Poids | 0,539 kg |
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Dimensions | 22,6 × 14,1 × 3,1 cm |
AFRIQUE COLONISATION PHILANTHROPIQUE RECOLONISATION
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Catégorie | Actualités & Reportages |
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Tag: | Harmattan |
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L’ancienne France, qui avait au Moyen Age conquis l’Angleterre, fondé le royaume de Sicile et participé à la création des Etats francs d’Orient, reste sur la réserve quand, aux XVe et XVIe siècles, Portugais et Espagnols se partagent le monde. En dépit de l’absence politique de la nation, des négociants et des marins issus des provinces maritimes sillonnent les eaux du globe, commerçant, pêchant, s’essayant même, en violation du monopole ibérique, à quelques tentatives d’installation. La révolte des Hollandais contre les Espagnols et leur assaut victorieux contre l’Asie portugaise des épices entraînent bientôt Français et Anglais dans la voie des conquêtes durables.
Alors que le roi de France demeure en Europe prisonnier des guerres extérieures et civiles, des aventuriers lui offrent un empire colonial: la Nouvelle-France, Terre-Neuve, la Guyane, les Antilles, la Louisiane, les Mascareignes, Pondichéry. Quoique peu peuplé et mal défendu, ce domaine d’outre-mer prend conscience de sa réalité sous Colbert. Pourtant, à la fin de son règne, Louis XIV concède un premier démembrement de ses possessions aux Anglais. En 1763, Louis XV ne possède plus que quelques îles et quelques comptoirs. C’est alors que la disparition de l’empire territorial en friche révèle la richesse de l’empire commercial antillais qui permet à la France de dominer le marché des sucres et des cafés. Mais bientôt, à Saint-Domingue, la Révolution sonne l’heure du soulèvement des esclaves. Napoléon, malgré les moyens qu’il met en œuvre pour anéantir l’Angleterre et s’approprier son empire colonial, échoue. La » seconde guerre de Cent Ans « , commencée sous le Grand Roi, s’achève: la Grande-Bretagne exerce une hégémonie planétaire qu’elle conservera jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.
Tu l’auras certainement déjà appris par la radio à la réception de cette lettre: ton frère, oui ton propre frère avec lequel tu as partager les misère de votre père, ton frère est devenu ministre. Je voulais dire qu’il est « enfin » devenu ministre, mais je te vois me reprochant d’avoir toujours été impatient. Je te revois, chaque fois que tu venais me rendre visite ici à la capitale et que je me plaignais de l’inutilité de mes retournement politiques, de l’ingratitude de ma vie de caméléon, de l’insuccès de mes courbettes et de mes dons d’or, de défenses d’éléphant et de champagne, je te revois me rappelant à la patience, insistant sur le fait que le laboureur finit n’importe comment par récolter, que la sueur ne coule jamais inutilement.
« L’ONU est morte », dit la rumeur. Ou en tout cas moribonde. De défaite en défaite, elle ne montre qu’impuissance… Mais l’ONU en déroute, n’est pas l’ONU. C’est la politique des États — et précisément leur confiscation de l’ONU et du droit international — qui empêche l’Organisation de remplir la mission pour laquelle elle a été créée. Cet ouvrage prend le contre-pied de la critique « médiatique » de l’ONU et du « nouvel ordre mondial ». Se fondant sur des événements d’actualité, comme la guerre du Golfe, la guerre Iran-Irak, les attentats terroristes contre les vols de la Pan-Am et de UTA, les opérations de l’ONU en Somalie, en ex-Yougoslavie ou au Rwanda, la poursuite des criminels de guerre, la question des armements nucléaires, il démontre comment les États écartent, en réalité, les règles du droit international, tout en prétendant les renforcer. Il oppose ainsi au traitement – principalement politique et militaire – de ces événements, une lecture du droit international, fondée sur la responsabilité individuelle. Il analyse, par ailleurs, la théorisation de la « faiblesse du droit international », qui conduit souvent les spécialistes à légitimer son inapplication. Se fondant également sur l’expérience judiciaire de l’association européenne Droit contre raison d’État, que l’auteur a présidée durant les dix dernières années, cet essai explore des pistes réalistes de réappropriation des organisations et de la justice internationales par les citoyens. Il porte un éclairage nouveau sur le droit international, qu’il permet d’examiner non plus seulement dans la traditionnelle perspective horizontale — interétatique — mais aussi dans la relation verticale États-citoyens.
