C’était l’année dite des indépendance africaines. A la force succédait la farce. Partout, dans le continent noir, des mains libres mais vides battaient sans répit, des tam-tams plus ou moins assourdissants pour célébrer par la danse, une liberté sans visage.
Heureux comme il ne l’avait jamais été, Cham éclata de rire. Ses descendants allaient enfin briser leurs chaînes, défoncer les portes verrouillées des shéols mythiques et faire mentir les légendes. Déchargé de la malédiction qui pesait sur lui depuis le premiers matin des mondes, il se sentait lui aussi libre et indépendant à titre posthume.
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