible et nécessaire descente aux enfers. La liberté, c’était déjà un des mots clés de l’écriture d’André Brink et c’est précisément avec L’ambassadeur que commence l’interrogation sur le sens de la liberté qui allait devenir le thème central de toute son œuvre.

    Né en 1935, André Brink est professeur de littérature contemporaine en Afrique du Sud. Il est l’auteur de six romans, Au plus noir de la nuit (interdit pendant de longues années dans son pays), Un instant dans le vent, Rumeurs de pluie, Une saison blanche et sèche (prix Médicis 1980), Un turbulent silence et Le mur de la peste, tous publiés aux Editions Stock.

    14600 CFA
  • LA GENERATION DE L’UTOPIE

    Ce récit est le témoignage d’une génération qui, après avoir lutté pour la libération de l’Angola et la construction d’une société égalitaire, se retrouve confrontée à l’échec de son rêve. Prise de conscience politique, clandestinité, exil, participation à la lutte armée, reconstruction et retrouvailles dans un pays en proie à la corruption et au chaos : tels sont les tableaux de cette fresque historique. Avec fougue, ironie et tendresse, le romancier réussit à nous faire vivre ces évènements dans leur complexité, à travers la diversité des parcours et des choix individuels.

    8750 CFA
  • La Voix du sang et autres récits d’Afrique du Sud

    Dans un pays aussi contradictoire, inique et paradoxal que l’Afrique du Sud, la violence est constante. Tantôt insidieuse ou sanglante, ici brute et là sournoise. Cette violence n’affecte pas seulement la communauté noire des persécutés mais, tout aussi bien, la poignée blanche des persécuteurs. C’est de cette violence qu’il est essentiellement question dans les nouvelles exemplaires d’Ernst Havemann. Remarquable par son dépouillement, son efficacité, le style agit à la manière d’un contrepoison.

    9600 CFA
  • Le chien qui fume

    Des deux côtés de l’avenue la foule compacte, contenue par des soldats en armes. Dans les tribunes, des notables hypocrites et corrompus. La chaleur, la poussière. Lentement la limousine s’avance vers le palais présidentiel. A son bord, Hypolithe Berger, le nouveau maître du pays. Ivre du pouvoir conquis. Amer de l’angoisse qui toujours lui taraude le ventre. Commence alors le monologue aux accents shakespeariens d’un voyou devenu tyran, le récit d’une destinée implacable. Défilent les six années de luttes et de crimes, l’ascension jonchée de cadavres, le jeu du mensonge et de la vengeance qui ont noyé l’espérance dans le sang.
    Reviennent aussi l’enfance perdue, la solitude, la hantise du sort réservé aux assassins. Y a-t-il un salut pour celui qui s’est abandonné à la folie du pouvoir ? Avec cette confession furieuse, cynique et tendre qui inaugure
    immanquablement un règne de terreur, l’Afrique se raconte. L’Afrique livrée à la barbarie, prise aux entraves de l’Histoire, hier comme aujourd’hui.

    15810 CFA
  • Le Roi fantôme

    En 1935, les troupes de Benito Mussolini envahissent l’Ethiopie avec le soutien des ascari, ces combattants érythréens enrôlés dans l’armée coloniale italienne. Vaincu, l’empereur Hailé Sélassié s’exile en Angleterre. En son absence, la résistance s’organise. Telle est la trame historique de ce roman qui a pour héros Kidane – un chef de guerre glorieux -, sa femme Aster et Hirut, une orpheline récemment devenue leur servante. Lorsque Kidane lève une armée et part au combat, les femmes refusent de se cantonner à un rôle secondaire et prennent les armes à leur tour. Peu à peu, l’espoir renaît dans le camp des rebelles, en dépit des atrocités commises par l’armée d’occupation et ses supplétifs indigènes sous les ordres du colonel Carlo Fucelli.

    A travers le récit croisé de personnages confrontés à une violence extrême, Le Roi fantôme met en lumière un pan méconnu de l’histoire de l’Ethiopie et souligne le rôle éminent qu’y ont joué les femmes. Porté par une écriture lyrique et un puissant souffle épique, ce roman inspiré par les archives familiales de Maaza Mengiste est une véritable Iliade africaine.