L’abondance du récit, la minutie des descriptions, la diversité des personnages, les premières entreprises d’un héros ambigu, l’homme du destin dont on pressent l’ascension future, le fond historique réel où se déploie la fiction aux multiples péripéties, le ton détaché, drôle ou grave, tout conspire à faire de l’Homme du Troupeau du Sahel – premier tome d’une trilogie intitulée les Cités du Termite – l’ouverture, accomplie en elle-même, d’une moderne épopée africaine.
Poète et président, dirigeant africain et académicien français, Léopold Sédar Senghor dit de lui-même : » J’ai été un être déchiré « . Dans cet essai, Jean-Pierre Biondi souligne que la démarche constante de Senghor aura consisté à dépasser ce déchirement pour atteindre une symbiose perçue comme » le fruit savoureux des contradictions « . Contradictions pour l’enfant sénégalais, entre les traditions animistes et l’école des Pères du Saint-Esprit ; pour le » khâgneux noir » de Louis-le-Grand, entre les explorations poétiques avec son condisciple Georges Pompidou et la révélation de la négritude avec l’Antillais Aimé Césaire ; pour le professeur du lycée de Saint-Maur, entre une calme carrière d’enseignant et l’appel du Sénégal qui le fait » tomber en politique » ; pour le député de la brousse, entre les velléités assimilationnistes de la IV République et le souffle indépendantiste venu du tiers-monde. Symbiose qui s’affirme avec éclat lorsque Senghor, tout en assumant pendant vingt ans les fonctions de président de la République du Sénégal, se veut également » militant de la poésie « . En 1979, un an avant de quitter le pouvoir volontairement et discrètement, il évoque une question souvent posée : » S’il fallait choisir, que voudriez-vous sauver de votre triple vie d’homme politique, de professeur et de poète ? » et répond : » Mes poèmes, c’est l’essentiel. «
Il y a trois hommes en Pierre Messmer : le soldat qui, dès le 17 juin 1940, a refusé l’armistice et entrepris, les armes à la main, de rendre à la France sa liberté, de Dakar à la frontière du Rhin en passant par Bir Hakeim et El Alamein ; l’administrateur colonial qui a assisté, navré, au naufragdochinois avant d’organiser lucidement la décolonisation de l’Afrique ; le ministre enfin, demeuré neuf ans à la tête des Armées par la volonté du général de Gaulle – un record dans l’histoire républicaine -, confronté à deux putschs, ordonnateur de la force de dissuasion nucléaire, et qui terminera sa carrière gouvernementale comme Premier ministre de Georges Pompidou.
Un seul de ces épisodes aurait largement rempli toute une vie. Pierre Messmer collectionne, sans en parler, les batailles, les évasions, les événements historiques. Discrètement, modestement, comme si tout cela allait de soi.
Plus que des mémoires, Après tant de batailles rassemble ses témoignages rédigés à chaud. On y découvre un Pierre Messmer inconnu et, pour tout dire, méconnu. Un homme d’une exceptionnelle lucidité sur lui-même et ses contemporains, épinglant d’une remarque ironique un Malraux ou un Bigeard, révélant au détour d’une phrase quelques secrets d’Etat l’enlèvement d’Antoine Argoud ou l’aide américaine à la bombe atomique française, troussant enfin des portraits inattendus de quelques vedettes de la scène politique nationale et internationale.
La vie de Pierre Messmer vaut bien des romans d’aventures.
