Extrait du livre « CISCO »
Les fonctions de la couche Physique
1.1 Le signal
La télécommunication, c’est-à-dire la communication à distance, s’opère au travers d’un média. C’est un milieu physique facilitant la transmission de l’information appelée « signal » (souvent concrétisée par une onde de nature électromagnétique ou un signal lumineux).
Aux deux extrémités d’une télécommunication, peuvent se manifester des organes permettant l’inscription de l’information dans le signal, ou l’extraction de l’information à partir du signal. Ces organes sont appelés transducteurs. Quelques exemples de transducteurs : microphone, haut-parleur, caméra, écran, capteur, actionneur…
On pourrait conclure hâtivement que c’est la présence d’information qui fait la distinction entre le signal et le bruit. Ce n’est pas toujours le cas car un signal porteur d’information incompréhensible par celui qui l’écoute sera perçu comme un bruit. Et même lorsqu’il est compréhensible, il peut être perçu comme un bruit par ceux qui l’entendent sans en être les destinataires.
Un câble réseau qui ordinairement comporte quatre paires est susceptible de transporter quatre flux d’informations distincts dans un sens ou dans l’autre.
Chaque paire transporte son signal, entaché de bruit provoqué par la proximité des trois autres paires pour peu que celles-ci transportent également un flux d’informations.
1.2 La nature des signaux
La couche Physique est responsable de la définition des médias qui ont pour fonction de servir de support au transport des informations. Ces médias peuvent se manifester sous trois principales formes :
– La forme électrique dans un câble Ethernet classique par exemple.
– La forme optique, que l’on trouve dans les fibres optiques.
– La forme radio. On parle ici bien sûr d’accès sans fil comme le Wi-Fi. C’est sur cette couche que les méthodes qui permettent de transmettre les données sur l’un de ces supports sont définies.
1.3 Les types de signaux
1.3.1 Analogique
Le monde qui nous entoure est rempli de différents signaux et qu’ils soient électriques, optiques ou climatiques, tous ont un point commun : ils varient de manière continue dans le temps.Un système analogique est un système qui est capable de passer d’une valeur à une autre sans discontinuité, il se représente sous la forme d’une courbe de valeurs.
Prenons par exemple un thermomètre (à mercure ou à alcool coloré). Pour passer de la valeur 37° à la valeur 40°, il doit nécessairement passer par les valeurs intermédiaires.
Autre exemple : la courbe d’un son. Un son peut être caractérisé par deux critères :
– La fréquence du son. Plus la fréquence est élevée, plus le son est aigu.
– L’intensité du son. Plus l’intensité est importante, plus le son est fort. La représentation sous forme d’une courbe analogique est la suivante : Courbe analogique. La fréquence est le nombre d’oscillations périodiques par seconde et elle semesure en hertz (Hz).
Une note de musique, par exemple la note la de référence jouée par un diapason, est nommée « la 440 » car sa fréquence est de 440 Hz ou encore 440 périodes par seconde. Dans le cas de notre courbe d’exemple, la fréquence est de 3 Hz. En Europe, la fréquence du courant électrique est de 50 Hz tandis qu’elle est de 60 Hz en Amérique du Nord.
La période est l’intervalle de temps entre deux points identiques sur la courbe. L’intensité ou l’amplitude mesure la grandeur physique du signal, l’unité utilisée pour l’exprimer dépend de la nature du signal (pression acoustique, rayonnement électromagnétique, signal électrique, signal lumineux, etc.)…
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