    19100 CFA
  • Le Silence est ma langue natale

    La nuit est tombée quand Hagos et Saba, frère et sœur,  arrivent  dans un camp de réfugiés au Soudan avec leur mère. Ils n’ont plus rien et ont fui leur pays en guerre, mais leur cœur bat toujours :  Hagos, muet et fragile, et Saba, au caractère farouche, vont  trouver l’amour au  milieu des ruines.

    C’est  dans ce monde à  part, lieu condensé  d’humanité  que frère  et sœur vont briser les tabous, renverser les genres et illustrer un conte d’amour sensuel  au milieu du chaos.

    Par ce roman élégiaque à  contre-courant des préjugés, Sulaiman Addonia  redéfinit la littérature de l’exil  et célàbre avec modernité  l’amour sous toutes ses formes. Dans la lignée  de  Floraison sauvage  d’Aharon Appelfeld,  Le silence est ma langue natale  bouscule nos repères et nos codes, et par le pouvoir de sa langue, illumine l’insupportable réalité.

    Le silence est ma langue natale  a été finaliste du Lambda Literary Award et du Orwell Prize for Political Fiction. Il est en cours  d’adaptation cinématographique.

    15850 CFA
  • Le vallon du diable

    Une communauté de calvinistes purs et durs est venue, époque du Grand Trek (1838), s’installer dans un vallon quasiment impossible d’accès au nord-est du Cap. Prisonnière d’une conception xénophobe et puritaine du monde, cette communauté s’est rapidement coupée de la société extérieure, s’enfonçant au cours des années dans une autarcie culturelle et économique qui s’avérera suicidaire. Historien de formation et journaliste vaguement raté, Flip Lochner, cinquante-neuf ans et des tonnes de cynisme, une vieille ambition académique ranimée par sa bizarre rencontre avec un jeune garçon originaire du vallon, décide d’enquêter sur cette communauté afin d’en retracer l’histoire. Il y découvre un monde régi par des lois religieuses archaïques qui autorisent les crimes les plus sordides ; un univers peuplé d’êtres difformes, fruits d’accouplement incestueux ; une société patriarcale où les hommes font la loi et où les femmes, soumises à leurs maris et à leurs pères, sont lapidées au cas d’adultère avec des hommes étrangers à la communauté à Tandis que les éclairs de chaleur déchirent le vallon ravagé par la sécheresse, Flip Lochner tente de découvrir aussi la vérité derrière une succession d’histoires et de légendes contradictoires au point de balayer en lui toute certitude. Sauf une : sa passion pour la jeune et mystérieuse Emma qui l’entraîne sur un chemin encore plus dangereux. Une somptueuse histoire par un maître du roman contemporain.

    18300 CFA
  • Les bouts de bois de Dieu

    Le 10 octobre 1947, les 20 000 cheminots de la ligne Dakar-Bamako, qui s’appellent entre eux les  » Bouts de bois de Dieu « , se mettent en grève. Après cinq mois de conflit, ils parviennent à faire plier la direction et obtiennent gain de cause. Cet affrontement très dur marque un tournant profond dans les relations entre la population et l’administration coloniale. Mais il représente surtout une épreuve terrible pour les grévistes et leur famille.
    D’Ibrahima Bakayoko, le sage et charismatique leader du mouvement, à Ramatoulaye, Mame Sofi et toutes les femmes de Dakar, chacun affronte la répression et la faim, les dissensions et les doutes pour faire, enfin, triompher la solidarité…