Quand ils ne suscitent pas l’admiration obscène pour la « toute-puissance » de la technologie, les conflits militaires de cette fin de siècle provoquent le sentiment d’un déchaînement de violence irrationnelle et archaïque. Mais la guerre et ses horreurs n’appartiennent-elles qu’au passé de l’humanité? Ou bien, sous des apparences chaotiques, une logique les relie-t-elle au monde d’aujourdhui ? Bernard Doray, psychiatre, nous conduit à sa suite sur quelques-uns des grands champs de souffrance contemporains. à Sarajevo, où s’active l’enfant dénicheur de bombes, en Algérie, auprès d’Abdelnasser, dont les dessins sont autant d’efforts pour donner sens à ce qu’il a vécu, au Rwanda, pour entendre le récit dantesque de « Marie-Goretti », au Chiapas, en Tchétchénie, au Vietnam… C’est l’envers, en quelque sorte, de l’humanitaire, la face obscure de l’ordre du monde : guerre aux enfants, guerre aux ventres, guerre à la mémoire, guerre à l’humain en l’homme. Ce qui se marque là, à travers bourreaux et victimes, c’est, pense Bernard Doray, la réalité d’un processus de d’ésymbolisation de grande ampleur : processus qui a beaucoup à voir avec la formidable poussée du capitalisme globalisé. Le néolibéralisme dans ses œuvres. version définitive. Quand ils ne suscitent pas l’admiration « obscène de la technologie », les conflits militaires de cette fin de siècle provoquent le « sentiment d’un déchaînement de violence irrationnelle et archaïque ». Mais la guerre et ses horreurs appartiennent-elles au passé de l’humanité ? Ou bien, sous des apparences chaotiques, une logique les relie-t-elle au monde d’aujourdhui ? Psychiatre, psychanalyste, Bernard Doray nous conduit à sa suite sur quelques-uns des grands champs de souffrance contemporains. À Sarajevo, où s’active l’enfant dénicheur de bombes ; en Algérie, auprès d’Abdelnasser, dont les dessins sont autant d’efforts pour donner sens à ce qu’il a vécu ; au Rwanda, pour entendre le récit dantesque de « Marie-Goretti » ; au Chiapas, au Guatemala, en Tchétchénie, au Vietnam… S’y dévoile, en quelque sorte, l’envers de l’humanitaire, la face obscure de l’ordre du monde : guerre aux enfants, guerre aux ventres, guerre à la mémoire, guerre à l’humain en l’homme ! Ce qui se marque là, à travers bourreaux et victimes, c’est, pense Bernard Doray, la réalité d’un processus de dé symbolisation de grande ampleur processus qui a tout à voir avec la formidable poussée du capitalisme globalisé. Le néolibéralisme dans ses oeuvres…
Cinquante années après la signature des Traités de Rome, il est désormais possible d’analyser sous une perspective historique les débuts de la politique de coopération européenne, consacrée par la Convention de Yaoundé. Cet ouvrage, fondé sur la consultation de plusieurs centres d’archives, souligne la valeur stratégique, pour les équilibres de la guerre froide en Afrique, de la politique d’aide française et européenne. L’étude de l’évolution des relations franco-africaines entre 1957 et 1963 illustre bien la complexité des liens entre l’Afrique, l’Europe et le système international d’une part, et l’interdépendance des aspects politiques et économiques des relations eurafricaines d’autre part. En ce qui concerne la France, l’influence des pays africains sur ses prises de position en matière de politique étrangère et de politique européenne est particulièrement évidente durant cette période. Sur le plan international, la question du type d’aide à accorder aux pays en voie de développement interpelle tous les États industrialisés, membres du monde communiste ou occidental. Pour Moscou et Washington l’enjeu est l’appui du tiers-monde, une région qui compte plus de la moitié de la population mondiale, dans la lutte de l’un contre l’autre. Pour la France de De Gaulle, le soutien du tiers-monde doit servir sa politique d’influence, à la recherche d’un équilibre mondial en dehors des deux blocs.
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