    4695 CFA
  • Les Imaginations du sable

    Kristien s’était juré de ne plus revenir dans son pays, l’Afrique du Sud, révoltée par l’apartheid comme par la frilosité des progressistes. Durant dix ans, elle a vécu sur un autre continent une vie librement choisie de femme moderne. Il faut l’appel d’Ouma, sa grand-mère, grièvement blessée dans un attentat, pour la convaincre de revenir. Ouma entreprend de lui conter la vie des neuf générations de femmes qui les ont précédées. Neuf générations de rebelles, qui tissent les mille et une nuits de l’Afrique du Sud. De Kamma, changée en arbre, à Lottie, disparue à la recherche de son ombre, de Samuel, qui étrangla son mari dans ses cheveux, à Rachel, enfermée dans une cave, peintre de fresques scandaleuses et ineffaçables, ces destinées prises entre légende et histoircarnent l’insoumission des femmes à la brutalité coloniale et raciste. Leur héritage ? Un imaginaire commun à tous, Blancs et Noirs, enraciné dans le même amour de la terre africaine.

    5600 CFA
  • Lettres d’Afrique – (1914-1931)

    Les lecteurs de La ferme africaine ne manqueront pas de se réjouir de la publication des lettres que Karen Blixen a envoyées à sa famille, au Danemark, entre 1914, date d’une arrivée en Afrique qui coïncida avec son mariage, et 1931, date de son départ définitif, le cœur brisé, après une série d’échecs. Ces lettres révèlent la personnalité, jusqu’ici assez secrète, de cette aristocrate aux prises avec une vie à laquelle elle n’avait nullement été préparée et qui prend au sérieux, et même au tragique, une entreprise purement commerciale origine. Un gouffre se creuse peu à peu entre une femme et son entourage, une catastrophe ultime met sa vie en péril ; il devient alors urgent de préserver un sens à sa vie, au-delà des mers et du désespoir. Cette correspondance, à la fois journal intime et gazette, constitue également un document de première importance sur la vie d’une communauté blanche en terre « coloniale » aube d’un XX? siècle qui va mettre en question la suprématie européenne. Témoin privilégié, Karen Blixen découvre, à sa propre stupéfaction, qu’il existe des alternatives en matière de culture. Enfin, par les recoupements qu’il permet avec La ferme africaine, ce livre est un document sur la littérature elle-même, sur ses conditions et ses nécessités.

    18050 CFA
  • MEMOIRE DE POUSSIERE ET DE NEIGE

    Meheret, journaliste éthiopienne, et Mano, comédien métis sud-africain, vivent à Paris mais courent le monde, engagés qu’ils sont dans la lutte contre l’apartheid. La première partie du livre se présente comme une longue lettre de Meheret à son futur enfant. Elle lui présente sa famille – fantastique galerie de portraits où voisinent l’empereur Haïlé Sélassié et Guebre Gsiaber le boiteux, champion de tango d’Ethiopie. Elle brosse également le portrait de son père Mano, le doux révolté, leurs amours, le piège tendu à Mano dans son propre pays et sa condamnation à mort. La seconde partie a pour auteur Mano qui, en prison, écrit une série de lettres à son propre père et, ainsi, raconte sa mission, son procès, sa condamnation, ainsi que le scénario d’un film qui évoque la mort lente d’un détenu politique. Au fil de ces portraits, de ces scènes tour à tour truculentes (le récit de la vie de Fausto Coppi conté « tout compagnolo » par un vieux Voltaïque est un régal) et désespérantes (tel le dialogue d’intellos tiers-mondistes au bord de la piscine du grand hôtel d’Ouagadougou), une certitude s’impose : Breyten Breytenbach est un grand écrivain. Ce livre est son premier roman.

    19620 CFA
  • Mémoires d’une survivante

    La grande ville est livrée au désordre, à la désorganisation. Des bandes de marginaux font régner la terreur. Les habitants s’enfuient. Les pouvoirs publics font encore semblant de gouverner… Ce monde, c’est le nôtre, si nous laissons s’aggraver les multiples symptômes d’une crise déjà omniprésente. De l’appartement où elle vit seule, à la périphérie, une femme assiste, songeuse, à cette désagrégation d’une société, de ses mœurs, de ses façons d’être et de voir. Un jour on lui confie sans explication une petite fille, Emily, accompagnée de son chien. Dans le même temps, elle commence à soupçonner, au-delà du mur de son appartement, toute une vie nouvelle et différente, surgie dans les profondeurs de l’immeuble.

    4795 CFA